Se tenir par la main Dans une rue sur un chemin Ne rien se dire ne pas parler Juste sourire et se toucher
Passer du temps et regarder Par la fenêtre le ciel bouger Partir ailleurs et revenir Sans faire du mal sans faire souffrir
Nous ne nous sommes offert que quelques heures Comme des morts de faim comme des voleurs Les vies qui étaient devant nous M’appellent toujours me rendent fou Cette larme sur ma joue A ton odeur Pas ta chaleur
Se tenir par la main Parler aux gens que tu rejoins Se retrouver dans un avion Sur un bateau dans un camion
Pouvoir dormir le corps en paix Avec tes courbes à caresser Après la nuit qui va mourir Rester collés sans en finir
Et penser à demain A un enfant qui tend la main Qui nous ressemble qui se languit Qu’on se décide à lui dire oui
Une autre vie un autre cœur Ou juste un rêve de deux rêveurs De deux naïfs qui ont brûlé Quelques cartouches sans les compter
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