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  • il y a 1 heure
Un homme, qui était en cavale depuis plus de huit mois après s’être échappé du quartier de semi-liberté de la prison de la Santé, a été interpellé à Bobigny dans la nuit de lundi à mardi. Il se trouvait au domicile de son ex-compagne, dont le compagnon a appelé la police, disant que l'homme séquestrait sa femme.

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Transcription
00:00à cette arrestation, l'arrestation d'un homme qui s'était évadé de prison il y a 8 mois maintenant.
00:05On en parle avec vous, Alexandra González. Il a été arrêté à Bobigny, au domicile de son ex-compagne.
00:11Oui, et c'est le compagnon actuel de cette jeune femme de 23 ans qui donne l'alerte hier soir.
00:17Vers 22h, il contacte les policiers en disant que sa femme est séquestrée par son ex-compagnon.
00:24Les policiers se rendent sur place, l'homme en question refuse d'ouvrir
00:28et donc la BRI, qui était un service d'intervention de la police nationale, est sollicitée pour intervenir.
00:34Ils montrent ce qu'on appelle une colonne d'effraction pour pouvoir pénétrer dans ce domicile
00:39et ils y arrivent vers 1h30 du matin, ils rentrent à l'intérieur, ils interpellent cet homme.
00:45Ils se rendent compte, en voyant son identité, qu'il s'agit effectivement d'une personne recherchée depuis 8 mois,
00:52un homme qui était en cavale et qui donc, cette veille au soir, avait voulu voir son ex-femme
00:59et surtout ses deux enfants âgés de 2 et 3 ans dont il avait perdu la garde.
01:04Il était donc à ce domicile extrêmement alcoolisé. Il a été interpellé et placé en garde à vue.
01:10Interpellé donc après 8 mois de cavale.
01:12Est-ce qu'on a plus d'informations, Alexandra, sur les circonstances de son évasion ?
01:15Alors, ce que l'on sait pour l'instant, c'est qu'il était incarcéré dans ce qu'on appelle le quartier de semi-liberté
01:20de la prison de la santé, qui est en plein cœur de Paris.
01:23C'est un quartier dans lequel les détenus sont libres le jour, notamment pour pouvoir travailler
01:28et rentrent chaque soir pour dormir en prison.
01:32Ce qui a dû se passer, c'est qu'il n'a probablement pas dû rentrer un soir après sa journée de travail,
01:38mais je dis le conditionnel car pour l'instant, l'administration pénitentiaire ne nous a pas donné plus d'éléments.
01:44Merci beaucoup.
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