Cabales, dissensions humaines, rapport accusateur de l’Olaf (l’Office européen antifraude)… Les hautes sphères de l’Union européenne sont secouées depuis deux ans par une tourmente autour de Frontex, l’agence des gardes-frontières et gardes-côtes européens. Épilogue de l’histoire, Fabrice Leggeri, son directeur exécutif, lassé des attaques, a offert sa démission, jeudi 28 avril, au conseil d’administration. Celui-ci l'a acceptée vendredi. Assisté de son avocat, le directeur exécutif a plaidé sa cause contre un rapport accusateur de l’Olaf – 129 pages et des annexes de 700 pages – qui lui fait globalement trois reproches : ne pas avoir respecté les procédures, s’être montré déloyal vis-à-vis de l’Union européenne et un mauvais management du personnel.