La CGT veut durcir le mouvement, l’avertissement de Yaël Braun-Pivet et la clôture du dossier Bayou

  • l’année dernière
On fait le tour de l'actu avec Félix Mathieu !

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Transcript
00:00 Les vraies voix sud radio
00:02 - Et l'actu en trois mots Félix, bonsoir. - Bonsoir tout le monde.
00:05 - Durcissement, avertissement et harcèlement.
00:08 - La CGT appelle à durcir le mouvement contre la réforme des retraites.
00:12 La troisième grande journée de mobilisation semble plutôt en baisse.
00:15 Avertissement de la présidente de l'Assemblée nationale,
00:17 nous ne tolérons pas ces intimidations contre les députés.
00:21 Et puis le harcèlement sexiste dont était accusé l'ex numéro 1 des Verts, Julien Bayou,
00:25 dossier clos par la cellule interne du parti,
00:28 mais son accusatrice Sandrine Rousseau assume son choix de la dénonciation télévisée.
00:33 Les vraies voix sud radio
00:36 400 000 personnes à Paris selon la CGT, mobilisation en légère baisse,
00:40 mais certains se réservaient.
00:42 Pour samedi, ils font valoir les opposants à la réforme des retraites.
00:45 80 000 manifestants à Toulouse, selon les syndicats,
00:48 180 000 à Marseille où se trouvait Michel au micro-sud radio de Lionel Maillet.
00:53 Michel qui travaille à la Banque de France et il estime qu'il faut maintenant durcir le mouvement.
00:57 J'ai l'impression qu'aujourd'hui il y a déjà moins de monde par rapport aux deux premières
01:01 et je pense que ça va être difficile dans la durée avec des manifestations seulement.
01:05 C'est pas ça qui fera plier le gouvernement parce que manifestation après tout,
01:10 ça gêne pas le pays et ça n'a pas grande influence malheureusement sur le débat politique.
01:15 Je pense qu'il faut durcir l'action sans violence
01:18 mais il faut à mon avis notamment que la jeunesse se mette.
01:22 On l'a bien vu avec le CPE en 2006, quand la jeunesse était dans la rue,
01:26 les gouvernements ont toujours reculé.
01:29 Et puis alors peut-être aussi des mouvements de grève plus durs dans des secteurs sensibles.
01:33 Les raffineries, oui. Toucher des secteurs vitaux qui empêchent le fonctionnement de l'État.
01:37 Michel manifestant à Marseille au micro-sud radio de Lionel Maillet,
01:41 le numéro un de la CGT d'ailleurs, un Philippe Martinez,
01:43 en appelle lui aussi à durcir le mouvement par des grèves, je cite,
01:47 plus dures, plus massives et plus nombreuses.
01:49 Philippe Bilger, c'est ce qu'on se disait hier, est-ce que la mobilisation sert à quelque chose ?
01:53 Est-ce que la grève sert encore plus à quelque chose ?
01:55 Je pense qu'à un moment donné, s'ils veulent espérer l'emporter,
01:59 ils devront passer en effet de la manifestation à la grève.
02:03 Non pas que je souhaite que, comme l'a dit le leader Martinez à un certain moment,
02:09 je veux ennuyer le plus possible les Français, et il a ajouté "après le pouvoir" tout de même.
02:15 Mais si on peut, on s'arrête là, Cécile, ou on reprend le débat ?
02:21 Oui, je pense déjà que c'est une énorme mobilisation quand même aujourd'hui,
02:25 et puis le samedi ça va être encore plus, donc je veux bien...
02:28 C'est ce qu'ils disent, ils disent que...
02:30 C'est évident, beaucoup de gens se réservent parce qu'ils ne veulent pas perdre en journée salaire,
02:32 et surtout samedi, on attend massivement le privé dans les rues, c'est ça,
02:36 les gens qui peuvent manifester parce qu'ils sont au week-end, rapidement, oui bien sûr.
02:39 Il y a un moment donné, même Laurent Berger, qui est un peu réticent, tombera sur le même constat,
02:44 la grève, c'est bien, la manif c'est bien, c'est important, c'est de montrer,
02:48 mais surtout quand on est porté par l'opinion, à un moment donné,
02:51 on va rentrer dans le dur sur des grèves, c'est évident.
02:53 Virginie Calmes ?
02:54 Oui, je ne vois pas très bien comment on va y échapper,
02:56 et puis quand on a vu hier le lancement du débat à l'Assemblée, on y reviendra,
03:00 c'est quand même, on se rend compte que ça ne va pas pouvoir se jouer que dans l'hémicycle,
03:04 surtout avec la tournure des débats qui est en train de...
03:07 Ça ne passera pas crème, comme on dit.
03:09 Oui, comme on dit, c'est clair.
03:10 Allez, la réforme des retraites qui entamait hier son parcours, sous tension à l'Assemblée nationale.
03:14 Et oui, trop c'est trop pour Yael Brown-Pivet, la présidente de l'Assemblée a poussé un coup de gueule tout à l'heure,
03:19 dénonçant des pressions inacceptables contre des députés,
03:22 une lettre d'insulte et de menace adressée à la présidente de la Commission des affaires sociales,
03:26 des permanences taguées, et hier, des fausses alertes,
03:29 des messages vocaux sur les téléphones de certaines députés du groupe RN,
03:33 pour leur faire croire que leur enfant était hospitalisé.
03:36 Le but aurait été de les éloigner de l'hémicycle, au moment de leur motion référendaire.
03:41 Inacceptable tout cela à réagir, Yael Brown-Pivet.
03:43 Ces agissements, ces pressions, ces intimidations sont inqualifiables, nous ne les tolérerons pas.
03:50 L'Assemblée nationale sera aux côtés, en tant qu'institution, de chaque parlementaire qui sera menacé dans l'exercice de ses fonctions.
03:58 Nous avons une cellule qui est dédiée à cela, nous ne relâcherons jamais notre vigilance.
04:04 Moi je souhaite, en tant que président de l'Assemblée nationale,
04:07 que chaque parlementaire puisse être pleinement libre des prises de position qu'il prendra dans l'hémicycle,
04:15 tout au long des débats, et je l'espère lors du vote final.
04:18 De son côté, le groupe RN annonce des dépôts de plainte après les fausses alertes reçues hier par trois de ses membres.
04:23 La présidente du groupe RN, Marine Le Pen, a demandé une protection fonctionnelle pour ses trois collègues,
04:27 c'est-à-dire une prise en charge de leurs frais de justice par l'Assemblée nationale.
04:30 Quel cinéma, pardon de vous le dire, mais là, il faut vraiment,
04:33 et c'est la première, entre guillemets, à bord d'Elysée, en changeant en cours de jeu les règles,
04:39 notamment sur la motion référendaire, qui vient faire la morale.
04:43 - Ça n'a rien à voir avec les menaces des injures, François, je ne pouvais pas comparer ça.
04:46 - Quelle menace de quoi on parle ? Il y a des gens qui ont été menacés de mort à l'Assemblée nationale.
04:49 Moi je ne dis pas du tout que les gens qui font ça ont raison.
04:52 Est-ce qu'il y a des gens qui ont été menacés de mort ?
04:54 Vous voulez que je vous fasse le débat du PAX ?
04:57 - Non mais François...
04:59 - Non, non, non, soyons sérieux, on va en parler tout à l'heure.
05:02 C'est une espèce de cinéma qui consiste à expliquer et à vouloir éteindre,
05:06 comme on n'arrive pas à diaboliser le mouvement dans la rue,
05:08 on essaie de le diaboliser dans l'Assemblée, ça suffit.
05:11 - On en parlera tout à l'heure.
05:12 - Philippe Puget, allez-y.
05:14 - Là, je ne suis pas du tout d'accord avec vous, François, pour une raison simple.
05:18 C'est que comme vous avez une grande expérience, et je le dis sans ironie,
05:22 en politique et médiatique, vous avez tendance, face aux problèmes d'aujourd'hui,
05:27 systématiquement de dire "ça existait avant".
05:31 Mais aujourd'hui, ce qui se passe dans l'Assemblée est tout de même odieux à dire.
05:35 - C'est pas grave ! En quoi c'est grave ? Ça s'appelle le débat parlementaire !
05:38 - Non, non, non, non !
05:40 - Si vous voulez, les députés de l'Assemblée nationale ont des alertes
05:45 où on leur dit que l'un de leurs proches est hospitalisé pour qu'il quitte l'Assemblée,
05:50 on ne peut pas dire que c'est normal.
05:52 - Mais, écoutez, sur les pressions des élus, moi j'ai vécu dans un gouvernement
05:57 où vous aviez quelqu'un qui s'appelait Najat Vallaud-Belkacem,
05:59 qui était menacé de mort tous les jours en tant que ministre,
06:02 qui avait six motards, y compris des motards portières,
06:05 c'est-à-dire que pour éviter que les élus...
06:07 - Allez, Virginie, calmez-vous !
06:11 - Je vais vous dire, en tant que mère de famille,
06:14 et j'ai eu quelques responsabilités dans ma vie,
06:17 s'il y a un truc qui vous panique, c'est un coup de téléphone
06:20 qui vous dit que vos enfants sont à l'hôpital.
06:22 Là, la terre s'arrête de tourner.
06:24 Donc, je ne mettrai pas dans le même sac les invectives, les noms d'oiseaux, etc.
06:28 - Je suis en train de voir quels messages ont été reçus.
06:30 - Le message... - Pardonnez-moi.
06:32 - Ce qu'on nous a dit, Françoise, c'est qu'il y avait...
06:35 Mais je crois que je l'ai entendu, ça a été diffusé,
06:38 qui expliquait "un de vos proches vient d'être hospitalisé".
06:41 - Ce ne sont pas les enfants, donc, que les hommes.
06:43 - Non, mais Françoise, Françoise, Françoise, Françoise,
06:46 quand on est mère de famille, je vous jure, on pense à ça,
06:49 et pour le coup, vous le savez, je n'ai pas d'acquaintances avec le Front National,
06:52 mais je trouve quand même qu'on voit qu'il y a de plus en plus de manœuvres.
06:56 - Vous étiez en train de dénoncer la manœuvre qui a consisté à faire un tirage au sort, là,
07:00 où il y en aurait... - Les gens s'insultent, ils se traitent de fascistes,
07:02 ils se traitent de nazis, écoutez, c'est le sourd, c'est bien sûr que c'est pareil.
07:07 - C'est un autre registre. - Allez, on y reviendra tout à l'heure.
07:09 - Il y a un député de la France fasciste qui se fait insulter parce qu'il est noir.
07:12 - Dernier sujet. - C'est le box, François.
07:15 - Il y aura une enquête, il y aura une enquête, et on saura.
07:17 - Dernier sujet, si cela se reproduit, je le referai,
07:21 c'est que Sandrine Rousseau assume son choix après la fin de l'affaire Julien Bayou.
07:24 - L'ex-chef d'Europe Ecologie des Verts avait quitté ses fonctions
07:27 après les accusations télévisées de harcèlement sexiste,
07:29 accusation formulée par Sandrine Rousseau.
07:31 Finalement, il y a une semaine, la cellule interne du parti a clos le dossier,
07:34 mais Sandrine Rousseau ne regrette rien, comme elle l'a expliqué à nos confrères de BFM TV,
07:39 interviewés là par Apolline de Malherbe ce matin.
07:41 - Moi, je voudrais quand même dire aux femmes qui se sont exprimées dans la presse
07:45 que je regrette qu'elles n'aient pas senti les conditions remplies au sein du parti
07:50 pour pouvoir s'exprimer au sein du parti.
07:52 J'ai soutenu la parole d'une femme qui se sentait non entendue,
07:56 non respectée dans le parti, je le referai si ça se représente.
07:59 - Est-ce que vous diriez aujourd'hui que Julien Bayou est innocent ?
08:02 - Je ne me prononcerai pas là-dessus dans la mesure où il n'y a pas eu d'enquête.
08:05 - Sandrine Rousseau qui qualifie aussi de "cliché" l'idée d'une instrumentalisation politique
08:09 de cette affaire Bayou à l'époque du congrès interne d'Europe Ecologie des Verts.
08:13 - Franchement, non, je ne crois pas.
08:15 - Rare et oinoumeste, persévérant et diabolique, honnêtement.
08:18 - De quel côté ça dépend ?
08:20 - Moi je trouve que franchement c'est la dernière chose qu'il fallait faire, c'est ce qu'elle a fait.
08:24 Honnêtement, pour en arriver à ce résultat...
08:27 - On ne sait pas de quel côté vous étiez.
08:29 - On a conservé ses intérêts propres.
08:32 Donc on ne va quand même pas pouvoir dissocier son intérêt propre.
08:36 - Oui mais elle n'a pas gagné le congrès malgré tout.
08:38 - C'est une incapacité de n'être pas capable, après de dire "j'ai commis une erreur".
08:43 - Oui, oui, je suis d'accord avec vous Philippe, honnêtement, ce n'est pas bien ça.
08:46 - Très bien, ça s'est passé. - Ça serait bien que vous vous en preniez de l'aigle.

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