C’est l’air du temps qui veut tout le temps qu’on se détende A coups d’liqueurs pour qui s’écœure avant de descendre C’est consternant que de pousser un coeur à se pendre Je vais te surprendre avant de terminer en cendre C’est l’air du temps qui veut tout le temps qu’on se détende A coups de liqueurs pour qui s’écœure
Qu'elle était grande ma vie d’avant Je n’avais pas besoin de paravent Je ne faisais qu’aller de l’avant Tournant le dos à ces médisants Depuis le berceau conquérant Rien à faire du regard des gens Comme si j’étais clairvoyant Je voyais l’avenir bienveillant Enfin c’est ce que je croyais avant de me noyer Dans les paillettes qui remplissaient l’évier Plus de billets plus de virées plus de soirées Être à l’arrêt était devenu le quotidien d’un homme égaré
Refrain (x2)
Quand la lune est au zénith je sors Vu que le décor vaut bien tout l’or Du monde pour ceux qui dehors Se fondent dans la masse quand ça dort À l’abri des dangereux miradors Je repense à l’épopée de l’Âge d’Or À tout ce qu’on aurait pu dès lors Bâtir en dépassant nos désaccords Mais tant de frères ont foncé tête baissée Sans forcément penser que la faucheuse passerait Plus d’équipées les dés pipés l’avidité a tout rasé Sans prévenir alors que très peu d'entre eux étaient prêts
Refrain (x2)
Depuis que le doute a quitté ma raison Je contemple de nouveau l'horizon Plus ample est alors ma vision Loin du temple et de la confusion D’aujourd’hui vu que j’ai dépassé le stade De constater que les valeurs se dégradent Tant l’indifférence générale est fade Alors comment sortir du maussade Climat dans lequel on essaie De trouver la sortie de secours alors qu’est bloqué l’accès Plus d’Odyssée face au fossé où tout essai Vers le sommet est menacé par les critiques d’une foule angoissée
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