XERFI Previsis N158-Oct. 2010 : Le point globalisation par A. Law
- il y a 14 ans
Xerfi Previsis 158 - Octobre 2010
Le point globalisation, par Alexander Law.
Sans consommation, pas de croissance mondiale.
La consommation est passée de mode. Désormais, l’objectif est de produire, parfois jusqu’à l’outrance. La Chine, le Japon, l’Allemagne, autant de pays qui, pour les Français, ont été érigés en modèle à suivre avec leur puissance à l’export et leur comportement peu dispendieux. Et la consommation alors ? Et bien, tel Godot dans la pièce de Beckett, elle devra bien finir par arriver. Ce raisonnement est absurde. Absurde parce que toutes les économies nationales ont des spécificités qu’il est impossible de répliquer parfaitement. Absurde parce que toute offre appelle une demande : si chacun se fait fort d’exporter plutôt que de consommer, il n’y aura plus de débouchés pour qui que ce soit. Absurde enfin parce que nombre d’économies ont bâti leur croissance sur l’ardeur dépensière de leurs ménages. Déclarer que l’on veut s’en passer, c’est se priver d’un réservoir de croissance inestimable. Il ne faut pas s’y tromper, la bataille est ardue, car toutes les conditions sont réunies aujourd’hui pour freiner durablement la demande.
Lire la suite :
http://www.previsis.fr/PDF/Alexander-Law-edito-croissance-mondiale-en-attendant-la-consommation-octobre-2010.pdf
http://www.previsis.fr/
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Le point globalisation, par Alexander Law.
Sans consommation, pas de croissance mondiale.
La consommation est passée de mode. Désormais, l’objectif est de produire, parfois jusqu’à l’outrance. La Chine, le Japon, l’Allemagne, autant de pays qui, pour les Français, ont été érigés en modèle à suivre avec leur puissance à l’export et leur comportement peu dispendieux. Et la consommation alors ? Et bien, tel Godot dans la pièce de Beckett, elle devra bien finir par arriver. Ce raisonnement est absurde. Absurde parce que toutes les économies nationales ont des spécificités qu’il est impossible de répliquer parfaitement. Absurde parce que toute offre appelle une demande : si chacun se fait fort d’exporter plutôt que de consommer, il n’y aura plus de débouchés pour qui que ce soit. Absurde enfin parce que nombre d’économies ont bâti leur croissance sur l’ardeur dépensière de leurs ménages. Déclarer que l’on veut s’en passer, c’est se priver d’un réservoir de croissance inestimable. Il ne faut pas s’y tromper, la bataille est ardue, car toutes les conditions sont réunies aujourd’hui pour freiner durablement la demande.
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