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  • il y a 14 minutes
«Certains ne savent pas s'ils seront encore agriculteurs demain» , a déclaré Cédric Baron, agriculteur en Haute-Garonne. 

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Transcription
00:00Motivé plus que jamais, motivé, motivé, du monde nous a rejoint, nous on a pas mal de revendications.
00:11Au début bien sûr c'est la thermatose qui nous a amené sous ce pont parce qu'on était donc à bord de Surarize
00:16mais là-bas on n'a rien pu faire. Donc on veut se faire entendre, on veut essayer de changer ses règles.
00:22Bon après je ne suis pas scientifique, je ne veux pas savoir si c'est l'abattage partiel ou total du troupeau
00:28qui va résoudre la solution. Aujourd'hui on voit que personne n'a la solution, ça se propage.
00:35Hier c'était bord de Surarize, aujourd'hui c'est Touille dans l'Haute-Garonne.
00:39Donc nous on est là sous le pont à carbone pour essayer de dénoncer tout ça et de trouver des solutions.
00:44C'est l'équipe baron, il y a effectivement cette thermatose mais les raisons de la colère sont nombreuses.
00:49Il y a le Mercosur évidemment, il y a les problèmes de surcharge administrative.
00:53On a le sentiment que c'est l'élément qui risque de vous faire vous remobiliser sachant que la Confédération Paysanne a appelé un blocage du pays.
01:02Oui, aujourd'hui il y a un malaise, on n'arrive plus à joindre les deux bouts et dans n'importe quelle activité,
01:11le prix des céréales il n'a jamais été au plus bas, les charges elles n'ont jamais été au plus haut.
01:16Donc bien sûr il y a de gros problèmes, certains ne savent pas s'ils vont passer l'hiver et s'ils seront encore agriculteurs demain.
01:23Ce malaise, il y a deux ans on l'avait déjà ressenti mais il n'y a pas eu d'amélioration et au contraire ça s'est aggravé.
01:31On a un peu le sentiment que vous avez été excessivement patient parce qu'on vous a promis monts et merveilles
01:37et qu'au final vous êtes un peu les danons de la farce dans cette situation.
01:44Patient c'est pas, je sais pas oui c'est peut-être vrai.
01:48Bon patient on a toujours espoir qu'on soit entendu quoi.
01:51Il semblait qu'on avait fait passer toutes nos revendications et qu'elles allaient être étudiées.
01:57Bon finalement non, c'est pas le cas.
02:01C'est pour ça qu'on se romise depuis hier ici sous ce pont à carbone.
02:06Deux ans après notre premier mouvement.
02:09Avec d'autres revendications, je me répète il n'y a pas que l'alermatose.
02:15Il y a deux ans on avait parlé des retenues d'eau ici en Occitanie.
02:19Il ne pleut pas trop l'été, il pleut beaucoup l'hiver et on n'arrive pas à retenir l'eau.
02:22Il n'y a pas moyen, on ne peut pas faire une retenue, il y a ça, il y a bien sûr ce Mercosur.
02:27Après voilà, il y a cette taxe sur l'engrais qui va arriver au 1er janvier.
02:34Là on nous parle de 50 à 150 euros la tonne en supplément.
02:37Donc avec un engrais à la base autour de 400, donc on va monter à 550, c'est inadmissible.
02:42Aujourd'hui notre coût de production on ne le maîtrise pas.
02:45On ne maîtrise pas notre prix de vente.
02:47Je pense que ça va être la fin de l'agriculture en Occitanie.
02:52Sous-titrage Société Radio-Canada
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