Le Raid, unité d’intervention d’élite de la police nationale, n’a « pas eu d’autres choix » que de « négocier » avec les talibans pour exfiltrer les Français et les Afghans réfugiés à l’ambassade de France de Kaboul, a expliqué mercredi son patron, Jean-Baptiste Dulion. Seuls « onze gars » du Raid, appuyés par les forces spéciales de l’armée française, « ont accompagné près de 350 personnes sur cinq kilomètres, qui nous ont paru extrêmement longs », a-t-il souligné dans un entretien accordé à RTL, confessant avoir « croisé les doigts » pour que l’opération dans la capitale afghane n’échoue pas.