Mes voeux 2015
  • il y a 9 ans
Mes chers (es) amis (es),
2014 trépasse et va finir dans l’histoire de notre pays pour ce qui nous concerne.
Une année où encore nous avons vu les choses s’empirer.
Chômage qui augmente, la pauvreté qui ne cesse de s’accroître et qui touche les enfants en nombre grandissant, les femmes, les hommes et les personnes âgées. Qui aurait pu croire qu’en 2014, nous ferions ce constat ?
Et puis dans le monde, les guerres, les atrocités au nom d’une religion, les désastres dus à la nature, une nature que nous n’avons pas su respecter, ici, la famine, là, la maladie.
Dans un monde où les technologies ne cessent de voir leur importance, ces faits ne devraient plus exister.
Sans être le pessimiste de service, il faut reconnaitre que cela ne sera certainement pas meilleur en 2015.
Alors que faut-il faire ? Continuer à croire aux politiques qui nous gouvernent ? Alors que depuis des lustres ceux-ci nous mentent et nous trompent. Continuer à écouter les médias ? Alors que ceux-là sont aux ordres de celles et ceux qui nous leurrent. Ou résister ? Ne rien lâcher ? Continuer à nous faire entendre ?
Je choisis les dernières options, car ne rien dire, laisser faire c’est se rendre complice, nous n’avons pas ce droit de l’être ou de le devenir. Nous sommes des citoyens et en étant citoyen nous sommes responsables de ce qui pourrait être demain. Être citoyen, c’est être une femme ou un homme qui se préoccupe de l’avenir de nos enfants, de nos petits enfants de toute une jeunesse qui demain sera parmi les responsables de notre pays. Qui dit responsable, dit forcément responsabilité. Et quand on a des responsabilités, il faut aussi savoir et vouloir les assumer.
Certes, la situation est difficile pour tout le monde, nous subissons de plein fouet cette politique d’austérité qui ne sert qu’aux riches et dont nous ne sommes pas responsables, une politique sans partage où les différences se créent de plus en plus.
Un jour un grand homme, Nelson MANDELA qui nous a quittés courant de l’année 2014 a dit :
« La meilleure arme, c’est s’asseoir et parler ; » des paroles qui devraient nous interpeller, car aujourd’hui, force est de constater que nous nous ne parlons plus, nos amis (es) sont devenus virtuels, nos voisins sont devenus transparents, et dans la rue même plus on se dit bonjour. L’égoïsme a pris le dessus à un point tel, que souvent je lis et j’entends des mots qui me font froid dans le dos.
S’asseoir et parler, défendre équitablement nos idées, revoir nos façons de vivre, de consommer, tout en respectant les avis de chacun n’est-ce pas une manière de défendre notre démocratie ? N’est-ce pas un acte citoyen fort ? N’aurions-nous pas ce droit de penser, de réfléchir, de proposer et de créer ? Serions-nous devenus des moutons, et rien que des moutons ?
Nous faisons le constat que plus rien ne va, que les mots restent des mots, que ce que nous subissons n’est dû qu’au nom de l’argent et rien qu’à l’argent, aux bénéfices, à la rentabilité, que l’humain dans cette société
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