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«Emmanuel Macron se moque de la démocratie, il ne pense qu'à rester au pouvoir», a critiqué Michel Onfray dans l'émission Face à Michel Onfray ce samedi 13 décembre sur CNEWS. 

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Transcription
00:00D'abord, ça confirme mes hypothèses et celles des souverainistes.
00:03J'ai entendu votre émission l'autre jour avec Philippe de Villiers,
00:07qui est le seul à dire fort justement d'ailleurs que si on ne sort pas de l'Europe de Maastricht,
00:11on ne pourra rien faire, on n'a pas la possibilité d'agir.
00:13On n'a pas la possibilité de faire de la politique si on ne dispose pas soi-même des moyens d'agir.
00:18Donc là, on voit que tous ceux qui défendent Maastricht sont tous copains comme cochons, globalement.
00:22C'est-à-dire que, je me perds dans leur nom d'ailleurs,
00:26les républicains qui sont théoriquement gaullistes ne savent plus ce que c'est que le gaullisme depuis bien longtemps,
00:31depuis que Chirac a détruit le gaullisme.
00:33Pendant que les socialistes votent avec eux,
00:36tout ce monde-là dit « restons au pouvoir », c'est ça qui nous intéresse.
00:41On a le pire du parlementarisme.
00:43C'est-à-dire qu'on avait des grandes doctrines de la part de M. Lecornu,
00:46qui nous expliquait que bon, l'oréal étant ce qu'il était,
00:49il fallait redonner au Parlement son pouvoir.
00:51Or, on ne donne pas au Parlement le pouvoir, on donne au parti le pouvoir.
00:54Et pour le coup, c'est ce que le général de Gaulle dénonçait,
00:57en disant que c'est vraiment le régime des partis.
01:00Et là, c'est des petits bricolages.
01:01Tu me donnes ceci, je te donne cela.
01:02Oui, mais moi, j'ajouterais bien ça.
01:04C'est du marchandage de tapis qui permet aux socialistes
01:09de voter avec les républicains, en même temps qu'avec les macronistes, etc.
01:14Et puis les autres qui disent « présidentiel, présidentiel, présidentiel »,
01:17qui sautent comme des cabris, avec Mélenchon qui attend,
01:20Marine Le Pen ou Jordan Bardella qui attendent leur sort.
01:23On se dit « c'est le pire qui puisse arriver »
01:24puisque chacun n'est intéressé que par les présidentielles.
01:27Emmanuel Macron a envie de rester jusqu'au bout
01:29avec un Parlement qui ne l'embête pas.
01:31Donc lui, j'allais dire « toute semaine gagnée »,
01:33mais c'est toujours gagné, toute journée gagnée.
01:36Lui va, c'est l'homme de ces choses-là, M. Le Cornu.
01:39Ce n'est pas du tout, comme je l'entends parfois,
01:40un gaulliste ou quelqu'un qui est dans l'esprit du général de Gaulle.
01:43Ce n'est pas du tout ça.
01:44C'est celui qui est très exactement dans l'esprit d'avant le général de Gaulle.
01:47Le général de Gaulle, ce qu'il ne voulait pas, c'était ça.
01:49C'était les bricolages, on s'est rencontrés, tu m'as donné ceci,
01:53pour le coup, il y aura cela, etc.
01:55Et ça me fait honte, moi, parce qu'il y a eu une dissolution,
01:58les Français se sont exprimés,
02:00et Emmanuel Macron dit « mais exprimez-vous tant que vous voulez,
02:03pourvu que ce ne soit pas le Rassemblement national
02:04et pourvu que ce ne soit pas la France insoumise ».
02:06C'est antidémocratique.
02:08Si vous voulez un mot pour juger cette affaire,
02:10c'est antidémocratique.
02:11On joue des gens qui sont minoritaires en disant qu'ils sont majoritaires.
02:14que pèse le Parti socialiste dans l'électorat,
02:17que pèse le Rassemblement national ou que pèse la France insoumise, par exemple.
02:22Donc ça continue.
02:23Emmanuel Macron se moque de la démocratie,
02:25se moque des élections,
02:26il est juste désireux de rester le plus longtemps possible au pouvoir.
02:30Sous-titrage Société Radio-Canada
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