Comme ce sprinter courant à gagner des dixièmes de seconde, Moi, je sais qu’à mon âge, il ne faut plus perdre une seconde, Le temps m’a appris que la vie, n’a pas une trajectoire tranquille, Nous laissant parfois sur le carreau, et pour repartir, ce n’est pas facile.
Les perspectives enthousiastes, de la jeunesse, S’éteignent avec l’avancée, de la vieillesse, Délicate est la compréhension, de notre destin, Qui s’ingénue souvent à se jouer de nous, par de drôles de dessins.
A la lumière de mes jours, Je me sens fatigué, et las de mon parcours, M’étant battu, plus qu’on ne le croit, Pour continuer à survivre, et même à vivre de surcroît,
Je trouve stupide, les forcenés optimistes, Qui oublient de voir, l’essentiel de la vie sur la planète, Et ne pensent, qu’à jouir de leurs situations, sans se préoccuper à l’échelle de la planète Des catastrophes, et des malheurs, de notre monde, en se moquant des pessimistes.
Les amis, et connaissances, qui vous aiment, vous disent, il faut aller de l’avant, Mais si notre vie, était notre avant, Alors comment faire, pour maîtriser notre vie, Nous sommes un grain de sable, d’un vaste univers, qui recèle certainement des vies?
Le temps passe, et l’eau qui s’écoule, Font que ma vie, s’éclipse doucement, comme ses tourterelles, qui roucoulent, Les images de mon passé, sont encore très proches, Et au fond de moi, la joie de mon futur, serait de revoir mes proches.
Surtout d'éviter le chevauchement du temps, Et comme dirait Einstein, tout est relatif, Pourtant, comme ils sont magnifiques, ces instants furtifs, Quand avec attraction, ils enflamment notre temps.