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00:00 On revient sur vous, Clovis Casali.
00:03 Échec, semble-t-il toutefois relatif
00:05 pour la chef du gouvernement,
00:07 qui laisse la porte ouverte à l'intersyndicale.
00:09 On vient de l'entendre.
00:10 -Absolument, mais on assiste quand même à un dialogue de sourds.
00:14 Parce qu'on a entendu la Première ministre
00:16 dire qu'elle était prête à rediscuter
00:18 avec les partenaires sociaux, avec les syndicats,
00:21 mais les syndicalistes à qui nous avons pu parler juste avant,
00:24 nous exprimaient leur déception, leur colère, leur colère froide.
00:29 Voilà les mots de Sophie Binet, la nouvelle patronne de la CGT,
00:33 disant même que le gouvernement était radicalisé,
00:37 obtue Laurent Berger disant que le gouvernement n'écoutait rien,
00:41 aucune des propositions faites par les syndicats
00:44 lors de cette réunion.
00:45 Déception, colère des syndicalistes,
00:48 qui parlent aussi d'un chef de l'Etat bunkerisé
00:51 dans sa tour d'Ivoire, qui n'entend pas la rue,
00:55 ces millions de Français qui ne cessent de manifester.
00:58 Et cette colère ne cesse de monter.
01:01 Voilà aussi les mots de Laurent Berger.
01:03 Sophie Binet, elle, de la CGT, disant
01:05 qu'on avait l'impression d'être dans une réalité parallèle
01:09 et déplorant aussi ce qu'elle appelle
01:11 la répression policière du gouvernement
01:14 contre les manifestants,
01:15 avec une colère qui ne cesse de grimper
01:18 et un mouvement social qui va continuer.
01:21 Laurent Berger, de la CFDT,
01:23 pourtant considéré comme un syndicat réformiste,
01:25 et celui qui a mis fin à la réunion
01:28 après un peu moins d'une heure ici, à Matignon.
01:31 C'était prévu, mais c'était aussi un symbole,
01:34 car la CFDT est un syndicat dit réformiste.
01:37 Et c'est une manière aussi pour eux de montrer un front uni.
01:41 Laurent Berger a plusieurs fois répété
01:43 que cette crise sociale était devenue une crise démocratique.
01:47 -Merci beaucoup, Clovis.