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  • il y a 2 jours
Le secrétaire national Unité Zone Sud, Bruno Bartocetti, parle de Mahdi B : «Un centre de rétention administrative ce n’est pas une prison».

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Transcription
00:00Oui bonjour, bien évidemment finalement la loi, les textes et puis les relations diplomatiques avec l'Algérie leur permettent, je dis leur parce qu'il n'est pas le seul à provoquer bien évidemment, leur permettent finalement d'aller au bout de leur cheminement et de se faire entendre et c'est un plaisir pour eux.
00:16D'ailleurs là aujourd'hui ça lui donne encore un peu plus d'importance, mais je voulais s'imaginer, vous voyez je vais un petit peu plus loin parce que vous avez dit l'essentiel bien sûr de ce qui se passe aujourd'hui dans notre pays, je voulais s'imaginer la difficulté dans laquelle travaillent nos collègues, les difficultés dans lesquelles travaillent nos collègues policiers dans l'ÉCRA.
00:35Parce que dans l'ÉCRA vous n'avez pas, j'emploie le terme vieux Chibani comme à l'époque, on avait ces vieux Chibani dans l'ÉCRA qui étaient inoffensifs et on les reconduisait ou pas à la frontière.
00:47Alors là aujourd'hui vous en avez la moitié, en général, qui sont dangereux et qui sont dangereux pour ceux qui partagent bien sûr le CRA avec eux, mais aussi dangereux pour les policiers.
01:00Policiers qui ne sont pas, ce n'est pas une prison, un CRA, il y a beaucoup de liberté, même s'ils sont dans un centre de rétention, il y a beaucoup de liberté et vous avez des dangereux individus aujourd'hui qui sont sous notre contrôle pendant 30, 60, 90 jours,
01:14mais la solution n'est pas trouvée puisqu'après on les retrouve à la liberté de toute façon et entre-temps on est exposé et on risque, tous les jours on risque d'être mis en situation très très très difficile.
01:25Oui mais tout ça on le dénonce, ça fait des mois, ça fait des années qu'on le dénonce, ça fait des mois, ça fait des années qu'on le montre et en fait rien ne change, c'est même pire, c'est-à-dire que la provocation aujourd'hui elle est poussée à son paroxysme.
01:36Absolument, nous sommes dans l'impasse, nous sommes dans l'impasse dans notre pays parce qu'il n'y a pas de solution, ou j'ai envie de croire qu'on ne peut peut-être pas aller chercher des solutions,
01:47les seules qu'on va essayer de trouver c'est que les relations se détendent avec l'Algérie, pour autant il ne faut pas rêver, tous les OQTF ne repartiront pas pour autant en Algérie si demain ça s'améliore entre l'Algérie et la France.
01:58Donc des solutions, je crois que c'est justement nos politiques qui doivent en prendre, en trouver en tout cas, et d'aller plus loin dans les textes et surtout de les faire appliquer.
02:10Mais là pour l'instant effectivement il n'y a pas de solution au QTF pour l'Algérie.
02:16C'est désespérant, c'est désespérant, c'est très difficile.
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