00:00Oui, mais on peut y arriver. Aujourd'hui, il y a une cinquantaine d'établissements qui disposent de dispositifs antidrones sur les 186 établissements à surveiller et il y a un plan de déploiement qui est mis en œuvre.
00:14Les drones aujourd'hui, c'est l'outil privilégié des trafiquants pour faire entrer téléphones portables, stupéfiants, armes ou autres dans la prison parce que ça ne coûte pas cher. En réalité, c'est ceux du quotidien, c'est les drones grand public qui sont modifiés.
00:34C'est extrêmement facile à piloter et c'est de petite taille et ça vole bas. Donc, il y a trois façons, grosso modo, de bloquer les drones. Il y a la détection en amont et c'est là où probablement le coût technique sera le plus important.
00:51Parce qu'une fois que vous décelez l'appareil que vous faites, vous le détruisez à distance ? Ou en fait, pour neutraliser ?
00:56Oui, c'est un petit peu l'idée. En fait, il faut le détecter à distance. Une fois que vous l'avez détecté, on va, ce que vous disiez, le neutraliser.
01:05Ça, c'est grâce au brouilleur, en fait. Et ensuite, il y a des techniques qui sont très efficaces et qui ne coûtent pas cher. C'est des techniques dites passives.
01:13Et là, c'est pour éviter la récupération du colis dans l'enceinte de la prison. Et là, ça va être des filets ou autres.
01:22Et puis, le troisième point, le quatrième et dernier point, c'est qu'il faut remonter les réseaux parce qu'il va falloir identifier les pilotes et les commanditaires.
01:31Mais c'est vraiment détection, neutralisation et la protection physique.
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