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  • 27/04/2023
Le chef du service politique d'Europe 1, Louis de Raguenel, sur la présence d'Emmanuel Macron lors de la finale de la Coupe de France samedi soir, dans Punchline : «Il y a un vrai risque d'envahissement de la pelouse [...] Les policiers craignent les banderoles et les supporters ultras qui ont prévu d'entrer en masse au Stade de France avec des engins sonores et pyrotechniques». 

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Transcription
00:00 Mais il va y aller, c'est sûr.
00:01 Il va y aller.
00:02 Il y a clairement un sujet de sécurité.
00:03 Nous, on a pu consulter la note des services d'enseignement
00:07 qui explique très clairement qu'il y a un vrai risque d'envahissement
00:10 de la pelouse, parce que le président se rendra sur la pelouse à deux reprises.
00:14 Au début, pour saluer les deux équipes et puis à la fin,
00:17 pour féliciter le capitaine de l'équipe gagnante.
00:20 Et donc, la crainte, c'est que la pelouse soit envahie à ce moment-là.
00:22 Avec en plus, il y a beaucoup de supporters ultra, il y a plein de sujets.
00:26 Il y a Emmanuel Macron et après, il y a les risques de violence autour du match.
00:29 Le match chez Toulouse Nantes, c'est ça ?
00:31 Absolument, absolument.
00:32 Vous connaissez les deux équipes ?
00:33 Mais absolument, c'est Nantes et Toulouse pour le club.
00:36 Non, non, parce qu'en plus...
00:38 C'est à dire qu'on pourrait avoir un cordon de CRS tout au long de la pelouse ?
00:41 Alors, il y aura 24 unités de force mobile.
00:43 C'est l'équivalent de deux fois...
00:44 Dans l'enceinte ?
00:45 Normalement, non.
00:46 Mais normalement, il y a un exclusif de sécurité interne.
00:48 Bon, après, la police peut...
00:51 Alors, ça nécessite des accords.
00:52 Il y a des protocoles avec le Stade de France.
00:54 Normalement, ils ne rentrent pas.
00:55 Mais voilà, il y a 24...
00:56 Il faut imaginer aussi que le président reste en tribune,
00:58 qu'il n'aille pas sur la pelouse.
01:00 Le plus important...
01:00 Ah bah donc, c'est une défaite, là.
01:01 Alors, il ne faut pas y aller.
01:02 Il y aura les banderoles...
01:03 Il ne faut pas y aller.
01:04 Non, mais il dira que c'est pour une question de sécurité.
01:06 Ce que craignent les policiers, c'est...
01:07 Bon, rentrez dans les mots, rapido.
01:08 Donc, il y a les banderoles.
01:09 Il y a le fait aussi que les supporters ultra qui ont déjà prévu,
01:12 et donc, ça a été intercepté par les policiers,
01:14 de rentrer en masse dans le Stade de France
01:17 avec ce qu'ils appellent des engins sonores et pyrotechniques,
01:19 donc des engins qui font du feu.
01:21 Les policiers vont se fouiller et saisir.
01:23 Eh bien, il y a un risque qui est pointé,
01:25 justement, de ne pas être en mesure
01:27 de pouvoir faire toutes les palpations de sécurité.
01:29 Et donc, il y a un sujet d'image pour Emmanuel Macron.
01:33 Il y a un sujet politique pour Gérald Darmanin,
01:36 puisque la dernière fois qu'il y a eu un événement au Stade de France
01:39 avec un peu de retentissement,
01:41 eh bien, c'était le problème des fameux hooligans anglais.
01:44 Sous-titrage Société Radio-Canada
01:47 [SILENCE]

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