« Je ne m’appelle pas Uber, je m’appelle Alex »... Ou encore Baptiste, ou Jérémie. Tel est le slogan que les chauffeurs VTC ont apposé sur leurs berlines. Cette corporation a décidé de mener une opération « escargot » ce lundi 15 décembre, au matin, pour dénoncer la dégradation de leurs conditions de travail. « Uber a augmenté ses commissions depuis le début de l’année, dénonce Achille. Officiellement ils nous prennent entre 3 et 45 %. En réalité, la moyenne de leur com est de 30 %. » Ces chauffeurs voient ainsi leurs revenus systématiquement ponctionnés de près d’un tiers. « Par une structure basée en Hollande qui nous prélève de la TVA mais qu’elle ne reverse même pas à la France », déplore Jean-Baptiste qui fait ce métier depuis 3 ans. Younès, depuis 7 ans. Il a également vu fondre ses revenus. « Quand on a payé l’assurance, le leasing et Uber, il ne nous reste plus rien », souffle-t-il.
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