Pendant la Seconde Guerre mondiale, certains Français, par ambition ou par conviction, choisissent de se mettre au service des Allemands. Certains voulaient ainsi participer au renouveau de la France, d'autres prendre leur revanche sur un pays qui les avait exclus ou humiliés. Joseph Darnand devint ainsi chef de la Milice française. Henri Lafont, petit truand, se retrouve à la tête de la Gestapo parisienne. Pierre Paoli, petit comptable de Bourges, devient tortionnaire pour les SS. Violette Morris, sportive accomplie bannie par sa fédération, trouve sa revanche en devenant informatrice pour l'occupant
PERSO La 33e division de grenadiers blindés SS Charlemagne (en allemand : 33. Waffen-Grenadier-Division der SS „Charlemagne“ (französische Nr. 1)), dite Division Charlemagne, est l'une des 38 divisions de la Waffen-SS qui servent durant la Seconde Guerre mondiale. Destinée à combattre le bolchévisme, elle est constituée de Français volontairement engagés sous l'uniforme Waffen-SS
La Milice française, souvent appelée simplement Milice, fut une organisation politique et paramilitaire française créée le 30 janvier 1943 par le gouvernement de Vichy pour lutter contre la Résistance, qualifiée de terroriste. Supplétifs de la Gestapo et des autres forces allemandes, les miliciens participèrent aussi à la traque des Juifs, des réfractaires au STO et de tous les déviants dénoncés par le régime et la population. C'était aussi la police politique et une force de maintien de l'ordre du régime de Vichy
Le chef officiel de la Milice était Pierre Laval, Chef du gouvernement, mais le véritable responsable de ses opérations était son secrétaire général, Joseph Darnand, fondateur du Service d'ordre légionnaire (SOL), précurseur de la Milice française.
Joseph Darnand activiste d'extrême droite, avait pris la tête de la Légion française des combattants dans les Alpes-Maritimes