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  • il y a 9 heures
La directrice des affaires publiques de la Fondation Bardot, Adriana Oancea Negro, parle du décès de Brigitte Bardot : «À la Fondation Bardot, nous nous sentons orphelins».

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Transcription
00:00Merci pour votre invitation, Eliott.
00:02Oui, à la Fondation Bardot, comme beaucoup d'autres Français,
00:05nous sommes très émus, bouleversés et on se sent orphelins.
00:08Nous sommes 300 salariés répartis entre Paris et nos quatre refuges.
00:13Donc, effectivement, nous sommes tous très bouleversés.
00:15Mais bien sûr, le combat continue.
00:18Il est hors de question de lâcher quoi que ce soit.
00:20C'est ce que Brigitte voulait.
00:22Elle voulait plus que tout son héritage.
00:25La façon de lui rendre hommage, c'est ça.
00:27C'est de continuer le combat et d'essayer d'obtenir encore plus de victoires.
00:32Elle a obtenu des victoires, comme vous le disiez, Rachel, tout à l'heure.
00:35Elle a éveillé les consciences,
00:37mais elle a obtenu également des victoires sur le plan législatif.
00:41Et cela doit continuer.
00:43Il y a encore beaucoup de combats sur lesquels nous sommes engagés.
00:47Nous avons plus de 12 000 animaux sous notre responsabilité
00:50et beaucoup d'autres que nous allons sauver,
00:51que nous continuons à sauver au quotidien.
00:54Donc, évidemment, nous sommes tous très tristes,
00:58mais plus déterminés que jamais.
01:00Mais cette détermination, c'était aussi une femme
01:02qui était capable d'envoyer une lettre ouverte
01:05et de la publier sur les réseaux sociaux à Emmanuel Macron
01:08en disant, vous êtes en train de me prendre pour une imbécile.
01:11Vous m'avez menti, vous m'aviez promis des choses
01:12et vous ne les mettez pas en application.
01:16Donc, c'est aussi ça, finalement, le moteur Brigitte Bardot
01:19pour la protection animale.
01:21Exactement. Elle pouvait se mettre en colère.
01:24Elle a rencontré Emmanuel Macron en 2018.
01:26Il lui a promis des choses.
01:28Il n'a pas tenu ses promesses, évidemment,
01:29notamment sur l'hypophagie.
01:31Donc, elle a été le voir de façon tout à fait cordiale,
01:36pleine d'espoir.
01:37Et puis, finalement, il a déçu tous ses espoirs.
01:40Donc, elle s'est fâchée.
01:41C'était son franc-parler.
01:42Et il lui arrivait de m'appeler et de me dire,
01:44il faut absolument qu'on travaille sur ce sujet-là.
01:46Donc, on va obtenir un rendez-vous avec Mme Yael Broun-Pivet.
01:51Il faut absolument que je lui parle de ce sujet.
01:52Elle continue à s'impliquer dans tous les dossiers au quotidien.
01:56Elle répondait non seulement aux courriers des personnes
01:58qui lui écrivaient à la madrague,
02:00mais sur tous les dossiers sur lesquels on travaillait,
02:02elle s'impliquait au quotidien.
02:04Et puis, tout à l'heure, dans votre reportage,
02:07on voyait qu'elle était invitée aux côtés de personnalités politiques.
02:10Bien sûr.
02:10Et en fait, à une époque et pendant longtemps,
02:15Brigitte Bardot était mise au même plan que Charles de Gaulle
02:19au niveau du rayonnement qu'elle a contribué au rayonnement de la France,
02:23au prestige de la France.
02:25Et en parallèle, son combat pour les animaux a fait énormément
02:30parce qu'elle a mis sa notoriété au service des animaux.
02:33On entend la madrague en même temps que vous racontiez,
02:37mais on aurait pu garder un tout petit peu la musique.
02:40Et ce n'est pas bien grave, on la verra.
02:42Voilà, la madrague pour les auditeurs d'Europe 1.
02:45C'est la dernière demeure de Brigitte Bardot.
02:49Madrague que, je crois, elle vous lègue à la Fondation.
02:53C'est ce que disait Max Wazini,
02:54le secrétaire général de la Fondation Bardot ?
02:56Oui, de toute façon, dès le début, à l'âge de 39 ans,
03:00elle a arrêté le cinéma, elle était au firmament,
03:02comme vous le disiez tout à l'heure,
03:03mais elle a tout légué à sa Fondation.
03:05Sous-titrage Société Radio-Canada
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