ADEPTE Porte

Alors voilà, ça a débuté comme ça, c'était tout bien là, devant une porte, à cause d'elle. Sûr de sûr, je me suis retrouvé dans du lointain, même en pas forme de ville ou si, une moitié, pis non, un quart, pas plus. Ah non rien de télé hygiénique celle là, bien trop de tristesse dans sa nature, ça suintait rien qu'en regardant son plan, avant même d'y avoir foutu un ongle. Le genre on y passe et on s'y arrête jamais oh grand jamais ou si, là un œil et de belles réflexions de l'intelligence nous prennent et nous voilà pendu à un cours d'esthétique noir et blanc pour que de l'émotion bien emballée nous avale alors qu’en fait, un pédiluve avant la civilisation, pas plus. Donc moi là, tout là dedans, avec cette grosse froidure qui brise et accable la moindre entreprise. Dans ce décor qui laisse patraque toute imagination c'est bien là, c'est bien là que Porte fit sa superbe! Ah si! Venue d'une maisonnette ou plutôt la moitié, plutôt un quart, oui un quart de maisonnette. C'est bien là que Porte toute grande qu'elle était vint mouiller ses contours d'un halo bien rond, ah si! Un halo de chaleur tout emprunté au meilleur des grille-pain. C'était bien la présentation d'un monde qu'existe pas, ou à moitié, ou plus du tout, enfin, c'était du là bas improbable qui, subitement là, devient bien plus que Porte à ouvrir fermer. Ah si! Et là, elle s'articule, s'arrache pour des glissades de chaleur qui là, bien pleine, offre toutes les chaumières. Alors moi je tends, tends le bras pour m'y voir et la destituer du ouvrir fermer. Du condensé, tout le bouillon du geste, de la chaire et de la chose, c'est bien là, c'est l'évènement de les rennes blancs.