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  • 18/05/2023
Les Vraies Voix qui font rouler la France avec Damien Devillierre, président du Seat-Cupra Club, Yves Carra, porte-parole du Mobilité Club France, Fabien Guimard, directeur des réseaux de réparation AD, Olivier Binet, cofondateur de Karos
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##LES_VRAIES_VOIX_QUI_FONT_ROULER_LA_FRANCE-2023-05-18##

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🚗
Auto
Transcription
00:00 Sud Radio, les vraies voies qui font bouger la France.
00:03 19h20, les vraies voies qui font rouler la France.
00:06 On va falloir que cette voiture soit éphémère.
00:10 Vous voyez l'automobile derrière moi ?
00:11 On va pas s'engueuler pour une bagnole.
00:12 Eh bien elle est absolument impeccable.
00:13 Nous avons les Bikini.
00:15 C'est ce qu'on appelle les Bikini.
00:16 L'auto, Monsieur Fernand.
00:18 L'auto !
00:19 Eh bien avec ça, vous êtes sur un autre balancier.
00:21 Ah ouais ?
00:22 Ça pisse.
00:23 Et on est ensemble avec Frédéric Brindel jusqu'à 20h,
00:26 les vraies voies qui font rouler la France.
00:28 Qui est au volant ? Vous ou moi ?
00:30 Eh bien écoutez, c'est toujours moi.
00:31 Ah oui, c'est vrai.
00:32 Vous savez.
00:33 Je suis le passager.
00:34 Vous n'avez pas votre permis, sachez-le.
00:35 C'est vrai.
00:36 Adieu Seat, vive Cupra.
00:37 Le groupe Volkswagen vient de l'annoncer.
00:40 La marque Seat cessera ses activités automobiles en 2030.
00:43 Après plus de 70 ans d'histoire automobile,
00:45 la marque qui a mis l'Espagne sur roue avec la 600 cèdera sa place à la nouvelle marque montante du groupe.
00:51 Cupra, Damien De Villiers est avec nous, président de Seat Cupra Club, île de France.
00:57 On en parlera avec lui.
00:58 Il est très chagriné.
00:59 On l'imagine.
01:00 Le métier de la semaine, c'est garagiste.
01:04 Avec près de 4000 réparateurs mécaniques et carrossiers répartis sur tout le territoire français,
01:09 autodistribution, le spécialiste de la pièce détachée auto se penche sur l'avenir des métiers de la réparation
01:16 et de l'entretien multimarque auto.
01:19 Nous ferons le point avec Fabien Guimard, directeur des réseaux de réparation AD.
01:25 Et puis le visage de l'automobile évolue, et bien aussi Mobilité Club, avec un nouveau nom
01:32 et un élargissement ces dernières années de son activité.
01:35 Au-delà des services des usagers de la voiture, la nouvelle appellation Viva ne plus se centrer sur la mobilité,
01:40 sur l'objet et la voiture, mais plutôt sur l'individu qui se déplace.
01:44 Invité Yves Carrasera avec nous.
01:46 De Mobilité Club France.
01:49 40 millions sont disponibles pour le covoiturage.
01:54 J'ai oublié de siège.
01:55 40 millions de sièges. J'aurais dû l'écrire moi-même.
02:00 De qui parle-t-on ? De Carros.
02:02 C'est une application mobile de covoiturage intelligent qui révolutionne le covoiturage grâce à l'intelligence artificielle,
02:10 pour l'adapter aux contraintes spécifiques des trajets courts.
02:13 Et nous en parlerons avec Olivier Binet, cofondateur de Carros, qui sera en studio avec nous.
02:20 On vous souhaite la bienvenue, c'est les vraies voies qu'il faut rouler la France.
02:23 Les vraies voies Sud Radio.
02:25 Et les dirigeants de la firme espagnole ont enfin pris la parole après de longs mois de silence
02:31 durant lesquels les rumeurs les plus folles ont couru au sujet de Seat.
02:35 On en parle avec Damien De Villiers qui est avec nous.
02:38 Je prononce bien votre nom ?
02:40 Très bien, pas de souci.
02:41 Merci d'être avec nous, président de Seat Cupra Club Île-de-France.
02:44 On l'a dit, ils l'ont annoncé, on se demandait si effectivement la marque allait prolonger.
02:50 Elle a prolongé jusqu'en 2030.
02:52 Il ne va rester que la Seat Ibiza sur deux modèles.
02:55 Il y a trois modèles qui ont été reprolongés.
02:57 L'Ibiza, la Leon et la Rona, je crois de mémoire, qui sont les plus petits véhicules.
03:02 Mais effectivement, aujourd'hui, on se dessine uniquement sur la marque Cupra,
03:05 qui était anciennement la version sportive de cette marque,
03:08 qui s'est émancipée en 2019 et qui maintenant va devenir marque à part entière du groupe espagnol.
03:13 Seat a joué le jeu des compétitions sportives d'ailleurs.
03:16 Seat a joué le jeu depuis de très nombreuses années,
03:18 avec en tout premier lieu le département Seat Sport,
03:21 qui était d'époque sur les versions Ibiza,
03:24 parce que c'était la première en rallye.
03:26 Après, elle a laissé la place à Cupra, qui était l'abréviation de Cup Racing,
03:30 et qui s'est éteint au niveau du sport automobile pour laisser place au groupe Volkswagen et Audi, avec ABT.
03:36 Et maintenant, Cupra, une marque à part entière.
03:38 Juste pour dire qu'Yves Carreau est avec nous, porteparole de Mobilité Club France.
03:44 J'espère que ça va, vous pouvez réagir.
03:46 Je voulais vous faire écouter une petite pub, ça va nous ramener dans les années...
03:51 Ça date pas d'aujourd'hui !
03:52 C'est 1976 !
03:53 Eh oui !
03:54 Moteur système Porsche.
04:01 Habillée par un des stylistes les plus en vue d'Italie.
04:06 Conçue et construite par Seat en Espagne.
04:10 La Seat Ibiza ne connaît aucune frontière.
04:14 Je me suis trompée, c'était 1986.
04:16 Il y avait un style dans cette marque-là.
04:19 Pour 1976, nous étions de nouveau en France.
04:21 C'est quoi ce désamour du public ?
04:24 Parce que j'imagine que ça se vend moins.
04:26 Pour Seat, c'est dû à quoi ?
04:28 C'est pas un désamour du public, c'est qu'il y a eu un choix qui a été fait au niveau esthétique dans le groupe,
04:32 qui a privilégié d'autres marques Seat à proprement parler.
04:35 Et puis il y a eu la séparation avec Cupra,
04:38 où il y a eu toute une effervescence autour de Cupra,
04:41 avec l'arrivée d'Antonino Labatte et Wayne Griffith,
04:43 qui sont les deux fondateurs de Cupra,
04:46 qui ont mis beaucoup d'impulsion sur cette marque-là,
04:48 en ciblant un vrai public très jeune.
04:52 Ils ont été chercher des personnages publics pour faire de l'effervescence autour de cette marque-là.
04:57 C'est vrai que Seat est resté dans la ombre en tant que constructeur généraliste espagnol.
05:00 Ils n'ont pas poussé cette marque-là.
05:03 Et vu que la branche en plus sportive de Seat s'était éteinte,
05:05 il fallait vraiment mettre l'accent sur cette marque.
05:08 Yves Carrat, qu'est-ce qui se disait de Seat ?
05:11 C'était bien ? C'était, d'une manière générale, dans l'univers automobile ?
05:14 Excellent rapport qualité-prix.
05:16 C'était vraiment la voiture qu'on pouvait se payer
05:19 en ayant des moyens moins importants pour avoir des voitures plus chères,
05:23 qui était solide, qui était...
05:26 Qui était fun, parce que quand on le gardait pur, c'était plutôt fun.
05:29 Il y avait le côté latin qui manquait au groupe allemand justement à l'époque.
05:32 Parce qu'en 80, quand ça a été racheté par Volkswagen,
05:35 vous aviez tout l'attrait de la voiture allemande, d'une Golf par exemple,
05:39 et on la retrouvait chez Seat avec un prix Seat.
05:42 C'était hyper publicité à l'époque.
05:45 Mes parents en ont eu, j'en ai eu aussi moi, ça fait partie de mes premières voitures en étant jeune.
05:48 C'était sympa, abordable, latin.
05:51 Et puis il y avait marqué Ibiza dessus, alors ça changeait tout le monde.
05:53 Il y avait un effet communauté.
05:55 On l'a encore la communauté.
05:57 C'était courageux d'ailleurs de lancer une marque CUPRA,
05:59 comme l'a fait DS d'ailleurs, le groupe PSA avec DS,
06:02 de lancer des marques et de se positionner.
06:04 C'était courageux, parce que c'était dans un moment où c'était pas évident.
06:07 C'était courageux, je pense que pour eux, il fallait avoir cette démarcation.
06:10 Après, ce que nous on a moins compris en tant que passionnés,
06:13 c'est d'arriver avec une marque jeune, sportive, et au final en faire des véhicules de série.
06:17 Très vite, ils se sont aperçus qu'il leur fallait des moteurs classiques.
06:20 Et du coup, on est retourné dans les travers de devenir une nouvelle marque,
06:23 mais avec des modèles plutôt généralistes.
06:25 On était recherché la Léone, etc., qui était des véhicules Seat,
06:28 qui n'étaient pas des véhicules propres du Prat, et avec des petites motorisations.
06:31 - Alors moi j'ai une question intéressante en tout cas.
06:33 - Comme toujours, c'est sûr.
06:34 - Elle va vous intéresser.
06:35 - Comme toujours, on part.
06:36 - La fille qui s'auto-concurtule, c'est ça, très bien.
06:38 Je peux comprendre, et les gens qui nous écoutent certainement,
06:41 d'être passionnés par Porsche, d'être passionnés par des Goonies, voilà.
06:45 Et la passion de la Seat, c'est quoi en fait ?
06:48 Parce que c'est intéressant de le partager aussi, de dire...
06:51 - C'est ce qu'on disait là, c'est une auto qui était accessible, qui l'est toujours.
06:54 Et en fait, les personnes...
06:56 - Il y a plein de voitures accessibles aujourd'hui, qui ne créent pas justement cette adhésion.
07:00 - Mais tous n'avaient pas la partie sportive.
07:02 - Oui.
07:03 - Aujourd'hui, alors Renault, on l'a avec Renault Sport, pareil,
07:05 ils ont fait le choix d'éteindre Renault Sport au profit d'Alpine.
07:07 Pour moi aussi, il y a un contre-sens là-dessus.
07:09 Mais il y avait cette vocation sportive, qu'il n'y avait pas d'autres marques,
07:12 et qui restait abordable pour tout le monde.
07:14 Ce pays, Ibiza, qui avait fait le succès en rallye,
07:17 c'était une des voitures les plus abordables à l'époque.
07:19 - L'année Seat, c'est quoi ?
07:21 Parce que c'est une marque qui a 70 ans, c'est quoi ?
07:23 - Réellement, ça a été le changement à l'ère Volkswagen,
07:26 parce qu'avant, c'était détenu par Fiat, historiquement,
07:28 avec l'emprise du gouvernement espagnol.
07:30 - Donc c'est qu'à l'année déjà ?
07:32 - C'est dans les années 80.
07:33 - Les années 80.
07:34 - Ils sont "émancipés" avec Volkswagen,
07:36 ils ont bénéficié des avancées, que ce soit moteur, châssis, etc. du groupe.
07:40 Et puis ils ont eu des vrais designers, qui étaient issus de Porsche,
07:43 ou de Joe Jarro, pardon,
07:45 qui ont fait aussi ces dessins un peu plus sympathiques de l'auto, moins carrés,
07:48 et qui ont donné les derniers succès, là, sur la Leon et sur la Teca,
07:52 qui sont des succès commerciaux pour Seat.
07:54 - Alors justement, cette Seat Ibiza,
07:57 celle qui va rester jusqu'en 2030,
08:00 il y a quand même un "relooking", un petit côté...
08:03 - Un "relooking" ?
08:04 - Un petit coup de peinture, pas seulement !
08:06 - Il y aura, entre guillemets, des nouveaux pare-chocs, des nouveaux feux, etc.
08:08 Je ne pense pas qu'ils aient changé la base châssis,
08:10 ou alors, s'ils changent le châssis,
08:12 ils iront piocher dans la banque de données Volkswagen Group.
08:15 Mais ça reste, oui, pour faire patienter,
08:17 et puis éteindre, peut-être, petit à petit, la marque jusqu'en 2030.
08:19 - Oui, et le passage à 2025 à l'électrique,
08:22 donc forcément, ça veut dire qu'il y a une hybridation ?
08:25 - Oui, l'hybridation est déjà présente sur des moteurs type 1.4 litres TSI, etc.,
08:30 qui sont dans le groupe, qui sont des bases communes du groupe.
08:32 C'est des voitures plus lourdes, du coup, avec les batteries,
08:35 qui nécessitent une autre démarche, etc.,
08:37 qui ne sont pas forcément, nous, la philosophie du groupe,
08:39 sur la partie sportive,
08:40 mais qui, pour moi, avaient l'occasion d'exister,
08:43 et qui auraient pu encore faire perdurer la marque pendant quelques années,
08:45 pour devenir vraiment l'automobile hybride ou électrique,
08:47 accessible à tous, comme elle l'était à l'époque, en 1980 ou 1950.
08:51 - Et ça va, et c'est pas bon ?
08:52 - Pardon, l'idée, c'est d'en faire une marque de mobilité,
08:54 pour reprendre ce mot de mobilité, Mobilité Club France.
08:57 Voilà, ils vont, derrière mobilité, ils mettront peut-être...
09:00 - Du deux-roues, du scooter...
09:01 - Du deux-roues, de l'intelligence artificielle, des vélos cargo, etc.,
09:05 je pense qu'ils mettront tout dans mobilité.
09:08 - Mais du coup, on perd la notion automobile ?
09:10 - Oui, oui, complètement.
09:11 - C'est vrai que pour nous, il y a même une histoire derrière.
09:13 - Moi, j'ai la question Bourvil, elle va marcher beaucoup moins bien, forcément,
09:16 parce que non, qu'est-ce qu'elle va devenir, un piéton ? Non.
09:19 Alors, des exemples concrets ?
09:20 - Non, aujourd'hui, il y a déjà le SEAT MOW, qui est l'offre électrique en scooter SEAT,
09:25 il y a la trottinette SEAT,
09:26 et puis je pense qu'après, on va aller sur des plus petits modèles,
09:28 des plus petites plateformes électriques,
09:30 pour la cible jeune, qu'ils veulent adresser dans le futur.
09:34 - Est-ce que ça veut dire que sur le second marché,
09:36 donc soyons clairs, sur l'occasion, les prix vont exploser ?
09:39 - Alors, il y a quelques modèles qui peuvent grimper en code,
09:42 parce qu'il y a des modèles limités, comme la Lyon Cupra R, etc.,
09:44 après, ça reste SEAT, donc on n'est pas chez Porsche ou chez Lamborghini,
09:48 mais oui, effectivement, la cote ne peut que monter,
09:50 après, dans les prochaines semaines, regardez.
09:52 - Petit collecteur ? - Oui, il y aura des collecteurs.
09:54 - Est-ce qu'il y a d'autres marques, Yves Carrat,
09:55 qui aujourd'hui peuvent être amenées à disparaître à un moment donné ?
09:59 Est-ce qu'on est sur la fin de certaines marques, aujourd'hui ?
10:04 - Oui, dans le groupe Stellantis, il y en a 17, de mémoire, c'est ça ?
10:07 - Oui, il y a pas mal de marques.
10:08 - Il y en a forcément une ou deux qui vont sinon disparaître,
10:11 ou en tout cas, effectivement, se transformer et devenir une marque de mobilité.
10:15 - Donc, ça ne sera pas Peugeot, ça ne sera pas Citroën, ça ne sera pas DS ?
10:19 - Non, je ne pense pas, mais vous savez, Cupra, par rapport à SEAT,
10:23 DS, qui est une super marque, peut très bien siphonner des voitures de Peugeot ou Citroën,
10:30 parce que c'est une marque en elle-même, et mettre à mal, justement, une des deux marques,
10:33 peut-être pas Peugeot, parce qu'ils vont très bien, mais Citroën.
10:35 - Mais ce n'est pas le même marché.
10:36 - Ce n'est pas le même segment, mais Cupra, ce n'était pas le même segment au départ.
10:39 - Donc, on ne sait pas comment ça va évoluer, suivant les dirigeants.
10:42 - Quand on a dit 7 marques, grosso modo, il y en a une ou deux qui vont disparaître.
10:46 - En plus, il ne faut pas oublier la clientèle historique des marques.
10:48 Je prends SEAT, ça a toujours été une clientèle, on va dire, plutôt 25-45, voire 50 ans,
10:52 qui était plutôt une clientèle jeune.
10:54 Si on fait le parallèle avec Citroën, Citroën a toujours eu cette image de marque,
10:58 qui était une clientèle un peu plus visissante.
11:00 Aujourd'hui, DS incarne justement ce nouveau souffle.
11:03 Il y a Peugeot et d'autres marques qui sont arrivées plus agressives,
11:05 avec des designs aussi plus contemporains.
11:07 Est-ce qu'ils ne vont pas guignoter des parts de marché ?
11:09 C'est Citroën qui va se retrouver en difficulté.
11:11 - Sur l'identité nationale, donc SEAT, c'était vraiment espagnol,
11:14 mais Cupra, ça fait toujours espagnol ?
11:16 - Alors, Cupra, c'est toujours espagnol, c'est ça.
11:19 - La cual est, la cupra !
11:20 - C'est Nantes 2018.
11:21 - Vamos !
11:22 - Il y a toujours cette identité-là.
11:23 On le retrouve dans le design des véhicules.
11:25 C'est quelque chose qui est assez latin, assez agressif,
11:27 qui parle vraiment en termes d'esthétique.
11:29 Maintenant, à eux de le faire perdurer,
11:31 et de le faire perdurer comme nous, on l'a connu, avec cette vraie vocation sportive.
11:34 Et pas se généraliser à un modèle classique.
11:37 - Est-ce que vous allez passer, vous, Cupra,
11:39 ou est-ce que vous allez passer sur une autre marque ?
11:42 C'est-à-dire que vous allez vous désolidariser ?
11:44 - Non, on restera sur Cupra, parce qu'il y aura toujours les anciens modèles qui existent.
11:47 Aujourd'hui, dans les meetings automobiles qu'on organise,
11:49 ou les road trips, on essaie justement de réorganiser
11:52 avec les différentes trans d'âge.
11:54 Et donc, on a des personnes qui ont 19 ans,
11:56 des personnes qui ont 50 ans, qui sont propriétaires de ces véhicules-là.
11:58 Donc, on restera sur ce créneau-là.
12:00 Maintenant, ça sera plus difficile pour nous,
12:02 pour certains membres du club, peut-être à l'avenir,
12:04 de faire entretenir ces véhicules dans le réseau Seat Cupra.
12:06 - Oui, c'est ça. Mais il va bien falloir, à un moment donné,
12:09 changer de marque, forcément.
12:11 Vous êtes tout jeune, il faut anticiper.
12:13 Est-ce qu'il y a une autre marque qui pourrait éventuellement,
12:16 en tout cas un autre constructeur, qui pourrait vous séduire ?
12:19 - Rappelons, Damien de Villières, que vous êtes le président du Seat Cupra Club.
12:23 - C'est un mauvais choix, ça.
12:25 - Ce n'est pas un choix, c'est vraiment...
12:27 - Je plaisante.
12:28 - Je ne vais pas dire un amour, mais il y a vraiment cette passion de l'automobile
12:30 que j'ai depuis diamant.
12:32 C'est vrai que cette marque-là, le fait qu'elle soit hyper accessible
12:34 depuis des années et des années, et qu'elle propose vraiment
12:36 quelque chose d'abouti sur le marché,
12:38 même si c'est des anciennes plateformes, ou des plateformes
12:40 éprouvées dans le groupe Volkswagen, quand vous achetez quelque chose,
12:42 c'est hyper fiable.
12:44 Le prix de l'entretien d'une Seat ou d'une Cupra
12:46 par rapport à une Volkswagen, une Audi ou même une DS,
12:48 c'est ultra raisonnable.
12:50 Demain, c'était vraiment ce côté hyper accessible de la marque
12:52 qui tendait la main à beaucoup.
12:54 On va essayer de faire perdurer ça.
12:56 On a des concessions qui suivent la marque.
12:58 Le groupe Atlantico et le groupe Vauban
13:00 qui nous suivent avec les membres.
13:02 On va essayer de voir avec eux comment l'avenir va se faire
13:04 avec la disparition de Seat,
13:06 même eux au sein de leur garage.
13:08 - Quel est vraiment le modèle emblématique de Seat ?
13:10 - C'était la question que j'avais en tête, toi aussi !
13:12 - Ah bon ?
13:14 - C'est vraiment en même temps.
13:16 - C'est fou, c'est fou.
13:18 - Dans les années 50, c'était la fameuse 600
13:20 qu'on a parlé, qui a mis Seat sur la route.
13:22 Dans les années 80, ça a été repris
13:24 par l'Ibiza, qui était vraiment le petit modèle
13:26 d'entrée de gamme qui était généraliste.
13:28 Aujourd'hui, c'est la Léone qui est vraiment le fer de lance.
13:30 Dernièrement, la TK qui a eu un vrai succès commercial
13:32 parce que ça a été la mode des SUV.
13:34 Et puis le design de la TK est repris de la Léone.
13:36 - Bon, celle-là, c'est fini.
13:38 - Malheureusement, oui.
13:40 - Et pourquoi, pardon, Weave ?
13:42 - L'évolution d'une marque, c'est passionnant
13:44 parce que ça échappe totalement à l'idée originelle.
13:46 On va prendre Dacia.
13:48 Dacia, au départ, c'était...
13:50 - Personne n'en voulait.
13:52 - Or, ça s'est imposé dans les quartiers plutôt chics
13:54 comme la deuxième voiture, c'était plutôt bien.
13:56 Et aujourd'hui, il y a un mur dans la marque Dacia.
14:00 Ils font des rassemblements avec des dizaines de milliers de personnes.
14:02 Des méga-concerts, et chaque année.
14:04 - C'est très étonnant, ça.
14:06 - Mais si vous leur demandez pourquoi, je pense qu'ils auront le même retour que nous.
14:08 C'est le côté accessible de la marque.
14:10 - Que ce soit en termes de budget, ou en termes d'événements, etc.
14:12 - D'entretien.
14:14 - C'est pas quelque chose qui est réservé à...
14:16 - C'est la marque la plus achetée par les particuliers en France,
14:18 aujourd'hui, Dacia. Et c'est une voiture géniale.
14:20 - C'est hâte, les Espagnols en sont fiers.
14:22 C'est une fierté nationale.
14:24 - Allez-vous balader à Seat, en Espagne, et dans le chef de Seat.
14:26 - Il y a la ville de Léon, d'ailleurs, en Espagne, aussi.
14:28 - Tous les modèles, généralement, sont repris d'une ville espagnole.
14:30 Ibiza, Toledo, etc.
14:32 - Léon, grand club de handball.
14:34 J'y ai fait quelques matchs.
14:36 - Ça permet de connaître la géographie générale.
14:38 - Aujourd'hui, Seat, en Espagne, c'est l'équivalent, entre guillemets,
14:40 de notre Renault à nous, mais avec ce côté très fier.
14:42 Quand vous allez en Espagne, beaucoup roulent Seat,
14:44 parce que c'est la voiture, en partie, qui est produite là-bas,
14:46 mais c'est vraiment la voiture du peuple, entre 1950 et 1980.
14:48 - Est-ce que ce serait intéressant,
14:50 alors là, vous avez vu, la Renault 5 est reprise par Alpine,
14:52 est-ce que ça veut dire qu'à un moment donné,
14:54 peut-être que la Seat...
14:56 - Moi, j'ai du mal à comprendre,
14:58 de faire mourir une marque,
15:00 pour reprendre ses modèles,
15:02 et les faire revivre sous un autre nom.
15:04 Faire ce que fait Alpine, en allant chercher
15:06 l'ancienne R5 pour la mettre au nom d'Alpine,
15:08 laisser l'histoire Renault Sport.
15:10 Renault Sport, ça parle à tout le monde, aujourd'hui.
15:12 - Après, il y avait l'R5 Alpine, déjà, à l'origine.
15:14 - Oui, mais c'était une finition
15:16 avec un moteur particulier.
15:18 L'Alpine s'était fait connaître avec l'A110,
15:20 Renault avec l'R5 Turbo,
15:22 et pour moi, je trouve ça dommage
15:24 qu'on essaie de gommer ça,
15:26 plutôt que d'essayer de rebonger...
15:28 - On reçonnait des jeux d'Alpine, il y a une semaine, qui pensaient pas ça.
15:30 Mais d'ailleurs, c'est comme en musique, on reprend des vieux tubes, aussi.
15:32 - On parle d'Alpine, Anthony Nolabat,
15:34 qui a fait le New Impulse, chez Cupra,
15:36 vient d'arriver chez Alpine.
15:38 - Vous savez, en musique, on dit "Qui a vendu, vendra",
15:40 et une marque, elle a une puissance
15:42 qui peut revenir quelques dizaines d'années après,
15:44 avec la nostalgie.
15:46 - Il a un passé dans la musique, Yves Carrat !
15:48 - Oui, oui, oui !
15:50 - Merci beaucoup, Damien De Villiers,
15:52 d'avoir été avec nous, au président
15:54 de Seat Cupra Club, Île-de-France.
15:56 Vous restez avec nous, vous continuez avec nous.
15:58 On va le garder, Yves Carrat, parce qu'on l'aime bien,
16:00 porte-parole de Mobilité Club, France.
16:02 Et en plus, on a plein de trucs
16:04 à vous dire, comme à chaque fois,
16:06 et on va revenir dans un instant...
16:08 - Vous avez des questions très intéressantes, je suis certain.
16:10 - Vous en avez une, elle est passée, donc vous pouvez vous endormir.
16:12 - Non, non, il y en a d'autres, il y en a d'autres.
16:14 - Mais il a de la valeur, Carrat, bien sûr !
16:16 - T'es hébert pour voir ?
16:18 Ah oui, c'est bien comme ça !
16:20 Le métier de la semaine, le garagiste, en un instant !
16:22 - Sud Radio, les vraies voies qui font bouger la France.
16:26 19h20,
16:28 les vraies voies qui font rouler la France.
16:30 - Et vous savez qu'on aime les voitures
16:32 avec Sud Radio, bien entendu.
16:34 On vous donne toutes les infos, tout ce qui sort,
16:36 tout ce qui continue, tout ce qui s'arrête.
16:38 On était avec Damien De Villiers...
16:40 - Ça s'en va et ça revient, ce fait de tout le péturier.
16:42 - Il y a quelques instants avec nous, le président de Seat Cupra Club,
16:44 on l'a gardé avec nous, Yves Carrat aussi,
16:46 porte-parole de Mobilité Club France.
16:48 On va y revenir sur Mobilité Club France.
16:50 On a changé de nom, et du coup, c'est intéressant
16:52 d'en parler.
16:54 Et on va parler du métier de la semaine,
16:56 le métier de garagiste. Et pour en parler,
16:58 Fabien Guimard est avec nous, directeur des réseaux
17:00 de réparation AD.
17:02 Bonsoir Fabien Guimard, merci d'être avec nous
17:04 en direction Sud Radio.
17:06 - Bonsoir à vous toutes et vous tous.
17:08 Je suis en direct de Marrakech.
17:10 - On va être obligés de raccrocher,
17:12 je suis désolée.
17:14 - Vous aviez déjà un nom de cycliste,
17:16 et en plus alors...
17:18 - Il est à Marrakech pour une raison spéciale,
17:20 c'est qu'il y a un grand rassemblement, en tout cas,
17:22 du groupe qui veut
17:24 changer pas mal de choses.
17:26 D'abord, le groupe AD, pour ceux qui ne vous
17:28 connaissent pas, et à mon avis, ils ont vécu
17:30 dans une cave pendant des années,
17:32 c'est combien de garages aujourd'hui ?
17:34 - Aujourd'hui,
17:36 c'est environ
17:38 2200 entreprises.
17:40 2200 entreprises
17:42 sur l'ensemble de la France,
17:44 à la fois garagistes, à la fois carrossiers.
17:46 - On rappelle que vous êtes un spécialiste
17:48 forcément de la pièce, aussi
17:50 de détaché, de la réparation
17:52 et effectivement de la carrosserie,
17:54 et là vous organisez un grand rassemblement
17:56 justement à Marrakech sur les enjeux
17:58 et l'avenir de la réparation auto,
18:00 puisque la mutation de l'automobile arrive,
18:02 et donc la mutation
18:04 des métiers de l'automobile est forcément
18:06 obligée de suivre.
18:08 - Oui, complètement. Aujourd'hui,
18:12 on organise un grand congrès,
18:14 on réunit 4000 personnes,
18:16 et en fait,
18:18 on donne une direction
18:20 à nos adhérents sur les enjeux de réparation.
18:22 Mais aujourd'hui, finalement,
18:24 le premier enjeu, c'est de pouvoir réparer
18:26 aujourd'hui pour mieux préparer
18:28 demain. Il y a beaucoup de choses aujourd'hui
18:30 autour de la décarbonation
18:32 du parc, autour des véhicules thermiques,
18:34 et bien sûr aussi au niveau de l'arrivée
18:36 des véhicules électriques.
18:38 - Ça veut dire, Fabien Guimard,
18:40 que là, à Marrakech,
18:42 vous avez fait venir tous vos garagistes,
18:44 c'est le grand rendez-vous ?
18:46 - Oui, on a majoritairement
18:48 l'ensemble de nos garagistes de France.
18:50 - Bon, véhicules thermiques et leur entretien,
18:52 ça change du tout au tout.
18:54 C'est quoi cette manifestation ?
18:56 C'est déjà, on donne
18:58 des astuces ou on sensibilise ?
19:00 - Non, on parle déjà
19:02 de l'enjeu de la mobilité abordable
19:04 pour le citoyen qu'on sommes,
19:06 c'est-à-dire réparer les véhicules.
19:08 - Alors, vous êtes avec nous,
19:10 Fabien Guimard.
19:12 Ce qui est important, Yves Carrat,
19:14 quand on le récupère, c'est aussi de dire
19:16 qu'aujourd'hui, les garagistes, il va falloir les former.
19:18 L'électrique arrive,
19:20 l'hybridation arrive,
19:22 il y a une formation continue qui doit se mettre en place.
19:24 - Oui, complètement. C'est le grand écart, parce que d'une part,
19:26 il y a un parc qui vieillit,
19:28 un parc de voitures thermiques, donc ils doivent quand même
19:30 toujours les réparer, et de plus en plus.
19:32 Et d'autre part, on veut nous faire croire
19:34 que l'électrique va remplacer
19:36 toutes les autres voitures thermiques.
19:38 Donc, eux, ils sont bien obligés de s'adapter
19:40 un petit peu quand même à cette électrique,
19:42 et tout le monde ne peut pas mettre les mains dans un moteur électrique,
19:44 évidemment. Il y a un problème aussi de réparation
19:46 suite à un accident. Alors, j'ai lu,
19:48 peut-être qu'ils pourront nous confirmer ça,
19:50 qu'à partir du moment où une voiture électrique avait eu
19:52 un accident, où les airbags s'étaient déclenchés,
19:54 ils ne la réparaient plus, parce qu'il y avait un risque
19:56 que les batteries soient endommagées.
19:58 Donc, ça peut être aussi un enjeu là-dessus. - On va revenir avec
20:00 Fabien Guimard. On se disait, il y a
20:02 quelques instants, les enjeux aussi,
20:04 forcément, c'est l'électrification
20:06 des voitures, ce qui va obliger à la formation
20:08 continue, parce que forcément,
20:10 tout le monde n'est pas forcément au fait
20:12 aujourd'hui. Ça aussi, ça fait partie
20:14 de ce que vous allez mettre en place
20:16 dans ce rassemblement ?
20:18 ...
20:20 Fabien Guimard, vous êtes avec nous ?
20:22 - Oui, vous m'entendez ? - Oui, oui, je vous entends.
20:24 - Oui, oui, j'ai eu un problème de vente de passe.
20:26 - Allez-y. Est-ce que l'électrification
20:28 et la formation continue est très importante
20:30 chez vous, ce que vous allez mettre en place ?
20:32 - Oui, bien sûr.
20:34 Déjà, un réparateur doit être habité,
20:36 ce qu'on appelle avec des habitations
20:38 hybrides électriques, pour pouvoir intervenir
20:40 sur un véhicule en toute sécurité.
20:42 Donc ça, c'est un point qui est essentiel.
20:44 Après, très clairement,
20:46 le parc classique, ce qu'on appelle les véhicules
20:48 thermiques, essence, diesel et autres,
20:50 a encore de belles années devant lui,
20:52 parce que même si la décarbonation
20:54 du parc est écrite
20:56 en 2035, pour vous donner un chiffre,
20:58 des véhicules thermiques
21:00 vont continuer à rouler jusqu'en 2050.
21:02 - Ça coûte plus cher de réparer une voiture électrique ?
21:04 - Alors, aujourd'hui, on n'a pas de métrique
21:08 très précise là-dessus.
21:10 Je vous donne une taille de parc. Aujourd'hui,
21:12 sur le parc Poulenc-Français,
21:14 93 à 94% des véhicules
21:16 qui roulent sont thermiques.
21:18 On a à peu près 5 à 6% de véhicules électriques roulants.
21:20 Donc on n'a pas de recul tellement
21:22 sur les enjeux de réparation.
21:24 - On vous rappellera,
21:26 Fabien Guimard,
21:28 parce que la connexion n'est pas bonne,
21:30 mais on vous réinvitera bien sûr pour évoquer
21:32 tous ces sujets, directeur de réseau de réparation
21:34 AD. Vous restez avec nous. Dans un instant,
21:36 on va poursuivre avec Yves Carrat,
21:38 nos invités, porte-parole de Mobility Club
21:40 France. C'est aussi un enjeu
21:42 de se transformer et d'imaginer
21:44 le jour d'après, et peut-être
21:46 par le prisme des visagers.
21:48 - C'est déjà demain.
21:50 - Vivement demain, qu'on sache
21:52 si vous avez été bons ce soir. A tout de suite.
21:54 - 19h20, les vraies voies
21:56 qui font rouler la France.
21:58 - Bienvenue dans les vraies voies qui font rouler
22:00 la France. Alors ça débat, ça débat,
22:02 ça débat, ça débat. Damien De Villiers
22:04 est avec nous, président de Seat Cupra Club
22:06 Île-de-France, et aussi bien entendu
22:08 notre ami Yves Carrat,
22:10 porte-parole de Mobility. - Notre ami, notre ami, on sait pas.
22:12 - Club France. - On verra ça.
22:14 - On verra ça. Et vous savez quoi, on va accueillir
22:16 tout de suite Olivier Binet,
22:18 cofondateur de Carros. - Bonjour. - Bonsoir, merci
22:20 d'être avec nous. Et on va revenir
22:22 sur cette mutation de Mobility Club
22:24 France. On change de nom,
22:26 et on s'ouvre finalement
22:28 non pas qu'à l'automobile,
22:30 mais peut-être à l'usager,
22:32 et de comprendre les besoins de l'usager.
22:34 - Oui, c'est l'automobile et tout le reste. Alors il y a
22:36 beaucoup, enfin il y en a quelques-uns en Europe
22:38 d'automobiles de club
22:40 qui ont déjà changé de nom, notamment en Espagne,
22:42 et qui ont intégré le terme
22:44 "mobilité". En fait,
22:46 un automobile club, on est centré
22:48 autour d'un objet, et la mobilité autour de la personne.
22:50 Alors c'est vrai qu'on a fait évoluer tous nos services,
22:52 pas seulement autour de l'automobile, mais
22:54 autour des trottinettes, même des
22:56 conseils, du vélo, donc voilà. Et vis-à-vis
22:58 de nos partenaires, c'est vrai qu'on est
23:00 un des partenaires avec des entreprises
23:02 prestigieuses et grandes. Il faut
23:04 introduire le mot "mobilité", c'est dans l'air
23:06 du temps. Ça change pas grand-chose dans les faits, parce que les Français
23:08 circulent toujours à 80% avec la voiture,
23:10 mais on a été peut-être
23:13 trop loin dans la voiture, et
23:15 voilà, il faut se recentrer autour de la personne.
23:17 Vous savez, dans les entreprises, on dit "il faut
23:19 se recentrer autour du client".
23:21 C'est un petit peu ça, autour de la personne.
23:23 Alors on est une association, donc
23:25 on n'a pas besoin de
23:27 faire ça, mais voilà, c'est autour de la personne
23:29 et pas seulement autour de l'objet, c'est l'air du temps.
23:31 - Vous existez depuis des années ! - 1900,
23:33 on a été créé en 1900, depuis plus de 120 ans.
23:35 - C'est marrant, je ne vous voyais pas si vieux, moi.
23:37 - Oui, oui, oui. - Cara, il a eu plusieurs vies !
23:39 - Ah oui, Botox, j'ai eu beaucoup de Botox
23:41 en 120 ans. - La question
23:43 aussi que l'on se pose, c'est
23:45 sur l'électrification, sur
23:47 plein de sujets,
23:49 sur ce que propose
23:51 l'État pour vous aider.
23:53 On a l'impression que les tarifs,
23:55 par exemple, pour prendre Tesla, c'est-à-dire
23:57 Tesla, les prix montent, les prix baissent.
23:59 Est-ce que, à quel moment, aujourd'hui,
24:01 et je me mets à la place des gens qui nous écoutent,
24:03 à quel moment je change ma voiture,
24:05 et à quel moment je me dis "je vais prendre une électrique".
24:07 Alors, les ZF, les zones à faible
24:09 émission... - Mobilité, c'est des feux M,
24:11 maintenant, ils ont rajouté "mobilité". - Voilà, "mobilité".
24:13 On s'est fermé
24:15 quand ? Avec des dérogations
24:17 pour qui ? Pourquoi ? Où ?
24:19 Moi, je me mets à la place de ceux qui arrivent
24:21 en bout de course de leur voiture, qui ont à peu près,
24:23 sachant qu'on garde une voiture à peu près 10 ans,
24:25 pour la plupart, à quel
24:27 moment on se dit "on change de voiture"
24:29 et qu'est-ce qu'on prend ?
24:31 J'ai la question la plus longue du monde. - On est à 3-4 heures, là ?
24:33 - Je ne sais pas ce que vous dites, c'était quoi, en fait, la question ?
24:35 - Il est peut-être trop long.
24:37 - Je vais être très factuel. - On y va, l'électrique ou pas ?
24:39 - Je vais être très factuel. - Ah bah ça, c'est bien.
24:41 - J'étais hier dans une concession avec
24:43 mon fils, qui veut changer de voiture.
24:45 Donc j'ai beaucoup discuté avec le
24:47 vendeur, toujours intéressant, une grosse
24:49 concession.
24:51 Je lui ai dit "vous vendez des électriques ?" Il me dit "oui, quand on a
24:53 des voitures électriques, d'occasion,
24:55 on n'en a pas beaucoup, elles partent assez rapidement, mais
24:57 comme deuxième voiture, bien évidemment".
24:59 C'était toujours une voiture thermique. C'était
25:01 dans une commune d'Île-de-France
25:03 assez riche, donc il pouvait avoir
25:05 une maison particulière, une recharge
25:07 dans la maison, et une deuxième voiture en électrique.
25:09 Le vendeur lui-même me dit "ça coûte
25:11 tellement cher, qu'il faut quand même avoir les moyens".
25:13 Voilà, ça c'est factuel. Et ils en avaient
25:15 très très peu dans la concession, il n'y avait
25:17 que des voitures... - Mais l'hybride,
25:19 c'est pas pareil, par exemple, l'hybride, parce qu'on sait pas...
25:21 - C'est très bien l'hybride, c'est génial l'hybride.
25:23 - Moi j'ai l'hybride, en première voiture.
25:25 - Oui, mais très bien. - Il y a plein de sortes
25:27 d'hybrides, il faut comprendre aussi.
25:29 - La micro-hydrodation, on oublie.
25:31 Il y a l'hybride classique,
25:33 c'est-à-dire qu'on a pas besoin de recharger, vous avez l'hybride
25:35 rechargeable, qu'il faut recharger,
25:37 sinon il y a 400 kilos de batterie en plus,
25:39 ça consomme beaucoup plus, et ça sert pas à grand-chose
25:41 de défiscaliser quand on est une entreprise, grosso modo.
25:43 Mais il faut s'en servir. Mais voilà,
25:45 qu'est-ce qu'on va acheter comme voiture ? Aujourd'hui,
25:47 moi j'ai même des copains qui me disent "tu sais quoi ?
25:49 Je vais retourner au diesel". Je l'entends beaucoup.
25:51 Parce que quand vous avez une voiture essence
25:53 après un diesel, que vous avez 30% de consommation
25:55 en plus, vous vous dites "ah là, ça fait un petit peu
25:57 cher quand même". Ou alors on a une voiture essence
25:59 et on passe au super-éthanol. - Vous dites que le diesel
26:01 n'est pas mort ? - Le brochet de l'éthanol ?
26:03 - Moi je dis que
26:05 malheureusement, on ne peut qu'être en critère
26:07 2 minimum avec un diesel,
26:09 mais que dans les
26:11 5, 7, 8 ans,
26:13 on pourra encore circuler en diesel, même en Ile-de-France.
26:15 - Et certaines marques l'ont fait, l'hybridation en diesel.
26:17 - L'hybridation en diesel, j'en parlais.
26:19 J'en parlais, parce que je parle beaucoup de voitures.
26:21 A midi, justement, aujourd'hui,
26:23 quelqu'un qui a une
26:25 grosse allemande en hybride diesel,
26:27 - C'est qui ? - Il parlait de sa voiture.
26:29 4 litres au 100. - On a des noms ?
26:31 - 4 litres au 100, je ne donne pas la marque.
26:33 4 litres au 100 avec un diesel hybride.
26:35 C'est génial, et ça peut être une très belle transition.
26:37 - Non, le mieux c'est le bioéthanol.
26:39 C'est français. - Le bioéthanol c'est aussi très très bien.
26:41 Avec le petit problème, c'est que quand vous passez
26:43 votre voiture essence, qu'à 10 ans,
26:45 qui est critère 3, au super-éthanol, au bioéthanol,
26:47 avec le boîtier homologué, on ne peut pas
26:49 changer le critère.
26:51 Ils sont en train de travailler sur le SNPAA.
26:53 - Bien branché, Cécile, bioéthanol quand même, non ?
26:55 - C'est une solution fabuleuse.
26:57 - C'est la solution fabuleuse. En plus, quand vous discutez
26:59 avec des revendeurs de voitures, quand vous mettez
27:01 un boîtier bioéthanol, déjà, vous avez l'essence
27:03 à 90 centimes, voire 1,01€.
27:05 - Mais elle n'est pas partout.
27:07 - Si, elle est partout.
27:09 - À côté de chez moi, je ne le vois pas.
27:11 - Il faut s'en parler, parce que la crise des carburants,
27:13 ils se sont vite rapatriés sur le bioéthanol.
27:15 - Et en plus,
27:17 à la revente, vous la revendez un petit peu mieux.
27:19 Puisque vous avez la possibilité
27:21 de choisir. Mais effectivement...
27:23 - Il n'y a qu'un seul boîtier, c'est ça ?
27:25 - Il y a des aides partout, dans toutes les régions.
27:27 À Paris, en Ile-de-France.
27:29 - Pas toutes les régions.
27:31 - Le gouvernement aide, mais pas toutes les régions.
27:33 - Oui, il y a la Sud, Région Sud,
27:35 Hauts-de-France, Région Est,
27:37 Ile-de-France.
27:39 - Et la Normandie devrait s'y mettre.
27:41 - Non, pas pour l'instant, mais en tout cas,
27:43 ils ne l'ont pas encore. - On y travaille.
27:45 - Il n'y a qu'une seule marque, malheureusement, qui est native,
27:47 avec des voitures, c'est Ford ?
27:49 - De première monte, entre guillemets.
27:51 - Avec une hybridisation en bioéthanol
27:53 et électrique. - Et j'en ai une,
27:55 c'est juste génial, quand vous faites le plein
27:57 à 50 euros, waouh !
27:59 - En fait, on n'a pas du tout aidé les auditeurs
28:01 de Sud Radio, on leur a dit "prenez tout,
28:03 parce qu'électrique, hybride, diesel..."
28:05 - Ça dépend de l'usage que vous allez en avoir,
28:07 on en revient toujours à l'usage. Si vous êtes un gros rouleur,
28:09 l'hybridisation diesel ou le diesel
28:11 peut être la solution sur des moteurs récents,
28:13 parce qu'ils sont équipés de filtres à particules, etc.
28:15 - Pas de blous.
28:17 - Si vous êtes sur des très courts trajets,
28:19 l'électrique peut être bien si vous pouvez recharger
28:21 le véhicule chez vous, etc. - On en parlera dans un instant,
28:23 avec Carousse et les courts trajets.
28:25 - Aujourd'hui, ce que les marques ont du mal
28:27 à mettre en place, c'est de s'adapter
28:29 à l'usage qu'on en a.
28:31 Si je prends mon cas, moi personnellement, je travaille
28:33 pour une société qui m'a disposition à un véhicule de fonction,
28:35 et je n'ai pas besoin d'un véhicule de fonction
28:37 5 places, H24.
28:39 Je pourrais très bien avoir un véhicule de fonction
28:41 type citadine la semaine pour aller faire les rendez-vous dans Paris,
28:43 et repasser chez le concessionnaire,
28:45 prendre un véhicule plus gros, quand j'ai des longs trajets
28:47 avec la famille ou avec des clients.
28:49 Ça, aujourd'hui, c'est une offre qui...
28:51 - N'existe pas. - N'existe pas encore.
28:53 - Oui, mais c'est compliqué, parce que l'offre, il faut qu'il y ait des milliers de voitures
28:55 disponibles le week-end, parce que tout le monde a voulu avoir
28:57 une voiture pour partir le week-end en même temps.
28:59 Comment font les loueurs, effectivement, il faut qu'ils s'adaptent.
29:01 - C'est une vraie question. Yves Carrat,
29:03 comment expliquer que
29:05 certaines marques comme Tesla
29:07 montent les prix, baissent les prix, montent les prix, baissent les prix ?
29:09 Pourquoi ?
29:11 - Attendez, je vais appeler Elon Musk et je vais lui demander.
29:13 Parce qu'il fait ce qu'il veut. - C'est le marché.
29:15 - C'est l'opportunité de marché.
29:17 - On oublie que... J'ai des copains qui ont des Tesla
29:19 en première voiture, parce que pour le coup,
29:21 c'est vraiment l'éclipsant qui confirme la règle.
29:23 C'est pas la voiture qui est une bonne voiture à la Tesla, c'est une bonne voiture,
29:25 etc. Mais c'est leur réseau de recharge.
29:27 Vous savez, toujours, vous avez le... - Et l'autonomie.
29:29 - Et l'autonomie, effectivement. Oui, mais l'autonomie
29:31 accompagne le réseau de recharge, on n'a pas peur qu'on l'empanne.
29:33 - Combien de kilomètres ? - Une Tesla, le minimum, c'est 400 km.
29:35 - 400 km. - Au moins.
29:37 - Ça fait 2 heures, sur l'autoroute, il faut quand même se recharger.
29:39 Mais ils sont sûrs de trouver une borne, libre,
29:41 avec la bonne puissance. Tout va bien.
29:43 Donc je peux acheter une Tesla. Et François Roudier,
29:45 qui est le responsable de communication de la
29:47 PFA, qu'on connaît bien,
29:49 Plateforme Automobile, m'a fait
29:51 une bonne analogie, il m'a dit "Tesla, qui est l'éclipsant
29:53 qui confirme la règle, va devenir un petit peu
29:55 l'Apple de la voiture. Voilà,
29:57 ce sera réservé, il y aura un univers,
29:59 il y aura tout ça." C'était une bonne image.
30:01 Et tout le reste, ce seront des voitures normales.
30:03 - Et rapidement, quelles sont les aides encore, aujourd'hui ?
30:05 - Il y a le bonus écologique
30:07 à quelques milliers d'euros, suivant vos revenus.
30:09 - 5 ou 6 000 euros.
30:11 - Voilà, vous pouvez...
30:13 Il y a pas mal d'aides. C'est un peu une jungle,
30:15 et je pourrais pas vous donner tout en détail.
30:17 - Mais c'est souvent en suivant les revenus, il faut vraiment ne pas avoir un gros revenu.
30:19 - Voilà. Et acheter une voiture
30:21 électrique quand on a peu de revenus,
30:23 ça veut dire avoir une voiture particulière, c'est pas évident.
30:25 - Pas convaincu. - Et ça dépend
30:27 où vous habitez, parce que si vous habitez dans une grande ville...
30:29 - Enfin, on a compris, il habite dans les quartiers riches, il l'a dit.
30:31 - Non, il a pas dit ça.
30:33 - Je vais chez des amis riches, et je vais chez des inconscients.
30:35 - L'abri fion de l'histoire !
30:37 - C'est un mauvais journaliste.
30:39 Allez, vous restez avec nous, dans un instant.
30:41 - Tu peux pas me laisser dire ça.
30:43 - Merci, merci. - Dans un instant,
30:45 on va parler d'automobiles,
30:47 mais d'automobiles qui se partagent.
30:49 Parce que ça, c'est intéressant aussi, sur les trajets courts,
30:51 vous avez la possibilité, si vous n'avez pas
30:53 forcément de transport en commun chez vous,
30:55 en tout cas de l'autopartage, c'est hyper intéressant.
30:57 - On rentre ensemble, ce soir. - On rencontre des gens,
30:59 et on peut croiser Frédéric Bandel.
31:01 Allez, à tout de suite.
31:03 - Sud Radio, les vraies voies qui font bouger la France.
31:05 19h20, les vraies voies qui font rouler la France.
31:09 - Les vraies voies qui font rouler la France
31:11 jusqu'à 20h avec Frédéric Bandel.
31:13 On parle automobile,
31:15 et on parle automobile qui se partage.
31:17 - Nos invités sont restés.
31:19 - Oui, ils sont restés. - On rappelle Yves Carrat,
31:21 porte-parole de Mobilité Club France.
31:23 - On lui était pas obligé.
31:25 - Si, si, si, si, parce que quand même...
31:27 - C'est marrant, je commence à le détester.
31:29 - Et puis Damien De Villières,
31:31 président de SEAT Group A Club Île-de-France.
31:33 - Voilà, et puis Olivier Guinet,
31:35 qui nous a...
31:37 enfin, pas du tout...
31:39 - Oui, nous rejoint.
31:41 - Merci, et merci au corps fondateur de Carrozz.
31:43 Bonsoir, merci d'être avec nous.
31:45 Encourager la mobilité, partager sur les trajets,
31:47 domicile, travail, ça c'est le fer de lance
31:49 de cette application.
31:51 On va revenir sur le départ,
31:53 2014.
31:55 Donc, vous êtes un peu visionnaire
31:57 quand même sur ce covoiturage,
31:59 parce que qui pensait à ça il y a quelques années ?
32:01 - Le covoiturage fonctionnait super bien
32:03 sur les trajets de longue distance en 2014,
32:05 ça a commencé à marcher très bien, donc on s'est posé la question
32:07 est-ce qu'on peut adapter ça au trajet du quotidien
32:09 pour faire 10, 15, 20, 30, peut-être 50 km
32:11 pour aller au travail.
32:13 Et pour adapter ça, en fait, on a créé
32:15 un outil qui permet de covoiturer avec des gens
32:17 différents à des heures différentes en fonction des jours.
32:19 Il est hors de question de vous obliger
32:21 à rentrer dans une sorte de routine
32:23 où vous allez devoir covoiturer
32:25 tous les matins, tous les soirs avec la même personne.
32:27 En gros, c'est pour ça que ça ne marchait pas.
32:29 - Changer de partenaire, c'est un peu ça.
32:31 - Un petit peu.
32:33 - L'application va faire en sorte de vous trouver
32:35 des gens qui sont au plus proche de vos habitudes,
32:37 de vos itinéraires et de vos horaires.
32:39 Mais c'est facile de convaincre les utilisateurs
32:41 de donner des infos
32:43 un peu personnelles quand même.
32:45 - En fait, ils nous les donnent à nous, leurs infos personnelles,
32:47 mais justement, on ne les donne pas aux autres utilisateurs
32:49 puisqu'on va vous proposer des points de rencontre
32:51 et de dépôt, ce qui fait qu'on garantit
32:53 complètement l'anonymat
32:55 de vos informations personnelles.
32:57 Mais en revanche, c'est hyper important de bien comprendre
32:59 quels sont vos itinéraires, vos horaires, etc.
33:01 Parce qu'en gros, ça vous permet dans l'appli
33:03 de trouver automatiquement des gens
33:05 dans une heure, deux heures, qui vont pouvoir vous ramener chez vous
33:07 ou des gens que vous allez pouvoir faire monter dans votre voiture.
33:09 Et tout ça, ça fait beaucoup d'économies.
33:11 Et donc, c'est pour ça que les gens covoiturent.
33:13 - Et c'est subventionné par les collectivités.
33:15 - Oui, c'est ça que j'allais dire.
33:17 - C'est intéressant. - Bien sûr.
33:19 - C'est subventionné par les collectivités. En moyenne, nos utilisateurs économisent
33:21 200 euros par mois.
33:23 On parle de plus de 1000 euros par an. Ça change la donne pour énormément de gens.
33:25 Et on a beaucoup tapé
33:27 sur les automobilistes parce que
33:29 la voiture, ça pollue, etc.
33:31 Mais la réalité, c'est que 80% des gens doivent se déplacer
33:33 en voiture pour aller bosser.
33:35 Et donc, on s'adresse à tous ces gens
33:37 en France. Ils sont un peu plus de 800 000
33:39 maintenant sur notre application,
33:41 qui doivent aller travailler
33:43 à 20 km, 30 km.
33:45 L'essence leur coûte très cher. Et oui, certes,
33:47 ils polluent, mais justement, ils ont bien envie
33:49 de pouvoir partager leur véhicule
33:51 tant que ça n'apporte pas des contraintes.
33:53 Et donc, c'est ça tout l'objectif. C'est de gérer la solution
33:55 pour qu'elle soit non contraignante.
33:57 - La solution aussi, c'est de faire en sorte qu'il y ait moins de voitures
33:59 sur les routes en même temps. Et donc,
34:01 de partager. Il y a combien aujourd'hui de sièges ?
34:03 On parlait de 40 millions de sièges
34:05 libres quotidiennement.
34:07 - Oui. On est plutôt à 100 millions de sièges
34:09 libres, en fait, parce que vous avez
34:11 tous les actifs français qui vont se déplacer en voiture.
34:13 Donc, 80% de ceux-là se déplacent en voiture.
34:15 Et en moyenne, ils sont 1,1 par voiture.
34:17 Donc, vous avez des sièges libres partout.
34:19 Typiquement, en Ile-de-France, on dit que le réseau
34:21 routier est saturé parce qu'il y a des embouteillages
34:23 partout. La réalité, c'est que le RER A
34:25 est saturé, lui, parce que vous avez effectivement
34:27 il est impossible de remettre
34:29 des trains supplémentaires et ils sont bondés
34:31 aux heures de pointe. Mais l'autoroute
34:33 A6 n'est pas vraiment saturée, quand on y pense.
34:35 Vous avez une réserve de sièges
34:37 libres qui est monumentale. Et donc,
34:39 il faudrait qu'on arrive à exploiter
34:41 ces sièges libres plus. - Vu dans ce sens-là,
34:43 parce que là, aujourd'hui, ils vont trafiquer dans le sens de l'exit.
34:45 - Il y a une réserve de mobilité pour rajouter encore
34:47 beaucoup de gens sur cette autoroute.
34:49 - Mais on peut faire plus que deux par voiture aussi !
34:51 - À partir du moment où on rajoute du monde.
34:53 - On peut faire plus que deux par voiture !
34:55 - Chez nous, c'est 2,4 personnes en moyenne par covoiturage.
34:57 Donc, si vous arrivez à transitionner
34:59 les gens de 1,1 à 2,6,
35:01 vous allez voir qu'au bout d'un moment,
35:03 on va s'apercevoir qu'effectivement,
35:05 cette route n'est pas saturée.
35:07 - J'aimerais bien voir la personne qui fait 0,4.
35:09 - Elle prend pas beaucoup de place !
35:11 - Ce qui était important aussi
35:13 de dire que forcément, on parle de métropole,
35:15 on parle de transport en commun,
35:17 c'est pas le lot de
35:19 beaucoup de gens dans la ruralité.
35:21 Et là, c'est vraiment l'idée de génie, finalement.
35:23 - Ce qu'il faut réussir à faire,
35:25 c'est que, je sais pas si c'est une idée de génie,
35:27 en tout cas, elle fonctionne de mieux en mieux,
35:29 mais il faut toujours aller chercher des Français
35:31 pour les convertir au covoiturage.
35:33 - Qu'est-ce qui gêne, pardon ? C'est la peur ?
35:35 - Alors, c'est...
35:37 - C'est sur qui on va tomber, quand même.
35:39 - Oui, mais il y a des idées reçues, si vous voulez,
35:41 sur le fait que vous allez être...
35:43 ça va venir avec beaucoup de contraintes, vous allez être obligé
35:45 de covoiturer à peu près à la même heure, toujours avec la même personne, etc.
35:47 L'objectif, c'est de faire en sorte
35:49 d'avoir un système qui vous permette
35:51 de covoiturer plusieurs fois dans la semaine
35:53 avec une personne donnée, mais pas forcément le mercredi
35:55 parce que vous travaillez pas ou vous êtes en télétravail,
35:57 de garder cette flexibilité.
35:59 Et en fait, ce qui est le plus compliqué,
36:01 c'est de réussir à faire sauter
36:03 le pas aux gens, à leur donner envie
36:05 de télécharger l'application,
36:07 de tester une première fois,
36:09 et on en arrive même à des extrémités
36:11 "assez importantes", c'est que l'État
36:13 nous soutient pour carrément accorder un chèque
36:15 de 50 euros à toute personne
36:17 qui réalise son premier covoiturage sur Caros.
36:19 Dès votre premier covoiturage,
36:21 vous avez 50 euros sur votre compte en banque
36:23 pour vous montrer
36:25 comme c'est facile de covoiturer avec des gens
36:27 et comme finalement, ça n'apporte pas
36:29 ces contraintes-là,
36:31 et vous pouvez le faire de manière très aisée.
36:33 - On a le droit un petit peu comme
36:35 les sites où on donne
36:37 son avis sur tel ou tel hôtel,
36:39 parce qu'on peut tomber sur quelqu'un qui conduit
36:41 dangereusement, quelqu'un qui est fumeur...
36:43 - On a déjà fait plus de 7 millions de covoiturages,
36:45 donc toutes ces personnes
36:47 ont déjà été "notées",
36:49 il y a des avis, comme sur toutes les plateformes
36:51 de consommation collaboratives de tout type.
36:53 Donc effectivement, vous allez avoir en moyenne
36:55 18 personnes qui peuvent covoiturer avec vous,
36:57 et là-dedans, vous avez des gens qui ont déjà fait
36:59 des centaines ou des milliers de covoiturages.
37:01 C'est comme ça qu'on arrive à rassurer,
37:03 et c'est vrai qu'il y a 9 ans, c'était plus compliqué
37:05 pour nos premiers utilisateurs. Maintenant, plus on en a,
37:07 plus on a des gens
37:09 avec des très bonnes notes,
37:11 avec des notes aussi de personnes
37:13 différentes.
37:15 Et puis ensuite, on s'aperçoit que comme c'est très local,
37:17 on va s'apercevoir
37:19 que les premières personnes qui peuvent covoiturer
37:21 avec vous, donc qu'on va vous proposer, sont des gens
37:23 qui travaillent dans votre entreprise, ou dans l'entreprise
37:25 d'en face. Donc même si vous ne les connaissez pas,
37:27 vous pouvez quand même imaginer
37:29 que ça vous rassure
37:31 un minimum sur le fait que ce sont des gens
37:33 qui sont dans votre écosystème.
37:35 - Les profils, pardon.
37:37 - Les 50 euros que le gouvernement
37:39 vous a donnés, c'est en plus
37:41 des 100 euros qui étaient donnés sur les courtes
37:43 et les moyennes distances ? - Exactement.
37:45 C'est 50 euros sur le premier
37:47 covoiturage, et c'est 50 euros de plus sur
37:49 le dixième covoiturage. Ça fait
37:51 100 euros en tout. Et en fait, quand vous avez
37:53 ces 100 euros-là, vous êtes déjà à 10 covoiturages,
37:55 vous vous apercevez que vous avez fait la moitié de votre mois
37:57 de covoiturage, et vous êtes en route pour un deuxième
37:59 100 euros, qui sont les 100 euros que vous économisez
38:01 grâce à votre covoiturage,
38:03 et que vous allez économiser tous les mois.
38:05 - Il n'y a que l'argent qui vous intéresse, Yves Carrat, c'est fou.
38:07 - Tu as déjà le nom.
38:09 - En fait, la voiture coûte 6 000 euros en moyenne par an,
38:11 il faut avouer que c'est important.
38:13 - Le profil, on imaginait
38:15 que c'était très étudiant,
38:17 très jeune, et que finalement, aujourd'hui,
38:19 ça s'étoffe un petit peu ?
38:21 - 32 ans en moyenne. Donc,
38:23 le gros de nos utilisateurs, on va avoir entre
38:25 18 et 45-50 ans.
38:27 C'est vrai qu'après, on a de moins en moins de monde,
38:29 mais comme nos utilisateurs
38:31 vont vieillir, comme nous tous,
38:33 ils vont faire grandir,
38:35 augmenter l'âge moyen,
38:37 mais c'est vrai qu'on embarque cette génération
38:39 plutôt de 20-30-40 ans.
38:41 - Justement, on a 50 secondes, la question, évidemment,
38:43 tout le monde se pose, il y a des histoires d'amour qui se créent,
38:45 là, ou pas ? - Il y a toutes sortes d'histoires,
38:47 merci de poser cette question, parce qu'on a parlé d'argent,
38:49 on a parlé d'écologie, mais en fait,
38:51 c'est l'amour dans tout ça.
38:53 Quand les gens nous appellent sur le service
38:55 utilisateur, on a souvent des histoires très sympas,
38:57 et ils nous expliquent qu'ils ont fait
38:59 plein de copains, que certes, ils payent plus leur essence,
39:01 mais en réalité, ils se font des barbecues
39:03 avec des nouveaux copains, et effectivement,
39:05 on a aussi plein d'histoires,
39:07 de tous types, et on a des messages très mignons
39:09 de gens qui se marient avec des gens qu'ils ont rencontrés
39:11 sur Carrosse, ou qui nous envoient des photos
39:13 de bébés Carrosse. - Il y a un peu de jalousie
39:15 pour les gens mariés, est-ce que vous vous laissez
39:17 votre mari y aller en covoiturage,
39:19 Cécile, ou pas ? - Je ne sais pas, je...
39:21 - Ah, dites-le !
39:25 - J'ai plein de mari, moi, vous savez,
39:27 je suis une animatrice télé, donc...
39:29 - Nous sommes nombreux ! - Laissez penser le mythe !
39:31 J'imagine qu'avec CEAT,
39:33 quand vous avez une communauté CEAT,
39:35 covoiturage, pas covoiturage ?
39:37 Damien ? - Covoiturage,
39:39 on peut le faire, on le fait quand on fait des déplacements,
39:41 là, le prochain déplacement qui est le 11 juin, on part en Suisse,
39:43 rejoindre un autre groupe, et on sera plusieurs
39:45 par véhicule, effectivement. - Merci beaucoup
39:47 Damien de Villières d'avoir été avec nous, président de CEAT
39:49 Coupra Club, île de France,
39:51 merci, on remerciera bien sûr
39:53 Fabien Guimard qui était avec nous de
39:55 Réparation AD, merci beaucoup
39:57 aussi Yves Carab, on aime beaucoup, porte-parole
39:59 de Mobilité Club France,
40:01 et merci à notre nouveau
40:03 meilleur ami, Olivier Binet,
40:05 nos trois meilleurs amis d'ailleurs, cofondateur
40:07 de Carros, qui était avec nous,
40:09 et merci beaucoup Frédéric Brindel. - Merci, à demain !
40:11 - Vous n'avez été aucune utilité,
40:13 c'est fou, c'est fou, mais rien, il a rien fait !
40:15 - Oui, enfin j'ai pris des rendez-vous, là,
40:17 pour le covoiturage. - Et merci beaucoup à notre équipe,
40:19 Benoît, voilà, tout le monde se reconnaît.
40:21 - Benoît Goutor, le réalisateur, ouais.
40:23 - Justine et Aude, et on se retrouve demain
40:25 dans un instant, c'est Yvan Cujus,
40:27 et on va parler à Arjen aussi, on se retrouve
40:29 à 17h demain, passez une belle soirée, salut, à demain.

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