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  • 24/05/2023
La patronne des députés RN est entendue ce mercredi par la commission d'enquête parlementaire sur les ingérences étrangères,  l'Assemblée. La triple candidate à la présidentielle s'explique notamment sur le prêt russe contracté par le FN en 2014.

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Transcription
00:00 que c'est un abus et que c'est une manoeuvre politique
00:04 qui a été utilisée contre moi
00:06 que de faire un lien entre ces deux événements,
00:10 d'autant qu'encore une fois, personne n'ignorait
00:13 que nous n'avions aucune possibilité
00:16 d'obtenir un prêt ni en France
00:20 ni dans l'ensemble de l'Union européenne.
00:22 Je veux dire, le choix qui a été porté à ma connaissance
00:26 par Jean-Luc Schaffauser,
00:29 c'était la Chine, de mémoire,
00:34 l'Iran,
00:37 et donc cette banque tchéco-russe.
00:43 Il m'est apparu que la République tchèque
00:45 étant dans l'Union européenne
00:46 et que la Russie étant dans le Conseil de l'Europe,
00:49 ça m'apparaissait plus cohérent d'accepter
00:53 la proposition de cette banque tchéco-russe
00:55 plutôt que d'accepter la proposition d'une banque iranienne
00:58 ou d'une banque chinoise.
01:00 Je ne vois pas ce qui peut m'être reproché,
01:02 d'autant qu'encore une fois, je le rappelle,
01:05 aucun changement de position n'est intervenu
01:07 dans la vision géopolitique que nous avons
01:10 à l'égard de la Russie avant ou après ce prêt.
01:15 Aucune.
01:16 Donc il n'y a aucun élément qui permettait de bonne foi,
01:21 bien entendu.
01:22 Je sais qu'en matière politique,
01:24 quand vous avez des adversaires politiques
01:26 qui ne sont pas toujours de bonne foi, j'entends bien,
01:28 mais aucun élément ne permettait d'accuser
01:34 une candidate à l'élection présidentielle,
01:37 encore une fois, chef du Premier parti de France,
01:40 de subir quelque influence que ce soit à raison de ce prêt.

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