De nombreux industriels signalent depuis des mois les tensions sur le marché des médicaments… à raison, puisqu’aujourd’hui, les laboratoires ne peuvent plus vendre en direct certains produits aux pharmacies, comme le paracétamol buvable ou en suppositoire. De même, les patients rencontrent des difficultés à se procurer des antibiotiques, un véritable enjeu de santé publique à une période sensible où les épidémies de grippe et bronchiolite se multiplient.
Pour le paracétamol, la situation est toujours « complexe », et va prendre « un peu de temps pour se normaliser sur les formes pédiatriques », a indiqué le ministère de la Santé lors d’un point presse. Sur les autres formes pour adultes, « la situation est devenue plus confortable », précise-t-il.

Concernant l’amoxicilline, « la situation globale se régularise », selon le ministère, alors que les laboratoires producteurs commencent à reconstituer leurs stocks.
Si nous manquons actuellement de certains médicaments, c’est parce qu’on en consomme plus et surtout plus que prévu.

La demande dépasse l’offre et la raison. Les masques sont tombés et la transmission de maladies augmente.

Ensuite, les industriels prudents avaient réduit leurs stocks quand la demande a chuté pendant les confinements et ils ont mal anticipé le redémarrage de la demande. Ainsi, dans une période tendue pour l’approvisionnement en carton ou en flaconnages en verre, ils ont été un peu pris par surprise et ils ont du mal à augmenter brutalement la production.

Ce matin, sur CNews un pharmacien, Bruno Fellous, se dit très inquiet et lance un appel au gouvernement : "On est en France en 2023 et la situation est dramatique ! Que fait le gouvernement ? Quel fait le Ministre de la Santé"