Les Travailleurs de la Mer, l'exil, la rage, le rêve
- il y a 13 ans
CREATION 2007. Spectacle enregistré le 1er avril 2010 au Parvis Saint-Jean à Dijon.
"Dire, jouer, chanter cette bataille épique de Gilliat, marin de Guernesey. Une bataille avec les éléments, l’océan, la tempête, une pieuvre, une bataille avec lui- même. La bataille d’un homme de « rien », persuadé qu’en sauvant un navire échoué, il gagnera l’amour d’une femme et l’estime d’une population braquée dans les juge- ments sans appel. Une lutte perdue d’avance avec la destinée, une lutte, à mort mais lutte furieusement vivante d’un « misérable » qui ne baisse pas les bras. Gilliat le maudit est bien le double romanesque de Hugo le banni, qui, exilé par Napoléon III, écrit debout sur son rocher de Guernesey « les travailleurs de la mer ». Cette fresque hugolienne est une lettre d’amour adressée à l’humanité, jetée comme une bouteille à la mer. C’est cette lettre que nous voulons déplier, dire à haute voix, et faire résonner dans l’ambiance d’une auberge maritime et musicale", Paul Fructus.
"Dire, jouer, chanter cette bataille épique de Gilliat, marin de Guernesey. Une bataille avec les éléments, l’océan, la tempête, une pieuvre, une bataille avec lui- même. La bataille d’un homme de « rien », persuadé qu’en sauvant un navire échoué, il gagnera l’amour d’une femme et l’estime d’une population braquée dans les juge- ments sans appel. Une lutte perdue d’avance avec la destinée, une lutte, à mort mais lutte furieusement vivante d’un « misérable » qui ne baisse pas les bras. Gilliat le maudit est bien le double romanesque de Hugo le banni, qui, exilé par Napoléon III, écrit debout sur son rocher de Guernesey « les travailleurs de la mer ». Cette fresque hugolienne est une lettre d’amour adressée à l’humanité, jetée comme une bouteille à la mer. C’est cette lettre que nous voulons déplier, dire à haute voix, et faire résonner dans l’ambiance d’une auberge maritime et musicale", Paul Fructus.