Alexandre Boulègue, Xerfi Canal Le luxe : délocaliser sans perdre son âme ?
- il y a 11 ans
Voir la vidéo sur le site Xerfi Canal : http://www.xerficanal.com/emission/Alexandre-Boulegue_Le-luxe-delocaliser-sans-perdre-son-ame_706.html
Xerfi Canal présente l'analyse d'Alexandre Boulègue, directeur d'études Xerfi
"Nous voulons grandir mais pas grossir". Ces quelques mots de Patrick Thomas, le PDG d'Hermès, résument parfaitement le défi auquel est confrontée l'industrie française du luxe. Car s'il est un secteur qui semble insensible à la crise économique, et dont le succès dépasse clairement nos frontières, c'est bien celui du luxe. Regardez les chiffres du secteur de la maroquinerie : entre 2008 et 2012, la production a bondi de 50%. Essentiellement grâce à la demande étrangère. L'excédent commercial de la France en sacs à main et autres articles de voyages, a d'ailleurs frôlé la barre des 2 milliards d'euros en 2012, soit deux fois plus qu'en 2008 ! Rançon de la gloire, les marques de luxe peinent toutefois à satisfaire cette demande en plein essor. Les capacités de production des plus grandes maisons de luxe ne suivent pas et les goulots d'étranglement se multiplient. Certes, la rareté et le manque, parce qu'ils suscitent l'envie, font pratiquement partie de l'ADN du luxe. Mais jusqu'à quel point peut-on se permettre de frustrer ses clients ? [...]
Alexandre Boulègue, Le luxe : délocaliser sans perdre son âme ?, une vidéo Xerfi Canal
www.xerfi.fr
Xerfi Canal présente l'analyse d'Alexandre Boulègue, directeur d'études Xerfi
"Nous voulons grandir mais pas grossir". Ces quelques mots de Patrick Thomas, le PDG d'Hermès, résument parfaitement le défi auquel est confrontée l'industrie française du luxe. Car s'il est un secteur qui semble insensible à la crise économique, et dont le succès dépasse clairement nos frontières, c'est bien celui du luxe. Regardez les chiffres du secteur de la maroquinerie : entre 2008 et 2012, la production a bondi de 50%. Essentiellement grâce à la demande étrangère. L'excédent commercial de la France en sacs à main et autres articles de voyages, a d'ailleurs frôlé la barre des 2 milliards d'euros en 2012, soit deux fois plus qu'en 2008 ! Rançon de la gloire, les marques de luxe peinent toutefois à satisfaire cette demande en plein essor. Les capacités de production des plus grandes maisons de luxe ne suivent pas et les goulots d'étranglement se multiplient. Certes, la rareté et le manque, parce qu'ils suscitent l'envie, font pratiquement partie de l'ADN du luxe. Mais jusqu'à quel point peut-on se permettre de frustrer ses clients ? [...]
Alexandre Boulègue, Le luxe : délocaliser sans perdre son âme ?, une vidéo Xerfi Canal
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