Le temps a si mauvaise réputation Qu’on le dit coupable de nos désillusions De ne plus savoir chanter le lendemain De ternir tous nos refrains Bouc émissaire de nos chagrins La bête noire de nos jardins Mais ça n’est pas lui l’assassin
La maladie la déchéance la mort de ma mémoire Elles seules me feront oublier que j’ai attiré ton regard Alors de peur de perdre le plus fort de notre histoire Je l'écris et je la chante Si je savais faire je peindrais Si je savais faire je danserais Je te sculpterais
Je mettrais de la couleur sur du papier Pour fixer cette lumière que tu avais créée Des ombres et du noir j’en renverserais Pour rappeler que je t’ai laissée Que j’ai eu peur de ta clarté Que tu m’as aveuglé Ce serait ton portrait
Je tournerais sur moi-même dans le désert J’étendrais mes bras vers le ciel ou vers la terre Je mimerais la folie meurtrière Je serrerais le vent contre moi Je le suivrais pas à pas Je trébucherais maladroit La tête me tournerait à chaque fois
Je graverais ma douleur sur de la pierre Pour que reste une trace quand je reviendrais vers la poussière Quand j’aurais perdu le sens de ce que j’ai écrit Je te sentirais sous mes doigts Ta chaleur par-dessus le froid Tes formes qui modèlent les draps Ta dureté contre moi
La maladie la déchéance la mort de ma mémoire Elles seules me feront oublier que j’ai attiré ton regard Alors de peur de perdre le plus fort de notre histoire Je l'écris et je la chante Si je savais faire je peindrais Si je savais faire je danserais Je te sculpterais Je te sculpterais Je te sculpterais
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