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Avec Michel Biero, directeur exécutif de Lidl France
France Inter
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15/04/2023
Michel Biero, le patron de Lidl en France, était l'invité d'On n'arrête pas l'éco sur France Inter, samedi 15 avril.
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00:00
Et en France, l'inflation fait un peu plus que prévu, à 5,7%.
00:03
Ça c'est le chiffre de mars, il est tombé hier.
00:06
L'inflation a aussi changé de nature.
00:08
Les prix de l'énergie ne sont plus son principal moteur.
00:11
Désormais, ce qui tire les prix, c'est l'alimentation.
00:13
Bonjour Michel Biraud.
00:15
Bonjour.
00:16
Vous êtes le patron de Lidl France.
00:18
Lidl France, 1600 magasins, combien de salariés ?
00:20
Quasiment 50 000.
00:22
Quasiment 50 000 salariés.
00:24
Le prix des matières premières baisse.
00:25
Le prix de l'énergie baisse.
00:27
Le prix du fret baisse.
00:28
Et pourtant, le prix de l'alimentation, il bondit.
00:31
Plus 16% en un an.
00:33
Ça ne ralentit pas, ça accélère.
00:35
Michel Biraud, comment est-ce que vous l'expliquez ?
00:38
Alors déjà, chez Lidl, l'inflation dans nos rayons, elle est de 10,8% aujourd'hui.
00:43
Au cumul sur un an.
00:44
Donc on est en dessous de l'inflation alimentaire qui est constatée,
00:47
que vous venez d'exprimer au niveau global.
00:49
Tout simplement parce qu'on freine plus,
00:53
ou plutôt, on répercute moins les hausses de nos fournisseurs que nous prenons.
00:58
Ça veut dire que vous rognez sur vos marges ?
00:59
On rogne sur nos marges.
01:00
En 2022, on a perdu plusieurs points de marge.
01:03
Et en plus, nous avons chez Lidl un assortiment qui est composé à 90% de marques de distributeurs.
01:09
Donc des marques qui m'appartiennent.
01:10
Et pourquoi l'alimentation continue à augmenter ?
01:14
C'est parce que les marques nationales, qui gèrent à peu près 70% de l'agroalimentaire en France,
01:18
tous mes concurrents vivent principalement de marques nationales.
01:21
Les grandes marques, on peut les appeler pour les auditeurs.
01:24
Et bien ces marques-là, les négociations de ces marques,
01:28
se font entre décembre et fin février.
01:31
Et elles doivent être conclues le 1er mars.
01:34
C'est pour ça que mars, avril, mai,
01:36
on continue à voir flamber les étiquettes dans les rayons sur ces produits de grandes marques.
01:41
Mais vous avez raison, les céréales baissent,
01:43
le blé a été divisé par deux, le tournesol a été divisé par deux.
01:47
Et heureusement, et je salue le courrier que Bruno Le Maire a fait à l'ensemble des industriels pour dire,
01:54
il faut que les prix baissent en rayon, il faut vous remettre autour de la table des négociations.
01:58
Comme nous l'avions demandé, enfin comme ils nous l'avaient demandé l'an dernier, nous distributeurs,
02:03
pour faire monter les prix d'achat,
02:05
aujourd'hui il faut les faire baisser pour en faire bénéficier les consommateurs.
02:08
Alors vous parlez des négociations, elles se sont en effet terminées le 1er mars.
02:13
Le secteur, les distributeurs et les industriels se sont accordés sur une hausse des prix de 10%.
02:20
Vous dites, non, je vous vois faire la mouche.
02:22
En moyenne, mais moi j'ai passé des hausses de 25% sur des grandes marques,
02:26
de 30% sur des grandes marques, donc la moyenne moi je la trouve un peu faible, mais peu importe.
02:31
Alors attendez, c'est intéressant, est-ce que vous faites partie de ceux qui disent,
02:34
il y a des grandes marques, des multinationales, et vous les citez si vous voulez,
02:39
qui préfèrent leur marge aux consommateurs, qui ont fait passer des hausses de prix
02:44
qui sont supérieures à leur hausse de coût, l'énergie, les engrais, tout ça ?
02:48
Je dis très clairement qu'il y a des multinationales qui ont profité,
02:51
qui profitent de cette crise inflationniste pour se refaire une santé sur les marges, clairement.
02:57
Et les suspects habituels c'est quoi ? Coca ? L'Oréal ? Moi je vais les citer, vous me dites si je me trompe.
03:02
Nutella ? Nestlé ? Procter & Gamble ?
03:05
Les grandes marques, Procter & Gamble vous les citez,
03:08
ils ont fait je crois 80 milliards de chiffre d'affaires, 20 milliards de bénéfices.
03:11
Ça veut dire que sur une bouteille de lessive que vous vendez 16 euros, il y a 4 euros qui vont aux actionnaires.
03:16
Donc c'est pas acceptable. Donc oui, ces grandes marques, il faut qu'elles reviennent partager la valeur.
03:21
Je parle des multinationales et je tiens à le préciser, je ne parle pas des ETI, des PME françaises,
03:26
qui elles sont déjà produites 100% en France, ne font pas 80% de leur business à l'étranger.
03:32
Donc ceux-là il faut les protéger.
03:33
Et cependant, ils font partie aussi de vos fournisseurs, vous dites j'ai 10% de marques nationales très connues,
03:38
et puis j'ai 90%...
03:39
Mais avec les 90% de mes marques distributeurs et ce sont des PME, j'ai pas de problème.
03:44
Pourquoi ? Parce qu'elles ne sont pas régies par la loi de modernisation de l'économie,
03:47
qui dit qu'il faut négocier le 1er mars, qui est une aberration dans ce pays.
03:51
On est le seul pays au monde où il faut négocier la farine dont le blé est récolté au mois de juin, juillet, août,
03:58
il faut le négocier au 1er mars.
03:59
Mais tous nos collègues européens, ils sont morts de rire quand ils apprennent comment la France négocie les produits de marque.
04:06
Donc vous vous dites qu'il faut se remettre de toute façon à la table des négociations...
04:08
Il faut se remettre à la table des négociations avec les grandes marques, demain, après-demain.
04:12
Il faut se remettre pour que les consommateurs, vous l'avez dit, les matières premières commencent à baisser,
04:16
il ne faut pas attendre fin d'année pour que ça se voit dans les rayons.
04:19
Donc il faut se remettre autour de la table et renégocier les prix avec les fournisseurs.
04:24
Et vous les sentez partants les fournisseurs ?
04:26
Bien sûr que non, bien sûr qu'ils sont réticents, ils sont dans leur rôle et c'est tout à fait compréhensible.
04:32
Mais je pense que le meilleur moyen, c'est la transparence.
04:37
Aujourd'hui, il n'y a pas suffisamment de transparence dans les relations commerciales entre les grandes marques et les distributeurs.
04:43
Pourquoi ? Parce que les lois successives ont apporté de l'opacité qui font qu'aujourd'hui,
04:49
on est dans la défiance permanente, dans un jeu de dupe permanent.
04:52
Et ça, c'est vraiment regrettable.
04:54
Il y a une chose qui est en train de changer et qui peut peut-être faire réfléchir certains fournisseurs,
04:59
c'est que les Français remplissent de moins en moins leur caddie.
05:02
On a eu ce chiffre sur la dernière semaine du mois de mars, -9% des ventes en volume.
05:07
Est-ce que c'est le cas chez vous ?
05:08
Et est-ce que c'est quelque chose qui doit être inquiétant ou au contraire, ça ne touche pas justement ces très grandes marques ?
05:13
Alors chez nous, on perd un petit peu de volume, mais pas autant que vous le dites.
05:17
Tout simplement parce qu'on profite de la crise en gagnant de nouveaux clients.
05:21
Les discounters en général ?
05:22
Exactement, les discounters.
05:24
Ça veut dire que le client qui avant faisait ses courses dans des hyper en achetant des grandes marques,
05:28
aujourd'hui se tourne vers nous parce qu'on est quand même entre 20 et 25% moins cher sur nos marques de distributeurs à qualité équivalente.
05:36
Et donc, on gagne des clients, mais il faut vraiment que pour les marques nationales,
05:44
et encore une fois, ça ne concerne Lidl que 10% de mon assortiment, mais il faut qu'on renégocie.
05:50
C'est ce que nous faisons sur les 90% de marques de distributeurs tout au long de l'année.
05:54
Et c'est pour ça que je peux annoncer aujourd'hui que là, depuis deux semaines,
05:58
chez Lidl, les prix baissent dans les rayons.
06:00
L'huile de tournesol est passée de 3,29 à 2,71.
06:04
Le hachiparementier est passé de 4,29 à 2,94 si je ne me trompe pas.
06:08
Bref, les prix baissent. Pourquoi ?
06:10
Parce qu'on négocie tout au long de l'année et qu'il y a des industriels qui produisent des marques de distributeurs
06:16
qui viennent déjà nous proposer des baisses.
06:18
Alors, les prix baissent, est-ce que ça veut dire qu'ils baissent et qu'ils reviennent à leur niveau d'avant-crise ?
06:26
Non.
06:27
Reprenons l'exemple que je viens de vous citer, l'huile de tournesol.
06:30
Je vous dis, on passe de 3,29 à 2,71.
06:34
Avant la crise, en 2019, l'huile de tournesol, le litre, était vendu à 1,49.
06:39
Donc on est encore loin et je ne pense pas qu'on reviendra au niveau d'avant la crise.
06:44
Mais là, on a atteint des sommets et il faut repartager la valeur avec beaucoup de transparence dans nos discussions.
06:49
Alors, si on regarde tout le secteur, Michel Biraud, au-delà de votre périmètre,
06:55
est-ce que les prix dans les caddies vont continuer à grimper ?
06:59
Certains spécialistes disent que l'inflation alimentaire ne connaîtra le pic que cet été.
07:04
Michel-Edouard Leclerc, pour citer un très gros concurrent, c'est le numéro 1,
07:08
explique qu'on sera bientôt à 25% de hausse pour les consommateurs. Est-ce que c'est vrai tout ça ?
07:13
Alors, du fait que Bruno Le Maire a envoyé ce courrier,
07:15
c'est vrai que j'en faisais partie de ceux qui disaient que ça va continuer à augmenter.
07:20
Pourquoi ? Parce que les marques ont été conclues au 1er mars et donc il y a des stocks
07:23
et les prix augmentent dans les rayons avec ces hausses qu'on a prises au 1er mars jusqu'au mois de juin.
07:28
Et après, ça devrait rebaisser.
07:30
Je pense, grâce à ce courrier, que tout le monde va se remettre autour de la table.
07:35
Donc on va rediscuter et j'espère qu'à partir de l'été,
07:38
on va pouvoir voir ces baisses significatives dans les rayons
07:42
pour que les consommateurs français en profitent.
07:44
Je parlais du changement de comportement des consommateurs,
07:47
il y a aussi un autre phénomène et là, on a vu beaucoup d'exemples au niveau européen,
07:51
c'est le phénomène des vols à l'étalage.
07:53
Et on voit que, en Grèce, on voit que, par exemple, je pense à un Lidl en Allemagne,
07:58
on a vu cette photo d'un steak avec carrément un anti-vol.
08:01
Est-ce que c'est quelque chose qui existe en France ?
08:04
Il y a ce chiffre de l'Association des métiers de la sécurité citée par Le Monde.
08:08
Les vols alimentaires auraient augmenté de 10% depuis début 2023.
08:12
Est-ce que c'est exact ?
08:13
Est-ce que chez Lidl, vous êtes en train de sécuriser ?
08:15
Parce qu'en effet, il y a ce genre de comportement.
08:17
Alors le vol existe depuis que la distribution existe.
08:21
Bon, mais ma question, c'est est-ce que l'inflation fait flamber ce genre de vol ?
08:24
Oui, il y a une augmentation, elle n'est pas de 10% chez nous.
08:27
Il y a une augmentation, c'est ce qu'on appelle la démarque inconnue, le vol, d'accord ?
08:32
C'est les pertes qu'on ne voit pas.
08:33
Et d'habitude, la moyenne, c'est 2%, c'est ça ?
08:35
C'est bien inférieur.
08:38
Mais oui, ça augmente.
08:39
Et là où ça m'inquiète, c'est que ça augmente, et vous venez de le dire,
08:42
sur des produits tels qu'une entrecôte ou un faux filet.
08:46
Donc voilà.
08:47
Donc bien sûr, nous, on redouble de vigilance, on fait très attention,
08:52
mais effectivement, c'est un phénomène que moi, je trouve inquiétant dans un pays comme la France.
08:57
Vous pensez que l'inflation, ça va être bientôt un prochain sujet politique ?
09:02
Ou alors que c'est le sujet politique qu'on ne voit pas ?
09:04
Qui est peut-être masqué par le conflit des retraites ?
09:06
C'est exactement ça.
09:07
C'est exactement ça, et je pense que c'est un sujet politique,
09:12
et il doit certainement y avoir encore d'autres mesures de prise
09:16
pour essayer de lutter contre cette inflation.
09:19
Et encore une fois, le courrier de Bruno Le Maire, je le salue,
09:21
mais je pense qu'on peut aller encore plus loin,
09:24
et notamment, moi, je demande depuis des années de retoquer,
09:27
enfin de dépoussiérer fortement cette loi de modernisation de l'économie qui date de 2008,
09:32
et qui est unique au monde,
09:34
et qui apporte de l'opacité et de la défiance entre les acteurs,
09:39
et je trouve ça très dommage.
09:41
Aujourd'hui, dans une marque de distributeurs, la négociation,
09:43
on construit un prix d'achat, alors que sur une marque nationale,
09:47
à cause de cet LME, on détruit, on déflate un prix tarif qui sort du chapeau de Perlin Papa.
09:52
Si on parle des solutions, avant le courrier dont on a beaucoup parlé,
09:56
il y a également cette idée du panier anti-inflation, du trimestre anti-inflation,
10:02
mais donc chaque supermarché, et vous n'avez pas été le premier d'ailleurs,
10:05
a mis en place son chariot.
10:07
Le tout nouveau patron du syndicat majoritaire des agriculteurs,
10:12
la FNSEA, Arnaud Rousseau, dit qu'il est absolument contre ces paniers anti-inflation,
10:16
que du coup ça tire les prix vers le bas,
10:18
ça crée encore une pression du distributeur sur le producteur,
10:22
et lui, il milite pour ce qui devient un serpent de mer, qui est le chèque alimentaire.
10:26
Alors moi, je ne vais pas me prononcer sur le chèque alimentaire,
10:29
- Pourquoi ? - Pour vous répondre sur le...
10:31
- Mais pourquoi ? - Parce que le chèque alimentaire,
10:34
ça va être encore une rustine ou un sparadrap...
10:39
- Lui, il dit un à trois euros par jour pour les plus modestes.
10:42
- Après, ce n'est pas à moi de décider si le chèque alimentaire est bien ou pas bien.
10:46
Moi, ce que je dis, c'est que le panier anti-inflation, pourquoi pas ?
10:50
Mais j'avais mis en garde au risque que vous venez d'évoquer,
10:53
c'est-à-dire le risque d'une déflation sur le monde agricole.
10:57
Parce que forcément, quand certains massacrent le prix de lardons,
11:02
de produits à base de matières premières agricoles,
11:05
bien évidemment, et Arnaud Rousseau a raison,
11:07
bien évidemment, à un moment ou un autre, cette pression va se répercuter sur le monde agricole.
11:11
- Et en même temps, vous me dites de toute façon, nous aussi, on renégocie...
11:15
- Oui, bien sûr qu'on renégocie ! - Pour aller toujours plus bas.
11:18
- Mais je n'ai jamais cassé le prix d'un kilo de porc, d'un litre de lait ou d'un kilo de bœuf.
11:22
Il y a aujourd'hui une réalité dans le monde de l'élevage qui est dramatique.
11:26
Donc, on peut baisser le prix de centaines de milliers de produits
11:30
sans pour autant mettre à mal le monde agricole.
11:33
Donc, il faut faire attention, le panier anti-inflation, c'est pour ça que...
11:37
Et après, il y a eu une course à l'échalote,
11:40
150 produits par là, 500 par ci, 300 par là.
11:44
Mais il ne faut jamais oublier que quand on fait un panier anti-inflation
11:46
chez un concurrent à 500 produits, on parle de 500 sur 50 000.
11:50
Ce n'est même pas 1% de son assortiment.
11:52
Moi, je n'ai que 2000 produits dans mon assortiment.
11:54
Donc, c'est pour ça que j'ai répondu à ce trimestre anti-inflation,
11:58
que finalement, l'arme anti-inflation, c'était mon magasin tout entier.
12:01
Je n'ai que 2000 références au meilleur rapport qualité-prix.
12:04
- Michel Bihéro, patron de Lidl, on parle du social.
12:07
Le SMIC va augmenter au 1er mai, ce devrait être 30 euros net de plus par mois.
12:13
Vous avez sans doute entendu la première ministrière dans un supermarché de Rélois,
12:16
ce n'était pas chez vous,
12:17
elle a demandé aux entreprises de renégocier les grilles salariales
12:20
pour que les salariés qui sont tout juste au-dessus du salaire minimum
12:23
ne soient pas pénalisés.
12:25
Est-ce que ça vous concerne chez Lidl ?
12:27
- On a quasiment plus de 45 000, quasiment 50 000 salariés,
12:32
donc bien sûr que ça nous concerne.
12:34
On a fait les efforts et on a suivi l'inflation également pour nos salariés
12:38
en passant une augmentation générale au 1er mars de 6%.
12:42
Il y a une carte cadeau, comme chaque année, de 100 euros à la fin de l'année.
12:47
Au mois de juillet, il y aura l'intéressement.
12:49
Au mois de juin, il y a la participation.
12:52
Cette année, on va dépasser les 1 000 euros.
12:54
Au mois de septembre, on s'est engagé sur la prime de partage de la valeur,
12:58
vous savez, la fameuse PPV, qui dépendra en fait de l'inflation,
13:03
qui sera constatée à ce moment-là, mais qui pourra atteindre jusqu'à 400-500 euros.
13:08
- Mais vous connaissez le phénomène, c'est plus le SMIC augmente, plus ceux qui sont.
13:11
Et on pense beaucoup aux secondes lignes, ça tasse la grille.
13:13
- On est d'accord, mais avec ce que j'annonce là
13:16
et ce qu'on a mis en place avec les partenaires sociaux,
13:19
on est sur les dernières grilles de nos employés, par exemple en magasin,
13:23
on est à 15% au-dessus du SMIC sur nos salaires.
13:27
Donc on fait les efforts et il faut accompagner nos salariés
13:30
parce que nos salariés sont nos premiers consommateurs.
13:33
Donc c'est une évidence.
13:34
- Michel Biraud, une dernière question.
13:36
On ne voit pas le NUC Triscor dans certains rayons,
13:38
par exemple les biscuits, les glaces.
13:40
L'association UFC que choisir explique pourtant que cet affichage
13:44
pousse les industriels à améliorer leurs recettes pour qu'elles soient moins sucrées, moins salées.
13:49
Les consommateurs de cette association demandent donc
13:52
que le NUC Triscor devienne obligatoire en France et en Europe.
13:56
Bonne idée ?
13:56
- J'approuve. Très bonne idée.
13:58
Moi je suis parfaitement d'accord, on a été parmi les premiers à mettre le NUC Triscor en place.
14:03
Et mes deux premières gammes où j'ai instauré le NUC Triscor,
14:07
c'est la charcuterie et les plats cuisinés. Donc les pires.
14:10
- Oui mais désormais ce sont aussi les plus répandus.
14:13
- Oui d'accord, mais je le mets partout moi.
14:15
Et je ne vends pas moins, je ne vends pas plus.
14:17
Demain quand vous achetez un paquet de chips,
14:19
vous savez très bien que vous n'allez pas maigrir avec et que ce n'est pas bon pour la santé.
14:23
On le sait, donc il n'aura pas une note A, il aura une note D.
14:26
Donc bien sûr qu'il faut déployer le NUC Triscor,
14:29
je n'ai aucun problème avec ça, au contraire je pense que c'est une très bonne idée.
14:32
Et c'est vrai, que choisir a raison,
14:35
c'est tout à fait vrai que quand on met le NUC Triscor,
14:37
moi j'ai une Madame NUC Triscor dans mes équipes,
14:39
véridique, qui tous les jours pousse les acheteurs à améliorer la note du NUC Triscor.
14:44
En faisant des petits tableaux très simples, en disant, toi l'acheteur de chips par exemple,
14:50
si tu baisses de 0,X g de sel, on passera de la note D à la note C.
14:56
- Donc les recettes s'améliorent.
14:57
- Donc les recettes s'améliorent.
14:58
L'UFC a raison, je suis 100% d'accord avec eux.
15:00
- Michel Bierrot, le patron de Lidl, merci d'avoir accepté l'invitation d'En Arrête Pas L'Écho.
15:05
- Merci à vous.
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Michel Biero (Lidl France): "Un paquet de pâtes vendu entre 45 et 55 centimes [d'euros] il y a quelques semaines est à 75 centimes aujourd'hui"
BFMTV
18/10/2021
10:27
Michel Biero (Lidl ) : Lidl, la nouvelle hype ? - 11/06
BFM Business
11/06/2021
14:14
Michel Biero (Lidl France) : Lidl, climat social tendu ? - 14/09
BFM Business
14/09/2021
1:05
"Le but pour 2025 est de baisser les prix" pour les consommateurs, annonce Michel Biero, vice-président de Lidl France
BFMTV
16/01/2025
2:09:06
Perte de souveraineté alimentaire de la France : M. Michel Biero, président de Lidl France, accompagné de M. François Bluet, directeur juridique, et de Mme Paula Osorio Seekatz, responsable des affaires publiques - Mardi 7 mai 2024
Assemblée nationale
08/05/2024
1:13
Michel Biero (Lidl) estime que l'inflation dans l'alimentaire devrait atteindre "un peu plus de 20%" d'ici cet été
BFMTV
19/04/2023
1:01
Inflation: le directeur exécutif achats et marketing de Lidl France promet que "l'été sera vert"
BFMTV
03/05/2023
9:08
Michel Biero (Lidl) : Depuis 2012, Lidl monte en gamme et sort du hard-discount - 02/09
BFM Business
02/09/2021