Un reportage diffusé dans Faut pas rêver le 25 janvier 2013 et sur http://fautpasrever.france3.fr/
Il fut un temps où la prison d'Angola, en Louisiane, était une des plus violentes du pays...
Mais ça, c'était avant qu'une idée bouleverse le quotidien de ce pénitencier d'Etat.
Tous les dimanches d'octobre se tiennent des rodéos d'un genre particulier, où les cavaliers ne sont autres que...
Les prisonniers, qui profitent ainsi de quelques secondes de liberté. Ce rodéo est devenu un must : créé en 1965,
l rassemble aujourd'hui 15000 spectateurs par week-end.
Il y a d'abord le "convict poker"
(le poker du condamné).
Quatre hommes en tenue de bagnard, assis à une table font semblant de jouer aux cartes.
Un taureau est introduit ; il ne faut que quelques secondes avant qu'il ne se dirige vers eux pour les faucher.
La règle : ne pas bouger, le dernier à rester assis l'emporte.
Mais le bouquet final, c'est le "guts and glory" ("les tripes et la gloire"). Le taureau le plus nerveux se voit attacher un jeton de poker sur une de ses cornes. Une cinquantaine de téméraires tentent alors de le récupérer et pour cause : le jeton vaut 500 dollars.
Il y a heureusement un but louable dans tout ça :
les billets achetés permettent de financer des programmes de réhabilitation, l'entretien des chapelles du pénitencier ou encore les funérailles des détenus. Chaque jour de rodéo rapporte ainsi plus de 300.000 euros à Angola.
Un reportage de Jean-Laurent Bodinier et Mathieu Despiau
Une production Cargo Culte Productions 2012
Il fut un temps où la prison d'Angola, en Louisiane, était une des plus violentes du pays...
Mais ça, c'était avant qu'une idée bouleverse le quotidien de ce pénitencier d'Etat.
Tous les dimanches d'octobre se tiennent des rodéos d'un genre particulier, où les cavaliers ne sont autres que...
Les prisonniers, qui profitent ainsi de quelques secondes de liberté. Ce rodéo est devenu un must : créé en 1965,
l rassemble aujourd'hui 15000 spectateurs par week-end.
Il y a d'abord le "convict poker"
(le poker du condamné).
Quatre hommes en tenue de bagnard, assis à une table font semblant de jouer aux cartes.
Un taureau est introduit ; il ne faut que quelques secondes avant qu'il ne se dirige vers eux pour les faucher.
La règle : ne pas bouger, le dernier à rester assis l'emporte.
Mais le bouquet final, c'est le "guts and glory" ("les tripes et la gloire"). Le taureau le plus nerveux se voit attacher un jeton de poker sur une de ses cornes. Une cinquantaine de téméraires tentent alors de le récupérer et pour cause : le jeton vaut 500 dollars.
Il y a heureusement un but louable dans tout ça :
les billets achetés permettent de financer des programmes de réhabilitation, l'entretien des chapelles du pénitencier ou encore les funérailles des détenus. Chaque jour de rodéo rapporte ainsi plus de 300.000 euros à Angola.
Un reportage de Jean-Laurent Bodinier et Mathieu Despiau
Une production Cargo Culte Productions 2012
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Éducation