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L'édito de Mathieu Bock-Côté : «Le Pape François, promoteur de l'immigration massive»
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02/05/2023
Dans son édito du 02/05/2023, Mathieu Bock-Côté revient sur [thématique de l'édito]
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Tout est ensemble, ce n'est pas surprenant chez lui.
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C'est de la charité chrétienne.
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Ah oui, ils appellent ça comme ça.
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Expliquez-nous.
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Reprenons les étapes de son raisonnement.
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En Hongrie, le pape François nous dit
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« Il est triste et douloureux de voir les portes fermées,
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les portes fermées de notre égoïsme envers ceux qui marchent chaque jour à nos côtés,
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les portes fermées de notre indifférence à ceux qui sont dans la souffrance et la pauvreté.
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S'il vous plaît, ouvrons les portes ! » dit-il à Viktor Orbán et plus largement aux Européens.
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Il faut donc comprendre que pour le pape François,
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l'Europe en ce moment ne reçoit pas assez de migrants
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et n'est pas assez accueillante à leur endroit.
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Pour le pape François, l'Europe est un continent fermé, forteresse,
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qui n'est pas assez accueillant.
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Premier élément, je reviendrai.
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Ça donne des envies de laïcité de temps en temps.
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Qu'il s'occupe du gouvernement de Mozart.
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Vous aussi, Charlotte.
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On s'occupera de nos remparts.
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Envie de laïcité.
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Ensuite, les croyants dans le Christ mettent à la première place la charité qui unit
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et non pas les différences historiques, culturelles et religieuses qui divisent.
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Je reviendrai parce que c'est intéressant.
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Le pape François, qui a un rapport trouble à la logique,
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dit le contraire quand on parle d'autres peuples.
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Mais je poursuis.
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Il poursuit.
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Il poursuit, on le dit à sa manière, finalement, le migrant au visage christique.
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Je cite le passage dont vous m'avez parlé, qui est assez remarquable.
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Il invite, en fait, il nous dit, les villages d'Europe sont souvent vides.
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Donc, on va demander aux migrants de les repeupler.
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Je cite.
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Il y a un autre problème qui est lié à la migration, c'est le taux de natalité.
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Il y a des pays comme l'Italie et l'Espagne qui ne font pas d'enfants.
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Et l'année dernière, j'ai pris la parole lors d'une rencontre des familles sur cette question.
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Et récemment, j'ai constaté que le gouvernement italien et d'autres gouvernements
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en parlaient également.
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La moyenne italienne est de 46 ans.
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En Espagne, c'est encore plus élevé.
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Et il y a les petits villages déserts.
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Un programme migratoire, mais bien porté, reprenant le modèle que certains pays ont fait
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adopter en matière de migration.
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Je pense, par exemple, à la Suède, peut aussi aider ces pays qui ont un faible taux de natalité.
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Donc, le pape François, je ne pense pas trahir sa pensée, nous explique qu'il propose
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une substitution programmée de population, et en faisant en sorte que les populations
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européennes ne se reproduisent pas assez, on trouve un principe de substitution chez
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les populations venues d'ailleurs.
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Ça fait penser à Calax, soit dit en passant.
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C'est-à-dire cette idée qu'il faut généraliser.
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La population n'est plus suffisante, les êtres humains, on passe, ce que j'appelle
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moi, la diversité des peuples à l'interchangeabilité des populations.
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Et le pape, à travers tout ça, nous dit, eh bien, les différences, les identités,
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c'est dépassé, laissez ça de côté, ce n'est plus pour notre temps.
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Mais ça a l'air généreux, ça a l'air normal, ça a l'air l'amour des uns pour
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des autres.
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Est-ce que le pape François n'a pas raison de demander au peuple de ne pas s'enfermer
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dans leurs différences ?
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Alors, le pape François nous dit que les peuples ne doivent pas s'enfermer dans leurs
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différences.
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Sauf que, mars 2023, le pape François, parlant des peuples indigènes, avec leur culture…
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Indigènes ?
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Oui, des peuples indigènes, qui ont un statut particulier pour lui.
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Avec leur culture, leur langue, leur tradition et leur spiritualité, il est vite allé
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respecter leur dignité et leurs droits en ayant conscience que la richesse de notre
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grande famille humaine consiste précisément dans sa diversité.
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Alors là, mon cerveau, il fait « boom », il ne comprend plus, il y a quelque chose
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qui ne fonctionne pas.
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Donc, si je comprends bien la logique, puis en plus, il nous explique que ce sont des
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peuples indigènes qui ont un rapport originel à la nature.
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Ils ont une forme de supériorité morale chez eux parce qu'ils sont en harmonie avec
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la Terre, à la différence des peuples européens qui, eux, auraient saccagé la planète.
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Donc, il y aurait une forme de hiérarchie des peuples, et cette hiérarchie se juge
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dans leur rapport à la nature, et certains ont le droit de conserver leur identité,
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et d'autres n'ont pas le droit de la conserver parce que leur identité serait dégradée.
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C'est-à-dire, c'est une forme de hiérarchisation des peuples.
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Certains ont le droit de garder leur identité, d'autres pas.
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Il devrait y avoir un nom pour ça, mais il ne me vient pas à l'esprit.
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Ensuite, ce qui est valable pour les peuples indigènes n'est pas valable pour les peuples
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européens.
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C'est-à-dire que les personnes, du point de vue du pape François, des peuples européens
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qui sont restés dans leur pays depuis des milliers d'années ne sont pas des peuples
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indigènes ou autochtones chez eux.
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C'est intéressant.
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Probablement qu'en Italie, ils diraient que les seuls véritables indigènes sont les
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étrusques.
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Après ça, ce sont les migrants.
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Ça m'intéresse quand même comme point de vue.
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Alors, il y a à travers ça, évidemment, la pensée du pape François, qui est une pensée
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globalement hostile à l'Europe, quoi qu'on en dise.
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Parce qu'à l'Europe, c'est une espèce de basculement.
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Benoît XVI avait cette idée.
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Il s'inquiétait beaucoup de la déchristianisation de l'Europe.
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Il disait que l'Europe qui se déchristianise n'est plus l'Europe.
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Mais il sait qu'il était aussi, bien qu'il ne le disait pas dans ses termes, de ce qu'on
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pourrait appeler la déseuropéanisation du christianisme.
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Et je pense qu'avec le pape François, on est avec cette espèce de déseuropéanisation
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du christianisme.
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Un christianisme qui, pour devenir véritablement universel, pour véritablement embrasser l'ensemble
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de l'humanité, doit sacrifier son berceau historique, doit sacrifier le continent qui
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en a fait presque un principe de civilisation, doit sacrifier le continent qui en a fait
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une identité culturelle bimillénaire.
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Pour que le christianisme devienne véritablement universel pour le pape François, il doit,
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d'une certaine manière, rompre avec l'héritage de l'Europe.
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Et tout ce qu'on va tolérer comme identité pour les Européens, c'est ce principe d'accueil
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infini de la différence.
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C'est singulier.
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Vous devez accueillir la différence de l'autre, mais à partir de quelle position qu'elle
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a vôtre ? Est-ce que vous avez votre propre différence ? Non ! Parce que vous ne devez
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pas vous y enfermer.
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Donc pour s'ouvrir à la différence de l'autre qui est essentielle, vous devez gommer votre
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propre différence et ne conserver du christianisme qu'un principe d'accueil universel qui vient
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abolir les frontières, qui vient abolir les pays, qui vient abolir les cultures, qui
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vient abolir les patries.
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Je vous l'ai dit, tout cela me donne un féroce désir de laïcité que le pape François,
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si ça l'intéresse, cherche à convertir les âmes.
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Je crois comprendre que ça ne l'intéresse pas beaucoup.
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Mais si ça pouvait l'intéresser, tant mieux.
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Pour le reste, on s'occuperait de nos remparts et de nos cités.
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Gardez un peu de foi.
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Charlotte, votre regard, ensuite, marque rapidement, très rapidement.
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En trois secondes, je dirais simplement qu'en effet, l'Église me l'a donné pour père,
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mais elle m'a aussi donné l'immense liberté de pouvoir être en désaccord avec mon père.
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Voilà.
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Mais c'était extraordinaire, pardon.
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Le laïc.
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Le laïcard.
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Le pape dit « Vive l'animisme », parce que ces peuples indigènes, leur culture qui
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les dénigre, c'est l'animisme.
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Alors si c'est l'animisme qui domine, adieu Jésus, adieu Dieu, puisque ce sont les forces
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de la nature qui nous gouvernent et on en appellera aux esprits.
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Vous savez, quelquefois, c'est difficile.
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Pour les catholiques, je crois que c'est assez difficile de l'être, parce qu'il
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faut l'être malgré ce qui est devenu l'Église, malgré le pape, malgré ce que devient le
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pape.
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De ce point de vue, leur foi est absolument admirable.
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(Générique)
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