Le 26 juillet 2007, Nicolas Sarkozy, fraîchement élu président de la République Française, vient se présenter à l'Afrique. Il se rend à l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar et y prononce un discours. Ce dernier suscite de vives réactions chez de nombreux intellectuels Africains et Européens qui y décèlent des préjugés ethnocentristes rappelant ceux de l'époque coloniale.
Pourtant Henri Guaino, rédacteur du discours « reste formel » et n'hésite pas à déclarer le 20 octobre 2007 dans le quotidien Libération : «Le discours de Dakar n'exprime aucun sentiment de supériorité ». Il affirme également « assume[r] le discours de Dakar ligne à ligne, mot à mot, à la virgule près ».
Nous écouterons ici les réactions de jeunes Bamakois quelques années plus tard.