La philosophe décrit les formes spécifiques de la servitude des femmes, qu'elles soient anciennes (la famille), moderne (le marché biologique des cellules et des organes) ou les deux à la fois (la prostitution).
Hommes et femmes en tant que genres sont pour elle des catégories impersonnelles. Le sexe n'est pas un facteur d'identité mais plutôt
d'altérité. Le sexe ne détermine pas la sexualité. La diversité des sexualités ne supprime pas la dualité des sexes.
La nature « loin d'être une table des lois » est plutôt une donnée qu'il appartient à la liberté humaine de modeler. Des propositions qui complètent celles de Nancy Huston et de Judith Butler
et qui laissent entendre que la guerre des sexes
peut encore avoir lieu.