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  • 24/05/2023
Toxicomanes allongés au sol, seringues usagées dans les poubelles et les caniveaux... Voici ce qui se passe à quelques mètres des écoles et d'une crèche du 18e arrondissement de Paris. Matins et soirs, les parents d'élèves font d'inquiétantes rencontres. Il y a «beaucoup de gens désocialisés, en état d'ébriété avancé», témoigne l'un d'eux au micro de CNEWS, soulignant que son fils «remarque des choses qui n'existent pas dans d'autres arrondissements».

Ce sont «des gens qui consomment du crack, on les voit parce qu'ils sont allongés par terre, des fois il y a des seringues», abonde un autre parent. «Il y a des salles de shoot à côté, ça aide pas, mais en même temps, ces salles de shoot elles doivent aider les drogués donc il faut que chacun trouve sa place», poursuit-il.

En effet, seulement dix minutes à pied séparent la salle de consommation à moindre risque du groupement d'établissements pour enfants. Les toxicomanes ont également trouvé refuge dans le square voisin.

Ce matin, les équipes de Morandini Live se sont rendus sur place en demandant au Maire de cet arrondissement de réagir en direct. Eric Lejoindre, PS, refuse depuis hier d'intervenir, mais il a fait place net avant le passe en direct sur Cnews en envoyant les services de nettoyages. Comme l' a fait remarquer en direct Jean-Marc Morandini :

"C'est l'effet Morandini Live ! Chaque fois que l'on débarque dans un quartier avec nos équipes où les habitants se battent depuis des mois, les services de nettoyage interviennent soudain pour faire place net ! Au moins, on sert à ça ! "

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Transcription
00:00 cette émission en voyant ce qui se passe du côté du 18e arrondissement de Paris.
00:04 On part en direct tout de suite. Sur place, nous sommes rue Richaume très
00:08 précisément et nous sommes devant une crèche. Vous voyez cette crèche en ce
00:12 moment même. Alors c'est une rue plutôt tranquille a priori, simplement il y a
00:16 dix minutes de là à pied, il y a ce que l'on appelle une salle de shoot et depuis
00:21 plusieurs semaines, les habitants retrouvent dans cette rue des
00:26 seringues, ils retrouvent également des gens allongés sur le sol. On va commencer
00:30 d'abord par voir notre reportage et puis on va voir quelle est la situation sur
00:34 place. Vous voyez une rue plutôt calme et on va vous expliquer aussi pourquoi
00:37 parce qu'on a dit au maire qu'on voulait lui parler de ce qui se passe et bien
00:39 évidemment vous allez voir tout est clean, tout est nettoyé depuis hier
00:42 puisqu'on y venait et puisqu'on voulait parler au maire. Ça c'est une grande
00:45 habitude, ça s'appelle le syndrome Morondini-Lag.
00:48 D'abord le reportage. Vous voulez des petites villes, vous passez chez les petites villes.
00:55 Vous pouvez enlever un tricouette.
00:57 D'abord le sujet des équipes de CNews, c'est parti.
01:01 Des individus allongés au sol et des seringues usagées dans les caniveaux et
01:05 poubelles, cela se passe à quelques mètres des
01:08 écoles et d'une crèche. Rue Richaume, dans le 18e arrondissement de Paris,
01:12 matins et soirs, les parents d'élèves font d'inquiétantes rencontres.
01:16 Beaucoup de gens désocialisés, en état d'ébrie, étaient avancés.
01:23 Même Antoine, quand il sort de l'école, remarque des choses qui n'existent pas
01:28 dans nos arrondissements.
01:29 C'est des gens qui consomment du crack et on les voit
01:32 puisqu'ils sont allongés sur les trottoirs par terre.
01:34 Des fois il y a des seringues. Je sais qu'il y a des salles de shoot qui sont à côté.
01:37 Ça n'aide pas mais en même temps ces salles de shoot, elles doivent aider les drogués.
01:41 Donc voilà, il faut que chacun trouve sa place dans la ville.
01:43 Seulement dix minutes à pied séparent la salle de shoot du groupement d'établissement pour enfants.
01:47 Les toxicomanes ont également trouvé refuge dans le square voisin.
01:50 Un environnement d'apprentissage dénoncé par les parents mais aussi par le personnel enseignant.
01:55 En fait on se sent impuissants parce que ça fait des années que les associations de parents,
02:00 que les associations de quartier alertent la mairie pour un nettoyage un peu plus conséquent,
02:07 pour une mise en place de lieux peut-être, je ne sais pas.
02:11 Et là oui, impuissants, c'est le mot.
02:14 Les riverains du 18e arrondissement sont à court de solutions.
02:18 Contactés à ce sujet, la mairie n'a pas encore répondu à nos sollicitations.
02:22 Alors on repart sur place avec ces images en direct de Marie Blanchard.
02:26 Marie, vous êtes arrivée ce matin dans cette rue, on le rappelle, on est dans le 18e arrondissement,
02:31 devant cette crèche et la première réaction en préparant la mission que vous avez eue,
02:35 c'est "mais tout est nickel, tout est hyper propre", tout à coup.
02:39 Oui Jean-Marc, je vous confirme, je suis arrivée, c'était l'inverse,
02:45 l'opposé total des images qu'il y a dans le sujet que vous venez de voir à l'instant.
02:50 Il n'y a pas un papier qui traîne par terre, il y a comme des traces de karcher ou de nettoyage récent,
02:56 je ne sais pas si vous allez les distinguer sur les images, puisque avec la lumière c'est compliqué,
03:00 mais vous voyez comme des traces de, si quelqu'un avait frotté un petit peu le trottoir et la rue piétonne,
03:06 alors il y a très peu de passage, il y a des enfants dans la crèche, je les entends,
03:10 mais il y a quand même un passage, je vais vous montrer des piles jardinières,
03:15 alors celles qui sont toutes devant l'entrée de la crèche ont été nettoyées,
03:19 mais celles qui sont à l'église, où je ne fais même pas 50 mètres, il y a encore des seringues qui restent.
03:25 Je ne sais pas si vous allez bien les distinguer, il y en a une qui est cassée,
03:28 il y en a deux qui sont plantées dans la terre, juste au pied d'une poubelle,
03:35 il en manquait deux pour le nettoyage, mais la rue est nickel, il n'y a pas un papier qui traîne dans cette rue récente.
03:43 – Voilà, merci Marie, on continue à garder ces images en direct de cette rue,
03:48 c'est quand même incroyable finalement Julien Audoule, c'est vrai qu'à chaque fois qu'il y a un problème,
03:53 quand on y va, tout à coup le nettoyage est fait, et puis quand on y va ensuite sans prévenir,
03:58 une semaine après on s'aperçoit que tout a recommencé.
04:00 En fait je ne comprends pas moi ce qui se passe dans la tête de ces responsables
04:03 qui ont le sentiment de nous prendre pour des cons, c'est-à-dire qu'on montre les sujets,
04:07 on montre les images, ils savent qu'on y va, alors il ne veut pas répondre d'ailleurs,
04:10 on va le citer le maire, il s'appelle Éric Lejoindre, c'est un maire socialiste du 18ème,
04:13 les équipes de CNews l'ont contacté hier, il n'a pas voulu répondre, on ne l'a contacté qu'aujourd'hui,
04:17 on nous dit qu'il y a des choses plus importantes à faire, a priori,
04:19 que de s'occuper de la sécurité des enfants dans une crèche, avec des drogués,
04:24 avec des gens qui sont autour, il y a quand même un vrai problème avec ces salles de shoot aujourd'hui.
04:29 – Oui, déjà c'est le miracle de votre émission, finalement, à la fois de rendre compte du réel
04:36 et que les irresponsables qui nous gouvernent à tous les niveaux veulent effacer,
04:40 voilà, effectivement, dès que vous braquez une caméra,
04:43 le quotidien et le calvaire de nos compatriotes et des riverains,
04:47 tout de suite, on ne veut pas en entendre parler, donc il faut faire en sorte que ce soit le paradis.
04:51 Mais sur le problème de fond, c'est que c'est la politique du pire en pire.
04:55 À force de vouloir, finalement, instituer, voire imposer une cohabitation,
05:01 une proximité entre des riverains et des salles de shoot, on en arrive à cette réalité,
05:07 c'est-à-dire qu'on jette des seringues comme des mégots de cigarette.
05:10 À force de faire croire à nos concitoyens que la drogue ce n'est pas grave,
05:14 que nous avons affaire à des malades, qu'il faut les soigner, qu'il faut les choyer,
05:19 qu'il faut les encadrer, etc., on arrive à développer l'insécurité pour les riverains.
05:23 – Regardez, là on repart sur les images qui ont été tournées avant qu'on arrive,
05:26 vous voyez, il est en face, cet homme qui allongeait sur notre trottoir, il est en face,
05:31 les seringues sont par terre, on voit bien la différence entre les images, regardez, c'est incroyable.
05:36 – Mais moi, j'en veux pas à cet homme et j'en veux pas à ces hommes, finalement,
05:39 ce ne sont pas eux les responsables, eux, effectivement,
05:42 ils sont dans une situation qui est déplorable,
05:45 la plupart d'entre eux, d'ailleurs, sont des clandestins africains, il faut le dire.
05:49 – Non, non, c'est ça, non, c'est juste des barres.
05:51 – Non mais si, mais si, mais si, j'ai appuyé sur le bouton, tout de suite, il s'énerve.
05:55 – Mais non, je ne veux pas. – Non mais c'est la réalité.
05:57 – Vous sortez de cette ambiguïté, c'est contre vieux, c'est un autre problème.
06:00 – Mais vous prenez les chiffres, c'est juste des barres.
06:02 – Mais oui, je prends les chiffres, exactement, je prends les chiffres,
06:04 notamment des clandestins sénégalais, exactement.
06:07 Mais très clairement, les responsables, les irresponsables, c'est la mairie de Paris,
06:12 c'est l'instauration et l'implantation de salles de shoot,
06:15 c'est ceux qui font croire que la drogue ce n'est pas grave,
06:18 ceux qui font croire que finalement, on peut vivre en toute sécurité,
06:21 en toute sérénité, à côté d'une salle de shoot.
06:23 Les riverains, les enfants, les parents d'élèves voient la réalité,
06:27 ils la subissent et c'est extrêmement grave, parce que ça génère, effectivement, un danger.
06:32 Ce danger, c'est à la fois pour ceux, évidemment, qui se piquent,
06:35 mais aussi pour les personnes à voisine.
06:37 – On voit là, vous voyez dans les poubelles, voilà ce qu'on trouve,
06:40 on trouve tout ça et puis surtout, on veut tout camoufler,
06:43 moi c'est ça aussi qui m'énerve dans cette histoire,
06:45 c'est ce maire qui tout à coup veut tout camoufler, donne des ordres
06:48 pour que tout soit nettoyé, refuse de venir parler, refuse de s'exprimer,
06:52 pour nous dire "ben oui, tout va bien, regardez, tout va bien".
06:55 Jérôme Dubuys, allez-y.
06:56 – Non mais cette situation, moi je la connais bien,
06:58 quand j'étais au conseil de Paris, on a, et j'ai voté contre à l'époque,
07:02 et je suis contre actuellement, je n'ai pas changé de position,
07:05 contre ces salles de shoot.
07:07 On nous a dit, la salle de shoot, finalement, c'est un bénéfice
07:11 pour les gens qui subissent un certain nombre d'addictions,
07:16 et notamment tout ce qui concerne le crack, l'héroïne, etc.
07:19 La salle de shoot, on sait très bien où elle est, elle est la rue Boisière.
07:23 Moi, j'avais mes bureaux…
07:24 – On va y aller d'ailleurs, Marie Blanchard, qui est sur place,
07:26 est en train d'y aller pour nous montrer cette salle de shoot.
07:28 – J'avais mes bureaux professionnels juste à côté, boulevard de Magenta,
07:31 donc je connais bien cette situation et je sais très bien ce qui s'est passé.
07:34 On a installé la salle de shoot, on a pensé que les gens allaient,
07:38 effectivement, se sevrer à l'intérieur, et en réalité qu'est-ce qu'il se passe-t-il ?
07:45 Ça attire évidemment les dealers puisque ces gens-là,
07:50 non seulement consomment des produits de substitution,
07:53 mais en plus continuent de consommer de la drogue.
07:56 Donc ça n'empêche rien et le pire, c'est qu'on a instauré une zone
08:01 de non-intervention policière autour de la salle de shoot
08:04 où les dealers viennent vendre leurs produits.
08:07 – Je suis d'accord à 100% avec vous, ça s'explique tous les spécialistes.
08:11 – Oui, mais c'est l'effet boomerang.
08:14 Non seulement on ne soigne pas les malades, mais en plus on les fait consommer en…
08:19 – Alors, je suis le 2.0, comme vous êtes médecin, vous allez parler.
08:22 Mais juste, attendez, je voudrais, parce que c'est très important
08:24 pour les clients du bus, et je voudrais le résumer,
08:26 parce que c'est ce que disent tous les spécialistes,
08:28 c'est-à-dire que non seulement ils vont dans ces salles de shoot,
08:30 ils se droguent, ensuite une fois qu'ils sont drogués,
08:32 ils ressortent, ils errent dans les rues et il y a une espèce de zone
08:35 de non-droit autour de ces salles de shoot où les dealers sont d'ailleurs
08:38 et on les laisse. C'est ça le problème de Vittorio.
08:41 – Je connais cette salle de shoot, je l'ai visitée, d'accord ?
08:43 – Moi aussi, je l'ai visité.
08:44 – Moi j'étais à la région et j'ai vu les chiffres.
08:46 Aujourd'hui vous avez 110 000 personnes qui se piquent tous les jours en France.
08:49 110 000 personnes. La problématique qu'il y avait avec Gare du Nord,
08:52 c'est qu'il y avait des seringues partout, partout.
08:54 Grâce au moins à la localisation-là, on a enlevé deux tiers des seringues,
08:57 qui forcément engendraient des accidents à la fois…
09:00 – Mais enfin, elles sont face à une crèche, excusez-moi,
09:02 vous avez raison, c'est formidable.
09:03 – Non, non, non, laissez-moi finir, j'ai pas les efforts.
09:05 Mais laissez-moi finir, mais est-ce que je peux finir ?
09:07 Je dis que ces salles doivent être dans des milieux hospitaliers,
09:10 comme il est à l'Ariboisière.
09:12 Mais laissez-moi finir, attendez, je peux finir.
09:14 Quand vous avez des problèmes d'alcool, vous avez bien un endroit à l'hôpital pour l'addictologie.
09:18 Ça c'est de l'addictologie, donc ça se voit dans un milieu hospitalier.
09:21 C'est ce qui se passe à l'Ariboisière, pourquoi ?
09:23 Parce que ces gens ont des pluripathologies, d'accord,
09:25 et on essaye au moins de les soigner à côté.
09:27 – Mais regardez-les, ils sont dans la rue !
09:29 – Non, non, oui, mais il y en a aussi !
09:30 – C'est ça le problème, c'est qu'ils sont dans la rue,
09:32 et c'est qu'en plus il y a des dealers qui sont autour.
09:35 – Mais vous avez raison, mais j'ai compris, parce que de toute façon…
09:37 Non, non, alors je vous arrête, vous savez ce qui se pique en fait,
09:39 c'est la cocaïne et tout ça, 60% c'est du Skenan,
09:42 Skenan c'est un haut piacier que vous avez sur l'entrée.
09:44 – Oui, mais qu'est-ce que ça change, on s'en fout !
09:46 – Non, non, vous n'avez pas compris, il faut bien en sortir !
09:49 – Il va visiter le parking de l'Ariboisière.
09:51 – Non, mais alors qu'est-ce qu'on fait ?
09:52 Ok, on ferme, il y aura des seringues partout, Gare du Nord !
09:54 – Mais non !
09:55 – Alors on fait quoi ? Donnez-moi des solutions !
09:57 – Ne me dites pas que la salle de shoot c'est la solution !
09:59 – Mais je n'ai jamais dit que c'était la solution !
10:01 – Mais qu'est-ce que vous dites ?
10:02 – Moi je suis assez d'accord avec Ludovic, et justement ce qu'il dit est de bon sens,
10:07 le but de la salle de shoot c'est de fixer la consommation,
10:11 c'est ni plus ni moins, le problème de la salle de shoot,
10:14 c'est qu'on a pensé que c'était la solution et qu'il n'y a rien autour !
10:17 – Vous savez bien que ce n'était pas la solution !
10:19 – Non mais, donc oui mais…
10:20 – Il suffit de suivre l'exemple suisse, les Suisses ont fermé leur salle de shoot !
10:24 – Oui mais la salle de shoot a pour objectif de fixer la consommation,
10:30 si on ne fait rien autour, si ce n'est pas en milieu hospitalier,
10:33 si la salle de shoot n'est pas, je ne sais pas, à côté d'un commissariat,
10:37 ça ne sert à rien !
10:39 – Mais Mathias Leboeuf on instaure une zone de non-droit autour,
10:41 les gilets jaunes ont le droit de venir, vous trouvez ça normal ?
10:44 – Le problème, le problème, ce n'est pas la salle de shoot,
10:46 c'est croire que la salle de shoot ça résout le problème !
10:49 – Mais on nous l'a présenté comme ça, je suis désolé !
10:51 – Oui mais alors ça sert à quoi la salle de shoot ?
10:53 – A fixer la consommation, c'est ce que dit le président !
10:56 – Mais ça ne fixe rien du tout !
10:58 – Ça fixe la consommation !
11:00 – Est-ce qu'on est d'accord qu'ils ont une pathologie médicale ?
11:03 – Oui, on est d'accord, ce sont des malades !
11:05 – Ce sont des malades, on est d'accord, donc est-ce que cette maladie,
11:08 on peut mettre les moyens pour essayer de la guérir ?
11:10 Oui ou non ? Alors comment on fait ?
11:12 – Mais ce n'est pas ça, le problème c'est ce qu'il se passe autour de ces salles de shoot,
11:16 bien sûr qu'il faut les soigner, bien sûr qu'il faut les hospitaliser !
11:19 – C'est pour ça que je dis qu'il faut les mettre dans des milieux hospitaliers !
11:22 – Mais ils sont dans un milieu hospitalier !
11:24 – Oui, mais pourquoi ils ne le mettent pas ?
11:26 – Ils sont dans un milieu hospitalier, mais ensuite ils ressortent !
11:28 – Parce qu'il n'y a qu'une salle pour 110 000 personnes qui se trouvent !
11:31 – Mais excusez-moi, Ludo-Victor, ensuite ils ressortent,
11:33 ensuite ils jettent leurs seringues par terre !
11:35 Vous avez vu ce matin, ils sont allés tout nettoyer, on en a encore deux !
11:37 – Il y a deux milliards de seringues en moins !
11:39 – Il faut qu'il y ait un cadrement, on va se faire dire qu'il n'y a pas de seringue !
11:41 – Jean-Marc, ok, écoutez-moi, on va faire une chose, ok ?
11:43 On ferme cette salle, il n'y en a que pour 110 000, on ne fait rien, on ferme les salles !
11:46 – 110 000 en France, pas à Paris !
11:48 – Ça vous trompe beaucoup ?
11:50 – Non mais il faut les hospitaliser !
11:52 – Mais c'est ce qu'ils font dans la salle de shoot !
11:54 – Mais non, dans la salle de shoot, ils rentrent, ils ressortent !
11:56 – Dans la salle de l'arrivoir, quand ils sont malades et qu'ils sont en accord,
11:58 ils signent un contrat à l'arrivée et ils sont suivis socialement et médicalement !
12:01 – Oui, mais ils ressortent !
12:03 – Je suis d'accord, mais ceux qui ne veulent pas s'en sortir, ils s'en sortent pas !
12:06 – Non, ils ressortent dehors, et le problème, il est dehors, Ludo-Victor !
12:09 – Mais il faut que ce soit !
12:10 – C'est ce que vous disent les habitants !
12:12 – Oui, j'en marre !
12:13 – Mais on les hospitalise !
12:14 – Mais on ne peut pas !
12:15 – Ah bah on ne peut pas, alors on ne peut pas !
12:17 – Non mais c'est juste pas possible !
12:19 – J'en marre !
12:20 – Attendez, pas tout en même temps !
12:22 – Je le fais quand même !
12:23 – Attends, Mathias Tremblève !
12:25 – Il faut que la salle de shoot, qui est un élément de réponse,
12:28 soit adossée à un service d'addictologie et à un service de sécurité !
12:32 – Mais c'est exactement ce qui s'est passé sur la rue Larive-Oisivière, je suis désolé !
12:36 – Non, il n'y a pas de lien direct !
12:38 C'est une association qui gère ça, ce n'est pas l'hôpital public,
12:43 l'association s'appelle Gaïa, disons la vérité, ils sont à côté mais il n'y a aucun lien direct !
12:48 – Juge Ludo-Victor, ça veut dire qu'aujourd'hui on a une salle qui attire les drogués,
12:52 on est d'accord, les gens vont dans cette salle, on leur donne des seringues,
12:57 on leur donne du matériel, et ensuite ils ressortent !
13:00 En fait vous avez créé un pôle d'attraction,
13:02 – Mais il est le pôle à Paris !
13:04 – Vous avez créé dans ce quartier un pôle d'attraction,
13:06 où les gens quand ils ressortent, ils sont drogués,
13:08 ils sont allongés devant cette crèche qu'on voit,
13:10 – Mais les alcooliques, on en fait quoi les alcooliques ?
13:12 – Supprimer la salle de shoot ne changera rien sinon dans cette rue…
13:16 – Mais vous les attirez !
13:18 – Ce qui est le plus, c'est de fixer la personne à jour !
13:20 – Alors ils sont fixés !
13:22 – On en reparlera dans un instant, on va faire le CNews Info avec André Bertheau,
13:24 on en reparlera dans un instant et puis on entendra un thérapeute spécialisé
13:28 des conduites addictives qui vous dit en fait, qui décrit exactement ce qu'on décrit,
13:32 c'est-à-dire on les attire, on tout montre créer une zone de non-droit
13:36 où la police n'intervient pas et les dealers sont là !
13:38 – Moi je sais qu'il y a deux tiers de ces gens dans moi !
13:40 – On en reparlera dans un instant, le CNews Info, avec André Bertheau, c'est parti !
13:42 – Mais non !
13:44 [Générique]

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