Valérie Lecasble : «Il n'y a pas de pare-feu, rien qui protège l'enfant»

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La journaliste Valérie Lecasble, au sujet du harcèlement scolaire, suite au suicide de Lucas : «Il y a une grosse responsabilité de l'école, et puis cette histoire de réseaux sociaux [...] Il n'y a pas de pare-feu, rien qui protège l'enfant».

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00:00 Pour moi, il y a deux responsabilités très évidentes.

00:03 Oui, l'école, forcément, parce que ça se passe à l'école et que forcément,

00:07 il faut mettre en place des systèmes d'alerte.

00:09 Là, en plus, la mère, elle dit qu'elle a prévenu l'école, qu'elle a signalé, etc.

00:15 Qu'il n'y a pas eu de réaction assez forte.

00:16 Donc ça, ça devrait être alerte rouge et priorité absolue de prise en charge,

00:21 de mettre en place des cellules de veille.

00:24 - Il y a le numéro vert, d'ailleurs, qu'on peut montrer.

00:25 Je ne sais pas si on l'a enregistré, le 30-20 pour signaler une situation de harcèlement.

00:29 - Une grosse responsabilité de l'école, ça c'est sûr.

00:32 Et puis après, le deuxième sujet, il est plus compliqué, personne ne sait comment faire.

00:36 Mais c'est cette histoire de réseaux sociaux, effectivement,

00:39 sur lesquels il y a des cabales entières qui se montent contre des enfants,

00:43 des groupes qui se forment.

00:45 - Mais il n'y a pas que ça.

00:46 Vous savez, il y a des enfants qui sont malheureusement suicidés,

00:48 qui ont vécu des périodes très, très, très confliquées.

00:52 Même avant les réseaux sociaux, on entendra d'ailleurs un garçon

00:55 qui a vécu ça pendant une douzaine d'années.

00:57 - Mais je pense que les réseaux sociaux, ça amplifie quand même.

00:59 - Ça se conjugue.

01:00 - C'est énormément le problème parce que ça touche en permanence

01:02 et il n'y a pas de pare-feu, il n'y a rien qui protège l'enfant.

01:05 Sous-titrage Société Radio-Canada

01:08 [Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org]

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