Alerte Santé de mai 2017

  • 7 years ago
Comme chaque mois, profitez des conseils du Dr Jean-Michel Lichtenberger, dont l’association Voyages et Santé gère le centre de vaccinations d’Air France. Ce mois-ci Jean-Michel Lichtenberger ouvre une nouvelle série pour regarder avec vous quels sont les animaux dangereux, et comment s’en protéger.
Une publication de l’OMS nous renseigne sur le risque relatif des différentes espèces animales. Nous y voyons qu’un des plus redoutés est l’un des moins tueurs, il s’agit du requin.
Le crocodile tue 100 fois plus d’humains. Les serpents 5 000 fois plus. Mais le vrai serial killer de l’humanité, et ce depuis que l’homme existe, laisse loin derrière lui tous les autres, c’est le moustique. Le moustique, il véhicule le paludisme, toujours dans le peloton de tête des maladies infectieuses mortelles. Mais il est aussi porteur d’autres maladies, peut-être moins mortelles mais aussi sources de bien des problèmes, comme la dengue, la fièvre jaune, l’encéphalite japonaise, le zika ou le chikungunya ; et je vous en épargne bon nombre.
C’est pourquoi nous vous proposons une nouvelle série : comment ne pas être victime du moustique, que ce soit pour ne pas en mourir – c’est déjà pas mal, mais aussi pour ne pas être exaspéré par ses nuisances, sur la peau, dans les oreilles, durant le jour ou pendant son sommeil.
Il y a trois zones de vulnérabilité et dès lors trois lignes de défense : la peau découverte, la peau couverte, le sommeil ; je m’explique.
La peau découverte c’est une évidence, c’est la porte ouverte aux festins de dames moustiques (ce ne sont que les femelles qui piquent, pour nourrir leurs œufs).
La peau couverte s’est moins connue, mais sachez qu’un moustique pique aisément à travers un vêtement, même à travers un jean, pour autant bien entendu que celui-ci colle à la peau.
Le sommeil est une bonne occasion pour le moustique car nous ne sommes plus vigilants et le laissons se gorger à discrétion.
Or sur ces trois lignes, on peut parfaitement leur barrer la route. Sur la peau avec des répulsifs, sur les vêtements avec des insecticides appropriés, la nuit en dormant sous moustiquaire imprégnée.
Ces produits demandent à être bien choisis, et bien utilisés. Mais si vous suivez nos conseils, vous pourrez traverser les everglades de Floride ou l’Orénoque en saison des pluies sans piqûre. Enfin, convenons que rien n’est efficace à 100%. Nous vous détaillerons les bonnes pratiques lors de nos prochains épisodes. Pour l’heure, sachez que vous pouvez vous procurer tous ces produits sur le site spécialisé smivs.com. VS pour « voyage et santé », bien sûr.
http://smivs.com