La qualité de l'air intérieur : état des lieux

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La qualité de l’air est une préoccupation importante devenue un enjeu majeur de la santé publique. Les pouvoirs publics et les bailleurs se penchent sur cette problématique alors que les particuliers y sont moins sensibles. La qualité de l’air reste une notion subjective car nous n’avons que peu de repères éducatifs nous permettant de définir que la pièce dans laquelle nous nous trouvons est suffisamment ventilée ou quels sont les risques pour notre santé. En auditant 10 000 logements par an, on a pu constater que la pathologie la plus fréquente est due à un problème de ventilation défaillante ou insuffisante. Dans les pièces où l’humidité est importante, comme dans les salles d’eau et la cuisine, et où l’air n’est pas assez ventilé, on trouve des traces de condensation et de moisissures, et le papier peint ou la peinture se décollent. Mais il ne faut pas oublier que les chambres à coucher sont aussi sujettes à l’humidité, celle de notre respiration, qui vient se stocker dans les endroits les plus froids, se transforme en moisissures si ces pièces ne sont pas aérées suffisamment. La performance thermique a la priorité sur le confort et sur la qualité de l’air dans la nouvelle réglementation, même si la tendance tend à prendre en compte ce dernier point en fonction des problèmes de santé des occupants de logements mal aérés et donc malsains.