- il y a 3 ans
Thierry Cabannes reçoit les acteurs de l'info du jour, des experts et nos journalistes dans #MidiNewsWE
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00:00 Bonjour, soyez bienvenus, je suis très heureux de vous retrouver.
00:02 C'est Midi News, 12h-13h, c'est votre grand JT de la mi-journée sur CNews.
00:07 Décrypté, analysé, expliqué par nos grands témoins que je vous présente dans quelques instants.
00:12 Mais tout de suite, les titres.
00:14 À la une, retour sur cette grande journée de manifestation contre la réforme des retraites.
00:21 Opération réussie pour les syndicats qui menacent de mettre la France à l'arrêt dès le 7 mars.
00:26 Pression maxi sur le gouvernement, on en parle.
00:31 Sandrine Grousseau était l'invitée ce matin du grand rendez-vous politique CNews Europe 1 Les Echos.
00:35 Que faut-il retenir de son intervention ?
00:37 Élodie Huchard, notre spécialiste politique, nous dira tout.
00:43 Dans ce journal, cette histoire lunaire, je dis bien lunaire, cela se passe à Nanterre.
00:48 Des dealers font la loi, ils demandent même aux habitants d'une cité de suivre leurs consignes.
00:53 Elisa Lukavski nous racontera cette histoire.
00:58 Dans l'actualité internationale, après l'histoire du ballon chinois abattu au-dessus de l'Atlantique,
01:03 un nouvel objet non identifié a été détruit, cette fois au-dessus du Canada.
01:08 Harold Iman, notre spécialiste des relations internationales, est avec nous.
01:13 Et puis, mardi, oui mardi, n'oubliez pas, c'est la Saint-Valentin.
01:16 On prendra les directions du Lottegaon à Miramonde-Guyenne.
01:20 Une fleuriste propose à ses clients de remporter un chèque carburant de 50 euros pour la fête des amoureux.
01:26 Le reportage dans ce journal.
01:29 Soyez donc les bienvenus avec moi pour m'accompagner ce matin.
01:33 Naïm Fadel, essayiste, soyez les bienvenus.
01:35 Naïma. Bonjour Thierry.
01:37 Laura Lebar, psychanalyste, très beau chemisier vert.
01:40 Laura.
01:42 Puis Patrice Arditi, journaliste.
01:44 Salut Thierry. On ne s'est pas appelé, mais on a la même cravate.
01:47 Et Elodie Huchard, notre spécialiste politique, puisque on avait une invité politique.
01:53 Sondez-nous au sceau et vous nous direz tout.
01:55 Allez, on commence ce grand journal par un retour sur les manifestations d'hier
01:58 aux quatre coins de France contre la réforme des retraites.
02:02 On peut dire que le pari a été réussi pour les syndicats avec un certain regain de la mobilisation.
02:07 963 000 personnes selon le ministère de l'Intérieur.
02:10 Évidemment, 2 millions et demi selon les syndicats.
02:14 Les syndicats qui ont annoncé hier vouloir durcir le mouvement.
02:17 Et mettre le pays à l'arrêt dès le 7 mars.
02:20 Une vraie pression sur le gouvernement.
02:22 Explication Valérie Labonne.
02:26 Depuis le début de la mobilisation, les syndicats affichent un front uni.
02:30 Du jamais vu depuis 2010.
02:32 Et le succès dans les cortèges avec des Français qui manifestent en masse
02:36 poussent les syndicats à changer le rapport de force avec le gouvernement.
02:39 Ils appellent à durcir le mouvement avec une nouvelle journée de grève le 7 mars prochain.
02:44 Si malgré tout le gouvernement et les parlementaires restaient sourds à la contestation populaire,
02:50 l'intersyndical appellerait les travailleurs et les travailleuses, les jeunes et les retraités
02:55 à durcir le mouvement en mettant la France à l'arrêt dans tous les secteurs le 7 mars prochain.
03:03 Dans la rue à Paris, la colère est palpable.
03:05 Beaucoup ne comprennent pas l'entêtement de l'exécutif
03:08 et sont prêts à aller jusqu'au bout pour faire tomber la réforme.
03:11 Pour leur montrer que les travailleurs c'est eux qui font qu'il y a autant d'argent,
03:15 il y a autant de dividendes.
03:17 Donc pour moi il faut bloquer l'économie, il n'y a que comme ça qu'ils vont comprendre.
03:21 Les journées servent à nous mobiliser, à redonner confiance au monde du travail.
03:26 Il faudra que le gouvernement ait peur d'une véritable explosion sociale.
03:29 Moi je veux une explosion sociale, je veux un mai 68.
03:32 L'intersyndical de la RATP et la CGT cheminot appellent à une grève reconductible
03:37 à partir du 7 mars prochain et espèrent entraîner d'autres fédérations dans leur sillage
03:42 pour mettre la pression sur le gouvernement.
03:45 Le constat, Anna-Emma M.Fadel, c'est que les syndicats ont réussi leur pari.
03:48 Ils ont mobilisé.
03:49 Tout à fait, ils ont réussi leur pari.
03:50 En plus, ce n'était pas gagné parce que c'était un samedi, c'est les vacances scolaires.
03:55 Et puis c'est vrai que ça s'est déroulé dans un esprit bon enfant, familial.
03:59 Donc effectivement, les syndicats en ressortent encore plus renforcés.
04:06 Laura Bratfeer qui commence aussi, puisqu'il y a cette menace de blocage de la France à l'arrêt le 7 mars.
04:11 Alors justement, je voulais poser une question à Anna-Emma.
04:13 En psychologie, on dit qu'il faut que les gens se parlent et communiquent.
04:15 Effectivement, quand je vois ces grèves, je me demande toujours
04:16 est-ce qu'il y a une autre solution pour communiquer ?
04:18 Parce que je t'entends souvent dire qu'il faut aller au contact des gens,
04:20 il faut comprendre ce que veut le peuple.
04:21 Est-ce qu'il y aurait une solution ?
04:22 Moi, je pense que sur des enjeux comme celle de la réforme des retraites,
04:26 moi j'en appelle toujours en fait à ce que les partis politiques transcendent
04:30 leurs différentes opinions, qu'ils ont les soucis de la France
04:33 et des enjeux qui traversent la France.
04:35 Moi, j'aurais aimé vraiment qu'on mette au centre effectivement de cette question-là le travail
04:40 et puis qu'on étudie aussi d'autres idées.
04:43 David Dissner par exemple a donné une idée d'une réforme
04:46 qui concernerait d'une part la répartition et qui serait additionnée
04:52 avec une part de capitalisation et notamment pour les plus modestes.
04:56 Mais de façon factuelle, on ferait comment Patrice ?
04:59 Je ne sais pas comment on peut faire, mais lorsqu'on regarde les choses là,
05:02 il y a une mobilisation certes extrêmement importante,
05:05 mais il faut quand même appeler un chat un chat.
05:07 Dans les entreprises, les syndicats ne représentent pas grand-chose,
05:10 dans la rue, ils peuvent représenter quelque chose.
05:13 Là, il faisait beau, c'est effectivement une mobilisation de famille,
05:16 maintenant il y a l'Assemblée nationale et c'est ce qu'il y a probablement de plus important.
05:19 J'écoutais Agnès Evren tout à l'heure, députée européenne,
05:22 qui parlait évidemment de sa paroisse si je peux dire
05:26 et qui disait que si la droite ne votait pas cette réforme,
05:30 elle aurait une énorme responsabilité.
05:33 Alors concernant l'éventuel blocage du pays à partir du 7 mars
05:35 dont on parlait il y a quelques instants,
05:36 les syndicats ont conscience qu'ils n'ont pas intérêt à emprunter cette voie.
05:40 Ce sont les mots ce matin d'Aurore Berger,
05:43 la patronne des députés Renaissance, dans une interview donnée au journal du dimanche.
05:48 Et puis également cette image qui fait polémique hier dans le cortège marseillais,
05:53 cette fois c'est celle d'une poupée gonflable à l'effigie d'Elisabeth Borne,
05:58 la première ministre pendue à une potence,
06:00 une image qui a suscité l'alignation dans les rangs du gouvernement
06:04 et des représentants de la majorité.
06:05 Et puis également s'agit-il d'une nouvelle provocation de Jean-Luc Mélenchon ?
06:09 Après l'exclusion du député LFI Thomas Porte à l'Assemblée,
06:13 le père fondateur de la France Insoumise a reposté une photo sur Twitter,
06:17 celle d'un manifestant qui brandit un ballon encore une fois à l'effigie de Lévi Dussopt,
06:21 le ministre du Travail. Petite réaction ?
06:25 On est dans la caricature.
06:27 On va parler probablement tout à l'heure de Sandrine Rousseau, un petit peu plus.
06:31 Sandrine Rousseau justement, elle est également dans la caricature,
06:34 pas dans l'émission de ce matin sur Europe, bien sûr,
06:37 mais la caricature ça a toujours fait partie de ce qui est populaire.
06:41 Alors évidemment, les gens qui vont balader une tête quelle qu'elle soit sur une pique,
06:46 à partir du moment où ce sont des "révolutionnaires",
06:50 moi je veux bien, on ne va pas retomber sur le fait que lorsqu'on porte une écharpe,
06:55 on n'a pas le droit de faire ce genre de choses.
06:57 Et tout est là.
06:57 Alors la caricature, oui, mais pas toutes les caricatures et pas avec tout le monde.
07:03 Et Jody, un petit commentaire ?
07:04 Oui, parce qu'on est dans un climat effectivement très tendu.
07:07 De voir la Première ministre, une poupée à l'effigie de la Première ministre pendue,
07:11 c'est évidemment loin d'être anodin.
07:13 On peut être en désaccord avec Elisabeth Borne,
07:14 on peut être en désaccord avec Olivier Dussopt.
07:16 Ça tombe bien, il y a l'Assemblée nationale qui est là pour ça et pour débattre.
07:20 Et donc effectivement, par exemple, Thomas Porte, peut-être qu'au lieu d'avoir ce ballon
07:24 avec la tête du ministre du Travail dessus,
07:26 ils peuvent en discuter avec lui à l'Assemblée nationale de manière civilisée,
07:29 parce que les appels à la violence, même si certains disent c'est un droit à la caricature,
07:33 c'était un tweet maladroit, etc.,
07:34 c'est quand même clairement un appel à la violence envers des membres du gouvernement.
07:37 Alors, Patrice, nous avons fait la transition.
07:40 Sandrine Rousseau était l'invité du grand rendez-vous, donc CNews Europe, Les Echos.
07:44 Que faut-il retenir de l'intervention de Sandrine Rousseau ?
07:47 Vous l'avez trouvé comment ?
07:48 Eh bien, je l'ai trouvé mesurée, Sandrine Rousseau, et je vais vous expliquer pourquoi.
07:52 Parce que sur plusieurs expressions, notamment celle « est-ce qu'il faut transformer l'Assemblée nationale en ZAD »
07:57 comme l'avait dit la patronne des Verts,
07:59 eh bien Sandrine Rousseau ne reprend pas ces propos à son compte.
08:01 Elle dit « il faut respecter le règlement, on veut surtout en faire un lieu où on ne laisse pas facilement passer cette réforme ».
08:07 Quand on l'interroge sur « la police tue » les propos de Louis Boya,
08:11 elle dit « il y a des policiers qui ont tué et d'autres qui protègent, la police doit faire son autocritique »,
08:16 mais sans jamais reprendre à son compte ces propos.
08:19 Évidemment, elle a beaucoup parlé de la réforme des retraites sur le fond et sur la forme.
08:24 Sur le fond, elle pense que cette réforme veut tout simplement interdire qu'on prenne notre retraite,
08:27 y compris quand nos corps disent non, dit-elle, tout ça pour faire du fric.
08:31 Elle défend le travail à l'Assemblée, expliquant que les députés font du fond,
08:34 que l'obstruction de l'ANUPS, c'est pour montrer qu'ils sont déterminés.
08:38 Et puis, elle s'est exprimée aussi sur les blocages.
08:40 Selon elle, il faut une grève la plus large possible pour qu'on se rende compte que quand les salariés se mettent à l'arrêt,
08:45 le pays ne fonctionne plus.
08:47 Et puis, elle a été de nouveau dure envers le Rassemblement national.
08:49 Elle maintient ses propos.
08:50 C'est un parti fascisant, selon elle.
08:53 Marine Le Pen, Mussolini, même culture politique.
08:55 42% des Français sont complices du fascisme.
08:58 Et puis, en mots, elle s'est exprimée sur le retour à Dadrien Quatennens à l'Assemblée nationale,
09:01 sur les applaudissements d'un certain nombre de ses collègues.
09:05 Elle était très émue.
09:06 Elle dit « il y avait une décision de le sortir du groupe pendant quatre mois.
09:09 C'était le temps de la peine avec sursis.
09:10 Le minimum, ça aurait été qu'ils ne prennent pas la parole pendant quatre mois.
09:13 Ce n'est pas grand chose. Ils n'en mourraient pas.
09:15 Mais c'est le respect qu'on doit aux victimes.
09:17 Quatre mois, ce n'est pas la mort d'un héros, mais c'est le respect aux victimes qu'on leur doit.
09:21 Et puis, sur Jean-Luc Mélenchon, elle dit « on n'instrumentalise pas un combat politique
09:24 pendant une élection pour l'oublier ensuite ».
09:26 Patrick Sarditti.
09:27 Pour rajouter quelque chose à ce que vient de dire Élodie, j'ai l'impression,
09:31 et on va parler de la forme, j'ai l'impression que Sandrine Rousseau a décidé de se faire un nouvel habillage.
09:36 Elle a été exubérante à de nombreuses reprises et je m'en suis même offusqué, si je puis dire, entre guillemets.
09:43 Mais là, vous savez, il y a les députés qui peuvent être de temps en temps et de tout temps,
09:48 et de tout temps, désexcités. Et on a toujours parlé du train des sénateurs.
09:51 Là, nous avions une sénatrice, carrément, quelqu'un d'extrêmement posé.
09:56 Alors, on va voir si ça continue comme ça.
09:58 - Au moins, il n'y a que sénateurs énervés.
10:00 - Oui, voilà. On va parler de Bruno Retailleau aussi, Élodie.
10:03 - C'était pas lui dont je parlais.
10:05 - Oui, évidemment. J'ai bien compris. La transition est facile.
10:08 Bruno Retailleau qui s'exprime aussi dans les colonnes du Journal du dimanche,
10:11 le sénateur Hélaire assure qu'avec Gérard Larcher, ils ont décidé d'ouvrir un maximum de jours de débat
10:17 pour que le Sénat ait le temps d'examiner au fond cette réforme des retraites.
10:20 - Oui, puisque les sénateurs sont assez ravis presque du spectacle qui se passe à l'Assemblée.
10:24 Ils vont vouloir montrer le travail du Sénat, c'est-à-dire travailler sur le fond,
10:29 ouvrir les week-ends, ce que n'a pas fait l'Assemblée nationale, on s'en rappelle,
10:32 et puis surtout tenter d'amender cette réforme pour faire passer encore certaines modifications.
10:38 Et puis surtout, Bruno Retailleau qui en a marre, comme beaucoup de responsables des Républicains,
10:42 du comportement d'Aurélien Pradié, il est assez cash dans le JDD.
10:46 Il explique, et ce qui est vrai, qu'Aurélien Pradié, il y a encore quelques mois,
10:49 il soutenait les 45 annuités, que c'était pour rien de Valérie Pécresse, on le rappelle sans cesse.
10:54 Et puis il va plus loin en disant que si Aurélien Pradié ne vote pas cette réforme,
10:57 il n'a plus rien à faire en tant que numéro 2 des Républicains.
11:00 Et d'ailleurs, on comprend qu'il n'a plus rien à faire du tout au sein du parti.
11:03 Donc on voit aussi Bruno Retailleau qui a envie de peser et de montrer qu'il est peut-être temps
11:08 de sonner la fin de la récré, notamment autour du brouhaha des Républicains.
11:12 Merci pour votre éclairage, c'est toujours un plaisir de vous avoir sur ce plateau.
11:15 Plaisir partagé.
11:16 Allez, on en sait un peu plus sur l'accident de la route qui a impliqué,
11:18 vendredi soir, Pierre Palmad en Seine-et-Marne.
11:20 L'humoriste conduisait, je vous le rappelle, sous l'emprise de la cocaïne
11:23 lors de la collision frontale de sa voiture avec un autre véhicule.
11:26 Pierre Palmad est grièvement blessé.
11:28 Si les jours du comédien ne sont pas en danger ou ne sont plus en danger,
11:32 le pronostic vital est toujours engagé pour les trois autres personnes de l'autre voiture.
11:36 Parmi eux, je le rappelle, un enfant de 6 ans et une femme enceinte qui a perdu son bébé.
11:41 Une enquête a été ouverte pour robicides et blessures involontaires
11:45 par conducteurs sous emprise de produits stupéfiants.
11:49 Ce midi, je voudrais que l'on s'attarde sur cette affaire qui a retenu mon attention.
11:54 À Nanterre, dans les Hauts-de-Seine, les dealers ont carrément décidé
11:58 et édicté un code de bonnes conduites.
12:00 Si, si, je vous assure que c'est vrai.
12:01 Dans une tour du quartier Pablo Picasso, un écriteau est apparu dans le hall.
12:05 Les trafiquants s'engagent à bien se comporter si les locataires respectent leurs consignes.
12:11 En gros, ils font leur loi.
12:12 Explication, Elisa Lukavski.
12:14 On en parle juste après. Merci.
12:16 Chers voisins, chères voisines, comme vous avez pu le constater,
12:19 nous sommes de retour dans la tour.
12:20 Voilà comment se petit mois l'attention des habitants de la tour.
12:24 Nuage numéro 11, elle se situe à Nanterre.
12:26 L'affiche parle d'un retour parce que ces dernières semaines,
12:29 les revendeurs avaient déserté les lieux après la mort de Khaled,
12:32 25 ans, qui avait été tué dans une fusillade au mois de novembre.
12:36 Les deux écriteaux s'adressent aux habitants avec un ton très cordial.
12:39 Ils sont bourrés de fautes d'orthographe.
12:41 On les a enlevées pour ne pas nous abîmer les yeux.
12:44 Les dealers écrivent « On s'engage à ne pas laisser de déchets, pas de tapage
12:48 et personne ne va fumer dans la tour. »
12:50 Une série de promesses pour assurer un quotidien tranquille aux habitants.
12:54 Un code de bonne conduite qui est imposé avec quand même des consignes strictes.
12:57 « À respecter, nous tenons absolument à ce que tout se passe bien pour vous
13:01 et pour nous si vous avez besoin de quoi que ce soit, nous sommes là. »
13:04 Avec grand plaisir.
13:05 Des trafiquants qui se considèrent comme des travailleurs lambda
13:08 avec leur propre entreprise, puisqu'ils demandent aux habitants
13:11 de bien vouloir respecter les consignes et les employés.
13:14 « Nous ne sommes pas là pour perturber votre quotidien,
13:16 uniquement pour travailler avant de signer leur mot par la direction. »
13:21 Les forces de l'ordre ont admis ne jamais avoir vu ça.
13:24 Patrice, incroyable cette histoire quand même.
13:27 « On met les petits écrits tôt. »
13:29 Ça pourrait prêter à rire.
13:30 « Non mais c'est totalement lunaire.
13:32 Quand j'ai vu ça, j'ai trouvé ça totalement lunaire. Allez-y. »
13:34 Il faut comprendre la démarche de ces gens-là.
13:37 Franchement, là, tout le monde leur tombe dessus,
13:38 alors que depuis des lustres, ils étaient installés
13:41 ou ils essayaient de s'installer avec un canapé ou sans canapé
13:45 dans des halls d'immeubles et puis faire leur petit marché.
13:48 Bon, maintenant, ce n'est pas possible parce qu'il y a la population
13:51 qui a le renfort de la police et de plus en plus.
13:53 Alors là, ils ont essayé d'adopter un code de bonne conduite.
13:56 « Signé par la direction. »
13:58 Voilà, franchement.
14:00 « On sait que c'est une entreprise, mais enfin quand même. »
14:01 Alors on est là, mais franchement, on ne fera pas de bruit.
14:04 On ramassera nos déchets.
14:06 On ne laissera plus nos bouteilles vides par terre,
14:08 ni nos mégots de cigarette.
14:10 Et en contrepartie, d'ailleurs, si vous avez besoin de quelque chose
14:12 qui n'a peut-être rien à voir avec notre petit marché,
14:14 eh bien vous nous posez la question gentiment.
14:17 En fait, c'est petitement et julguèrement ce qu'a essayé de faire la mafia
14:21 depuis des années et des années dans de nombreux pays.
14:24 Vous savez, Jean-Romain Desbois et choses comme ça.
14:26 Mais ça ne prête pas à rire parce que...
14:29 Non, ça ne prête pas à rire, mais...
14:30 Il est égaux.
14:31 Moi, je pense qu'il faut vraiment être prudent
14:36 parce que vraiment, ça paraît quand même assez hallucinant,
14:40 sachant que quand même, pendant le confinement,
14:42 rappelons-nous, il y a eu quand même de la publicité sur des sites.
14:46 Il y a eu même des soldes.
14:48 Et puis il y a eu même des livraisons qui ont été faites.
14:51 Après, bon voilà, ce cas-là, ça reste vraiment quelque chose de très minoritaire.
14:55 Et même, on va en sourire aussi parce que quelque part,
14:59 ils veulent aussi être beaucoup plus formalisants dans leur démarche.
15:05 Laura, un mot.
15:05 Je voudrais quand même dire, c'est quelque chose de très intéressant dans la démarche.
15:08 Ce que je dis souvent et ce que je vois,
15:09 c'est qu'il y a quelque chose au niveau de la loi qui est en train de se jouer.
15:12 Mais ce que je trouve intéressant dans leur démarche,
15:14 c'est de dire finalement, on n'a pas envie d'être contre la loi,
15:16 on a juste envie de réinventer la loi.
15:17 Et finalement, ils ne sont pas envie forcément d'habiter les gens de l'immeuble.
15:20 Je trouve qu'il y a quand même quelque chose d'intéressant dans la démarche,
15:23 qui appartient moins au clivage, mais plutôt à une ouverture de discussion.
15:27 Avec la direction, c'est une vraie entreprise.
15:31 On a pignon sur rue.
15:33 C'est que pendant, par exemple, le confinement,
15:34 ça a été vraiment quelque chose de flagrant.
15:36 L'idée de site Internet de soldes et de publicité,
15:41 ça a été vraiment "on est une entreprise".
15:43 C'est lunaire.
15:44 Mais je vais vous raconter une anecdote quand même.
15:46 Moi, j'ai rencontré dernièrement des jeunes qui m'ont dit une chose
15:49 et qui m'ont dit "vous savez Naïma, certains en fait sont entrepreneurs, beaucoup".
15:55 Et je lui dis "mais ils sont entrepreneurs dans l'illégal".
15:58 Je dis "ah ouais, ok".
15:59 Allez, on enchaîne.
16:01 Dans l'actualité internationale, après le fameux ballon espion chinois
16:05 dont on a beaucoup parlé, mon cher Harold,
16:07 qui a été abattu au-dessus de l'Atlantique.
16:09 Alors là, maintenant, on va parler d'un nouvel objet non identifié
16:11 qui a été détruit cette fois au-dessus du Canada,
16:14 annonce du Premier ministre Julien Trudeau.
16:16 Alors, Harold, vous êtes notre spécialiste
16:18 des relations internationales.
16:20 Des ballons, et j'allais dire,
16:22 j'allais dire, des objets volants non identifiés.
16:27 Il s'agit de ça, mais ça ne veut pas dire que ce sont des extraterrestres.
16:30 Oh non, déjà, c'est moins intéressant peut-être.
16:33 Mais le 4 février, donc, on a abattu le ballon chinois
16:38 avec beaucoup de matériel de surveillance
16:41 et de détection radio et télé,
16:47 de téléphonie et de radiophonie et d'Internet.
16:50 Donc, c'était clairement un ballon espion,
16:55 comme a révélé le Pentagone.
16:56 Ça ne faisait pas que de la météo.
16:59 Et ensuite, samedi, un ballon au-dessus de l'Alaska,
17:05 abattu par l'aviation américaine.
17:08 Et donc, hier, un peu plus tard,
17:12 on a eu ce ballon au-dessus du Yukon,
17:15 qui est la province qui jouxte l'Alaska,
17:18 sur ordre de Justin Trudeau.
17:20 Et la défense aérienne est Americano-canadienne.
17:24 C'est la défense aérienne de l'Amérique du Nord qui est conjointe.
17:28 Donc, que s'est-il passé ?
17:30 On ne sait absolument rien de ces nouveaux ballons,
17:33 sauf qu'ils étaient beaucoup plus petits.
17:36 Ils volaient beaucoup, beaucoup plus bas.
17:38 Et là, la Chine ne les a pas revendiqués,
17:41 à la différence du premier gros ballon
17:44 qu'ils ont prétendu, depuis Pékin,
17:46 être un ballon météorologique tout à fait innocent,
17:49 qui a été emporté par des vents complètement incontrôlables,
17:52 alors qu'il était motorisé
17:55 et qu'il avait des panneaux solaires pour son moteur.
17:58 Donc, on est devant quelque chose de nouveau,
18:01 qui aurait, selon le général Clermont,
18:04 ses sources à lui, qui nous a parlé ce matin,
18:07 brouillé les commandes du pilote américain
18:12 pendant un certain moment.
18:14 Donc, ce ne sont pas juste de grosses boules
18:17 pleines d'hélium.
18:18 Il y a autre chose, mais on ne sait pas quoi.
18:22 Bon, merci en tout cas de ces précisions.
18:24 Et j'ai francisé Justin Trudeau,
18:27 que j'ai appelé Julien Trudeau, vous n'avez pas remarqué ?
18:29 Justin, c'est francisé ?
18:30 Oui, oui, enfin bon voilà.
18:32 Allez, quelques mots de sport.
18:35 Football, mauvaise série pour le PSG.
18:37 Je regarde Patrick Sarditti,
18:39 défait à nouveau hier soir au Monaco,
18:41 3 buts à 1.
18:43 C'est un PSG sous tension avant le match
18:46 de la Ligue des Champions face au Bayern.
18:49 D'accord, c'est sous tension maintenant.
18:52 L'entraîneur, il a quand même dit un certain nombre de choses
18:55 qui sont réelles.
18:56 Il y a des joueurs qu'il a mis sur la pelouse
18:59 et qui ne pouvaient jouer que 15 ou 20 minutes.
19:02 Il y a beaucoup de jeunes, il faut protéger les autres
19:05 en fonction d'un match beaucoup plus important.
19:07 Alors, on ne va pas lui jeter la pierre.
19:09 Il y a quand même une force chez le PSG
19:11 et cette force-là, je crois qu'elle va de nouveau se manifester.
19:14 Et puis, on a vu au même temps au moment où vous parliez,
19:17 Marseille qui réalise une bonne opération sur la pelouse de Clermont
19:19 avec un succès.
19:20 Début à zéro, l'OM enchaîne un deuxième succès cette semaine
19:25 et remonte au classement pour prendre la deuxième place
19:27 à 5 points de Paris.
19:28 Et puis à suivre, pour les fans de foot,
19:31 un match chaud Nantes-Lorient, derby de la Bretagne
19:34 et des Pays de la Loire à 17h05 sur Canal+.
19:38 Foot, je ne vous dirai pas pour qui suivre.
19:41 La Saint-Valentin approche.
19:44 Peut-être que vous irez acheter des fleurs ce mardi.
19:47 Je me tourne vers vous.
19:48 Je ne m'intéresse pas à vous Naïma ni à Laura,
19:50 mais peut-être à notre ami Patrice et Harold.
19:54 Et si vous habitez le Lot-et-Garonne,
19:56 nous avons rencontré là-bas une fleuriste
19:58 qui organise comme chaque année une petite tombola
20:00 pour les clients.
20:01 Mais cette fois, le lot à gagner,
20:02 eh bien, ce n'est pas un bijou.
20:04 Inflation oblige.
20:04 La fleuriste propose tout simplement de gagner
20:06 un bon de 50 euros d'essence.
20:09 Reportage de Jérôme Ampnou.
20:11 Vive la Saint-Valentin.
20:12 Un bouquet de fleurs, c'est l'incontournable de la Saint-Valentin.
20:17 Dans cette boutique de Miramont de Guyenne,
20:19 dans le Lot-et-Garonne,
20:20 chaque année, Virginie Borda s'organise aussi
20:22 une petite tombola à la fin de la journée
20:24 avec un bijou à gagner.
20:26 Mais cette année, elle a cherché un cadeau utile.
20:28 Qu'est-ce qui peut faire plaisir à un client ?
20:31 Je me suis dit, pourquoi pas un bon d'essence,
20:33 tout simplement, pour faire plaisir aux gens
20:35 et pour leur faciliter un petit peu le quotidien.
20:38 Surtout à la campagne, parce qu'on fait quand même
20:40 quelques kilomètres pour aller chercher son pain,
20:41 nous, chaque matin.
20:43 Donc oui, c'est vraiment quelque chose qui est,
20:45 je pense, aujourd'hui compliqué pour nous.
20:47 Les clientes ont d'abord été surprises,
20:50 mais reconnaissent que 50 euros d'essence,
20:52 c'est bien aussi.
20:53 Au début, je jouais, moi j'ai mon homme,
20:54 il m'en offre, je n'en ai pas besoin.
20:55 Non, non, mais de l'essence, c'est bien.
20:57 En ce moment, l'essence, c'est quelque chose qui manque.
21:00 Donc même pour la Saint-Valentin,
21:02 ça peut avoir du bon pour certaines personnes.
21:05 La station-service a même offert un deuxième bon de 25 euros
21:08 en soutien à l'initiative.
21:10 Les gens, on les entend dire, on les entend dire,
21:11 comme toi, je sais qu'il est cher le crabe là.
21:13 Ça revient 10 fois par jour, quoi.
21:16 Mais bon, après, l'initiative qu'elle a eue,
21:18 elle est très, très bien.
21:18 Le tirage au sort aura lieu en direct sur les réseaux sociaux
21:21 à la fin de la journée.
21:23 Il est déjà fermé.
21:25 À plein d'essence pour la Saint-Valentin.
21:28 Écoutez, moi, je préférerais en tout cas le bijou
21:31 parce que c'est double cadeau pour nous.
21:34 Oui, le plein d'essence, mais ce bijou, vous les deux, vous.
21:37 Alors moi, je trouve ça génial, le bon d'essence.
21:38 La question, c'est qu'est-ce qu'on en fait ?
21:39 Est-ce que c'est pour sortir avec sa nana
21:41 ou est-ce que ça veut dire qu'on est moins à la maison en amoureux ?
21:43 Alors attendez, il va falloir qu'on pousse l'investigation.
21:45 Normalement, on reste à la maison, on n'a pas besoin d'essence.
21:47 Ça dépend.
21:48 Ça dépend.
21:49 Ça dépend.
21:49 Si votre amoureux vous invite dans un restaurant, on ne sait jamais.
21:51 Alors j'avais une question aussi sur ce que tu as dit
21:53 et pourquoi une femme ne peut pas offrir de fleurs, finalement, les hommes ?
21:57 Patrice ?
21:57 Ça se fait.
21:58 Ça se fait.
22:00 Pas chez moi, mais ça se fait.
22:02 Alors, vous voulez rajouter quelque chose ou pas ?
22:05 Oui, si Brel était là, il pourrait écrire
22:10 "je vous ai apporté du super,
22:12 les fleurs c'est périssable,
22:14 mais le super c'est tellement cher
22:18 quant aux fleurs, c'est plus présentable".
22:20 Magnifique.
22:22 Allez, on va marquer une pause.
22:23 On se retrouve dans quelques instants après la pause publicitaire.
22:26 On parlera évidemment de la Saint-Valentin à la fin
22:28 de cette grande édition de la mi-journée.
22:31 Allez, à tout à l'heure.
22:32 Soyez les bienvenus, c'est Mediews Weekend,
22:39 partie 2, le grand JT de la mi-journée.
22:40 Vous voulez connaître le menu de cette deuxième partie ?
22:43 Eh bien, écoutez, le voici tout de suite.
22:47 À la une de cette deuxième partie,
22:48 témoignage de femmes de policiers à Châtenay-Malabrie,
22:51 en région parisienne.
22:52 Certaines femmes vivent dans la terreur,
22:54 harcelées par des délinquants.
22:55 Elles ont accepté de témoigner pour CNews.
22:57 L'enfer de la surpopulation carcérale.
23:02 Demain, lundi, les surveillants du centre pénitentiaire
23:04 d'Aix-le-Huyne, dans les Bouches-du-Rhône,
23:06 appellent à manifester.
23:07 C'est le ras-le-bol, immersion avec leur para.
23:10 Autre ras-le-bol, celui des médecins libéraux.
23:14 Ils appellent, eux, à cesser le travail ce mardi
23:17 et à manifester à Paris.
23:18 Témoignage dans cette édition.
23:20 Nouveau bilan, après le séisme dévastateur
23:25 qui a touché la Turquie et la Syrie.
23:27 Au moins 28 000 morts et ce bilan pourrait s'alourdir.
23:30 Nous serons en direct de Syrie avec Jean-Rémy Meunot,
23:33 chef de mission à SES Chrétien d'Orient.
23:35 Nous ferons le point sur la situation avec lui.
23:38 Enfin, c'est la Saint-Valentin qui approche.
23:41 On en avait déjà parlé.
23:43 Messieurs, n'oubliez pas vos épouses ou vos amoureuses mardi.
23:45 Pensez aux fleurs, les roses rouges sont souvent au rendez-vous.
23:48 Mais nous, on va casser les codes.
23:50 Benjamin Perrault, créateur d'un site de vente de fleurs en ligne,
23:53 nous dira qu'il y a peut-être d'autres fleurs à offrir
23:56 pour la Saint-Valentin.
23:57 Ne manquez pas ce rendez-vous.
24:00 Toujours avec moi, Naïmem Fadel, Laura Lebar et Patrice Arditi.
24:07 Pour débuter cette deuxième partie du Grand JT,
24:10 je voudrais vous faire écouter ces témoignages forts,
24:12 même très forts.
24:13 Elles sont femmes de flippe, comme on dit.
24:15 Elles vivent dans la peur quotidienne
24:17 et on leur donne la parole aujourd'hui sur ces news.
24:19 En décembre dernier, à Châtelaine-Malabrie,
24:21 des tags menaçants étaient découverts
24:22 dans le quartier de la Bute-Rouge.
24:24 Récemment, la menace s'est faite encore plus proche.
24:26 Écoutez leurs témoignages recueillis par Amaury Bucaud et Jules Bedot.
24:30 Le récit est signé Maxime Lavandier.
24:32 Les quatre pneus crevés et des tags injurieux sur les portières,
24:37 c'est l'état dans lequel Jessica et son conjoint policier
24:40 ont retrouvé leur voiture dans la nuit du 8 au 9 février dernier.
24:44 Cette nuit-là, un bruit sourd l'alerte.
24:46 - J'ai eu un instinct de regarder par la fenêtre
24:49 et j'ai vu deux silhouettes.
24:52 On est complètement dépoussolés, paniqués.
24:54 C'est vrai qu'on est sous le choc.
24:56 C'est la troisième fois que Jessica reçoit
24:58 de la visite mal intentionnée à son domicile.
25:01 Depuis que son adresse, le prénom et nom de son mari,
25:03 ainsi que celui de ses enfants, ont été divulgués.
25:06 Depuis, elle songe à déménager.
25:09 - Fuir...
25:12 On n'a pas...
25:13 Entre guillemets, si on veut protéger notre famille,
25:16 on n'a pas trop le choix.
25:16 Ils sont venus, ils savent où on habite.
25:19 C'est...
25:20 Il n'y a que cette solution pour mettre fin à tout ça.
25:23 Ce sentiment d'insécurité,
25:25 Clothilde, femme de policier, le ressent aussi.
25:29 Après que son mari a contrôlé un dealer en décembre au dernier,
25:32 des jeunes auraient été aperçus près de son domicile.
25:35 Elle aussi préfère déménager par peur de représailles.
25:38 - J'ai peur que les sanctions ne soient pas assez efficaces,
25:41 malheureusement, et que ça recommence juste derrière,
25:44 voire même pire, parce que ça les aura énervés.
25:46 Donc, je préfère peut-être prendre la fuite,
25:48 mais mettre ma famille en sécurité,
25:51 que de risquer le conflit et que ça se retourne contre nous.
25:55 Cette peur a également une incidence sur la santé de ces jeunes femmes.
25:59 Clothilde a déjà perdu 5 kilos et a développé une angoisse permanente.
26:04 - Quand je rentre chez moi en voiture,
26:06 s'il y a quelqu'un derrière moi, je ne vais pas tourner là où j'habite
26:10 parce que je préfère faire un tour de pâté de maison en plus
26:12 et me dire au moins il n'y a personne qui vient.
26:14 Face à cette situation invivable à laquelle leur famille est confrontée,
26:18 Jessica et Clothilde ont alerté par courrier
26:20 le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin
26:22 pour que la demande de mutation de leur conjoint,
26:24 sans réponse à ce jour, soit traitée.
26:27 - Et tout de suite pour réagir sur ce reportage,
26:29 Michael Dequin, secrétaire départemental d'Unité SGP 92.
26:34 Merci Michael Dequin d'être en direct dans cette émission.
26:38 Comment agissez-vous à ce témoignage fort de ces épouses de vos collègues ?
26:45 - Dans un premier temps, j'ai la colère en fait qui est en moi
26:50 parce que ça fait des semaines et des semaines
26:52 qu'on dénonce ces agissements, notamment sur votre antenne.
26:54 C'est des faits qui sont répétitifs et qui montent crescendo.
26:57 On a évoqué à trois reprises en décembre des tags avec des menaces,
27:00 des insultes sur les inscriptions des murs d'une cité,
27:04 achat des malabris.
27:05 Derrière, on a eu un collègue qui a reçu la visite d'individus
27:10 qui ont fait une enquête de voisinage, entre guillemets,
27:12 pour se renseigner sur le domicile précis
27:15 d'un fonctionnaire de police de Châtenaing-Malabry.
27:18 Et là où on en arrive, à des dégradations de matériel
27:20 commises à l'intérieur d'une résidence
27:22 où vit un fonctionnaire de police de Châtenaing-Malabry.
27:25 Alors la question que je me pose aujourd'hui, moi,
27:27 c'est qu'attendent les cadres de la préfecture de police
27:30 pour prendre des mesures de protection ?
27:33 Parce que nous avons des devoirs, mais on a aussi des droits.
27:35 Et celui de pouvoir travailler et d'évoluer en sécurité
27:38 sans que notre famille, sans que ces fonctionnaires de police
27:41 vivent avec la peur au ventre.
27:43 C'est juste inadmissible.
27:44 On nous demande d'agir sereinement au quotidien,
27:47 d'avoir un sang-froid à toute épreuve.
27:49 Comment aujourd'hui on peut concevoir
27:52 que ces fonctionnaires de police
27:54 partent le matin au travail avec l'idée que le domicile,
27:57 là où ils vivent avec leur famille, est connu de malfrats,
28:02 avec la possibilité que ces jeunes viennent faire
28:05 ce qu'ils veulent au domicile des fonctionnaires de police ?
28:07 Mais dans quel monde on vit ?
28:09 J'ai envie de poser cette question, dans quel monde on vit ?
28:11 Merci beaucoup pour votre témoignage, Michael Dequin.
28:14 Je rappelle que vous êtes secrétaire départemental d'Unité SGP 92.
28:17 Une réaction, Laura Jabbar et Naïma Mfadel, très rapidement.
28:20 Une vraie réaction et surtout beaucoup de questions.
28:22 Finalement, ce qu'on voit, c'est qu'on a des femmes de policiers
28:25 qui ont peur, on a des femmes tout court,
28:27 des citoyens qui ont peur.
28:29 Et finalement, j'ai pas l'impression que ce soit un problème
28:31 de loi, fondamentalement.
28:32 J'ai l'impression que c'est un problème d'application des lois
28:34 et de moyens qu'on met.
28:35 Donc, on a encore une fois des citoyens qui veulent que la police agisse.
28:39 Quand ils agissent, les femmes se retrouvent menacées.
28:42 Où est fondamentalement le problème ?
28:43 Est-ce que c'est dans la loi ou dans les moyens ?
28:45 Naïma Mfadel.
28:45 Moi, je voudrais juste partager la colère de ce policier
28:50 et rappeler que les policiers ont pour mission de protéger
28:53 les citoyens que nous sommes au péril de leur vie.
28:56 Je voudrais aussi rappeler, Manièreville,
28:59 deux policiers qui ont été assassinés chez eux,
29:03 devant les yeux de leurs enfants.
29:05 Je voudrais aussi dire combien aujourd'hui,
29:07 nous sommes en attente que nos gouvernants
29:09 protègent notre police, qui nous protège et dont on a besoin.
29:13 On ne peut pas laisser cette situation qui est inadmissible
29:18 et scandaleuse.
29:19 Je voulais que l'on évoque également ce midi,
29:21 l'enfer de la surpopulation carcérale.
29:23 J'en parlais dans les titres.
29:24 Demain, lundi, les surveillants du centre pénitentiaire d'Aix-le-Louis,
29:27 dans les bouches du Rhône,
29:28 appellent à manifester et dénoncent le manque de personnel,
29:31 la détérioration des conditions de travail.
29:32 Regardez le reportage de L'Orpara.
29:35 Centre pénitentiaire Aix-le-Louis,
29:38 sa capacité d'accueil, 1 402 détenus.
29:41 Aujourd'hui, ils sont 1920.
29:43 À cette surpopulation carcérale s'ajoute le manque de personnel.
29:47 Trois agents pour 300 détenus, selon le syndicat Force ouvrière,
29:51 pour qui la sécurité des surveillants
29:54 ne peut pas être assurée correctement.
29:56 Qui dit surpopulation pénale dit matelas au sol,
29:59 dit des personnes détenues qui,
30:01 avec cette proximité de l'agressivité,
30:05 c'est une tension qui est palpable.
30:07 On peut très vite basculer dans des situations
30:09 qui peuvent être dramatiques.
30:11 Autre conséquence, deux évasions depuis l'Assas,
30:14 la structure d'accompagnement à la sortie.
30:16 On demande un quatrième agent de nuit à l'Assas
30:20 parce que c'est là qu'il y a eu les deux évasions.
30:22 Le syndicat attend toujours une réponse de la direction
30:25 et dénonce un manque de considération.
30:27 La plupart ne connaissent pas ce que c'est que la cursive.
30:31 La cursive c'est de 6h45 jusqu'à 19h tous les jours,
30:37 des mouvements, des douches, des altercations.
30:41 Face à cette détérioration des conditions de travail,
30:44 les agents appellent à un rassemblement ce lundi.
30:47 Vous voulez réagir à ce reportage Patrice ?
30:49 Oui parce que ça peut se comprendre,
30:50 on parle de surpopulation depuis des lustres,
30:53 de manque de moyens. Là il y a trois agents, je crois,
30:56 trois agents surveillants pour surveiller
30:58 entre 70 et 80 détenus,
31:00 tant qu'il n'y aura pas de moyens supplémentaires.
31:02 Et peut-être une révolution puisque ces surveillants,
31:05 je les ai entendus, demanderaient à ne plus dépendre
31:08 du ministère de la Justice mais du ministère de l'Intérieur.
31:12 Ça pourrait peut-être arranger les choses.
31:13 Allez, autre grogne toujours,
31:15 au bord de la rupture avec la science maladie et le gouvernement,
31:19 les médecins libéraux sont appelés à cesser le travail ce mardi
31:23 et à manifester à Paris.
31:24 Objectif, vous connaissez, c'est réclamer des hausses de tarifs
31:28 et s'opposer à une proposition de loi examinée au Sénat.
31:31 Réaction du docteur Moctavia Alicada, médecin généraliste
31:35 et également, surtout, porte-parole du collectif Médecins pour Demain.
31:38 On l'écoute.
31:40 Qu'est-ce que dit la loi RISD ?
31:41 Elle dit que ces professions-là vont pouvoir recevoir les patients
31:44 en accès direct et vont pouvoir prescrire,
31:47 qu'il va y avoir des diagnostics qui ne seront pas faits
31:50 et il va y avoir des conséquences graves sur la santé des gens
31:53 parce que l'art médical, la compétence médicale,
31:57 c'est 10 à 15 ans d'études,
31:58 parce qu'il faut avoir toutes les situations cliniques,
32:02 c'est la sémiologie, c'est l'étude des maladies
32:04 et ces professions-là ne font pas ces études-là,
32:07 ils font des études pour faire, pour, bah écoutez,
32:11 exercer leur compétence à eux
32:13 et en fait, on ne peut pas transférer,
32:15 c'est pas si simple que ça,
32:16 on ne peut pas décider, s'improviser médecin.
32:19 Laura Le Barre, en tant que psychanalyste,
32:20 vous souhaitez y réagir, évidemment.
32:22 Moi, je voudrais juste qu'on se rende compte
32:23 de tout ce qu'on est en train de dire,
32:24 on va essayer d'imaginer une famille,
32:25 des parents et des enfants.
32:26 Le gouvernement est censé nous protéger
32:27 comme les parents protègent
32:28 et là, ce qu'on voit, c'est des dealers qui font la loi,
32:33 on voit des femmes de policiers qui ont peur,
32:34 on voit des médecins qui nous soignent,
32:37 qui n'arrivent pas à être entendus,
32:39 on voit des grèves sur les retraites,
32:40 c'est à un moment donné, je vais être d'accord
32:42 et avec Naïma et avec Patrice,
32:43 qu'il faut que le gouvernement se réveille
32:44 et qu'on mette les moyens pour ça.
32:46 Allez, nouveau bilan humain
32:47 après le séisme dévastateur qui a touché la Turquie,
32:49 la série Lundi, on en parle depuis lundi non-stop
32:53 sur CNews, évidemment.
32:54 Un triste bilan qui s'établit ce dimanche
32:56 à plus de 28 000 morts
32:57 et qui, selon le chef de l'agence humanitaire de l'ONU,
33:00 Martin Griffiths, va doubler ou plus même.
33:03 Près de 26 millions d'habitants ont été touchés par le séisme,
33:06 a expliqué l'OMS hier.
33:08 Avec nous, Jean-Rémi Meunot,
33:10 chef de mission SOS Chrétien d'Orient.
33:13 Soyez le bienvenu, Jean-Rémi Meunot.
33:16 Vous êtes à Alep en Syrie.
33:19 Je voulais absolument vous avoir pour qu'on fasse un point
33:21 sur la situation.
33:23 On en est où, très précisément ?
33:25 Écoutez, la situation est toujours très compliquée.
33:28 L'aide internationale a beaucoup de mal à arriver
33:31 jusque dans les zones sinistrées.
33:34 Les derniers chiffres nous ont appris
33:36 qu'il y avait 235 centres d'accueil
33:38 qui ont ouvert rien qu'à Alep.
33:40 Et les villes de Hama, de Latakia sont également touchées.
33:42 Donc voilà, la population n'a plus accès à son propre logement
33:47 et doit se réfugier dans des centres
33:48 dans lesquels l'aide a beaucoup de mal à arriver.
33:53 Pardon ?
33:54 Il y a une petite coupure peut-être ?
33:56 La France a fait partir un vol humanitaire
33:59 pour la Turquie ce matin avec 50 tonnes de matériel,
34:03 avec un hôpital de campagne qui va être installé.
34:05 Comment se passe l'aide en Syrie où vous vous trouvez ?
34:10 En Syrie, l'aide internationale est très compliquée
34:14 car la situation est ainsi.
34:16 On n'a toujours pas reçu ou très peu d'aide de l'Occident.
34:19 Il y a l'Italie qui a envoyé un avion hier à Beyrouth.
34:21 Donc on est confiant que les autres pays vont suivre.
34:25 C'est maintenant malheureusement que l'aide doit arriver,
34:26 ce n'est pas dans deux ou trois semaines
34:27 parce qu'il y a énormément de personnes
34:29 qui sont dans les rues, des dizaines de milliers de personnes
34:31 qui sont à la rue, des gens qui dorment sur les trottoirs,
34:33 sous des bâches alors qu'il fait moins de 0°C la nuit.
34:35 Donc c'est vraiment une situation dramatique et catastrophique.
34:38 Merci beaucoup d'avoir accepté de témoigner en direct depuis Alep.
34:43 Jean-Rémi Meunot, je rappelle que vous êtes chef d'émission
34:45 SOS Chrétien d'Orient.
34:48 C'est un des événements les plus attendus aux États-Unis, le...
34:53 Superbowl.
34:53 Voilà, j'aime quand vous suivez.
34:55 C'est ce soir, la fameuse finale du championnat de football américain.
34:59 Elle sera regardée par des dizaines de millions de téléspectateurs.
35:02 La chanteuse Rihanna sera là.
35:04 Il y aura aussi Cocorico, le Digi-Snake.
35:06 Eh oui, on peut le dire.
35:08 Les chiffres de cette compétition, c'est avec Maureen Vidal.
35:11 Des chiffres qui donnent le tournis.
35:15 Pour assister cette année au Superbowl,
35:17 il faudra débourser entre 6 et 9 000 dollars pour un billet
35:21 sans compter les reventes.
35:23 Une somme qui ne fait pas peur à certains Américains.
35:25 On a gardé nos petits-enfants,
35:29 mais on a vendu nos deux garçons pour ces billets.
35:31 Le stade de l'Université de Phoenix en Arizona
35:34 peut accueillir jusqu'à 72 200 places assises.
35:37 Autre chiffre impressionnant,
35:39 l'an passé, 517 millions de litres de bière
35:42 ont été consommés durant le match.
35:44 Cette année, 1,45 milliard d'ailes de poulet
35:47 devraient être dégustées.
35:48 Le bénéfice créé par le Superbowl ne s'arrête pas là.
35:51 50,4 millions de personnes ont prévu de parier
35:54 selon l'association américaine du jeu.
35:56 Et cela suppose 61% de parieurs de plus que l'année dernière.
36:00 Le fameux concert de la mi-temps sera assuré quant à lui
36:03 par la femme d'affaires et chanteuse Rihanna.
36:05 C'est le spectacle le plus regardé de l'année.
36:08 Et selon un sondage, 18,8 millions d'Américains
36:11 ne devraient pas se rendre au travail le lendemain du match.
36:14 - Ce sont les chiffres des mesures, c'est le moins qu'on puisse dire.
36:17 Allez, pour terminer, on va terminer avec la Saint-Valentin
36:20 qui approche, on en a parlé au cours de la première partie de ce JT.
36:23 Vous le savez, c'est mardi.
36:25 - C'est mardi, mais justement, il y a un match de foot.
36:27 - Bon, on continue, on en parlera, on va voir, vous verrez.
36:31 Vous allez sans doute offrir des fleurs à vos conjoints, évidemment,
36:36 à votre épouse, votre amoureuse, enfin bref.
36:38 Souvent, on offre des roses qui sont des roses rouges, n'est-ce pas ?
36:43 - Oui, souvent.
36:44 - Eh bien, on va retrouver quelqu'un qui va nous dire
36:46 qu'il a peut-être d'autres fleurs que des roses à offrir pour la Saint-Valentin.
36:49 On va peut-être casser la tradition.
36:51 Avec nous, je suis très, très heureux d'accueillir Benjamin Perrault,
36:54 qui est cofondateur de Monsieur Marguerite,
36:56 qui est un site de vente de fleurs françaises en ligne.
36:59 J'ai tout bon.
37:01 - C'est tout bon, c'est parfait.
37:02 Et j'ajouterai uniquement que c'est un fleuriste engagé.
37:06 Et engagé, vous l'aurez compris, pour des fleurs qui impactent moins notre environnement,
37:12 avec tout autant de bonheur pour celui qui les reçoit.
37:15 Et c'est vraiment, sur notre site internet, c'est très marqué.
37:20 - Et alors, il y a une symbolique, je l'évoquais avec Naïma et Laura,
37:23 qui m'accompagnent sur le plateau, avec la complicité de Patrice Arditi.
37:27 On offre traditionnellement des roses rouges.
37:29 C'est quoi la symbolique des fleurs pour la Saint-Valentin ?
37:31 Expliquez-nous en deux mots, avant que je vous interroge sur votre activité.
37:35 - Alors, je crois qu'en préambule, la symbolique est très personnelle.
37:39 On peut leur faire dire ce qu'on veut.
37:41 - Il ne faut pas se tromper de couleur.
37:43 Il ne faut pas se tromper de couleur.
37:45 - Il ne faut pas se tromper de couleur.
37:46 La rose rouge est effectivement traditionnellement très utilisée.
37:49 Nous, on aime bien faire les choses un peu différemment.
37:52 Les roses, malheureusement, nos rosiers, vous le verrez dans vos jardins,
37:55 ils sont nus en ce moment.
37:57 Et du coup, ce n'est pas du tout une fleur de saison.
37:59 Et alors qu'on a des très très belles fleurs qui ne poussent pas très loin de chez nous,
38:01 voilà, ces magnifiques renoncules.
38:03 Et du coup, on les utilise, nous, comme produits phares de la Saint-Valentin.
38:10 Et on le voit depuis quelques années, ça séduit de plus en plus de monde.
38:14 - Alors, quelles sont les erreurs à ne pas commettre quand on offre des fleurs pour la Saint-Valentin ?
38:18 Il y a peut-être des erreurs.
38:19 Quels sont les conseils que vous pouvez nous donner ?
38:21 On est très attentif.
38:23 - Non, je crois que l'essentiel, c'est de faire plaisir.
38:26 Et l'attention est toujours extra.
38:31 Petit prix, moyen prix, pour ceux qui ont des plus gros budgets.
38:34 Je crois que l'essentiel, c'est vraiment cette notion de plaisir, d'énergie,
38:39 de transmettre des émotions.
38:41 Et là, on fait peu de bêtises.
38:45 Après, il y en a qui sont plus à cheval, effectivement, sur les couleurs.
38:48 - Ah, la tradition !
38:49 - Des fleurs roses, des fleurs rouges, des fleurs blanches, ce sera parfait.
38:54 - Ce serait quoi le bouquet idéal pour vous ?
38:59 - Alors, le bouquet idéal, c'est très simple.
39:00 Il suffit d'aller sur www.monsieurmaillot.fr
39:05 - Ah, là, vous ne perdez pas le nord, vous !
39:07 - Vous y trouvez les bouquets parfaits pour plusieurs raisons.
39:11 Parce qu'ils sont d'abord très beaux.
39:14 Et qu'en plus de ça, ils sont faits de fleurs de saison.
39:15 Donc, avec un impact environnemental dix à vingt fois moins élevé qu'un bouquet traditionnel.
39:20 Et donc, je crois que c'est là l'essentiel.
39:23 Et c'est que le bouquet parfait, c'est celui qui va plaire et qui va susciter des émotions.
39:29 On aime dire chez Monsieur Marguerite, on aime dire cultiver l'amour.
39:32 Ben voilà, c'est un bouquet de fleurs, c'est là pour cultiver l'amour,
39:36 pour créer ces relations, ces moments d'échange.
39:39 Et je crois que tous les bouquets qu'on propose, dès moins de 30 euros,
39:45 sont là pour créer ce lien extra entre les gens, entre deux personnes qui s'aiment.
39:50 Vous parliez tout à l'heure de couple, mais ça peut aussi juste...
39:54 La Saint-Valentin est aussi, et on le remarque de plus en plus,
39:57 une fête des gens qu'on aime, qu'on soit en couple ou qu'on soit parent.
40:02 Elles viennent d'où très rapidement ?
40:03 Ce serait ma dernière question, Benjamin.
40:04 Elles viennent d'où vos fleurs qui sont made in France et de quelle région ?
40:07 En ce moment, elles viennent du Var, un petit peu de Bretagne,
40:10 et du Var principalement, qui grâce au climat doux,
40:13 permet de faire pousser des fleurs de façon non chauffée et non éclairée,
40:18 à l'inverse de toutes les fleurs que vous aurez.
40:21 Donc c'est vraiment important.
40:23 Le petit message que j'aimerais rajouter, si vous me le permettez,
40:25 c'est juste pour ceux qui iraient chez un fleuriste de quartier,
40:29 demandez si c'est une fleur de saison, demandez d'où elles viennent, ces fleurs.
40:32 Et puis pour ceux qui vont acheter en ligne, parce qu'ils ne seront pas sur place,
40:37 il faut regarder, être bien attentif.
40:39 Et puis pour ceux qui en veulent n'avoir aucun doute, il y a M. Marguerite.
40:42 On a appris plein de choses en tous les cas.
40:44 Merci beaucoup. C'est un plaisir de vous avoir, Benjamin Appérault.
40:47 Je rappelle que vous êtes cofondateur de M. Marguerite.
40:49 Ça vous a donné des idées, Patrice ?
40:51 Oui, oui, oui. Des fleurs de saison.
40:54 Les fleurs de saison. N'oubliez pas.
40:56 C'est l'intention qui compte, mais il y a quand même des radins qui vont acheter deux roses
40:59 et qui vont mettre plein de feuillages.
41:00 Oh là là là là là là là.
41:02 Mais c'est pas grave, c'est le geste qui compte.
41:05 Vraiment, ce qui est important, je pense, quand on reçoit des fleurs,
41:07 on sait si la personne les a choisies pour nous faire plaisir ou parce qu'il devait.
41:11 Et vraiment, le conseil que je donne, c'est de penser à la personne, qu'est-ce qui lui fait plaisir ?
41:14 Et puis pour la petite histoire de la rose, parce que ça vient pas de nulle part,
41:16 la rose, ça vient des ronces.
41:18 C'est une fleur qui, à la base, n'est pas une fleur.
41:19 Et des ronces sort la plus belle des choses.
41:21 Et c'est pour ça que l'on l'offre.
41:22 Eh bien, écoutez, voyez, on termine Midi News sur une note florale, poétique.
41:27 Et Benjamin, c'est formidable. On a appris plein de choses.
41:29 Le mieux, c'est quand même lorsque la Saint-Valentin, c'est tous les jours.
41:32 - Oh là là ! Allez, merci mille fois. Merci Naïma, merci Laura, merci Patrice.
41:39 Merci pour votre fidélité à ce rendez-vous.
41:42 Merci à François Hepp, à David Brunet, à Axel Thomas qui m'ont aidé à préparer ce grand journal.
41:47 Merci aux équipes de la programmation, Jacques Sanchez, Barbara Delabre, Lisa De Bernard.
41:51 Merci aux équipes en régie, je vous amène des fleurs.
41:53 Vous pouvez revivre cette émission sur notre site cnews.fr.
41:56 Tout de suite, c'est Enquête d'Esprit avec Émeric Pourbé.
41:59 belle journée sur CNews et moi je vous retrouve le week-end prochain avec des
42:02 fleurs et n'oubliez pas, la Saint-Valentin !
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