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  • il y a 3 heures
Bryan Masson, député RN de la 6e circonscription des Alpes-Maritimes, invité de L'Interview à la une

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00:00Bonjour, bienvenue dans l'interview à la une, le grand entretien hebdomadaire de la
00:24rédaction de Nice Matin, une émission que j'ai le plaisir de présenter avec Nicolas
00:28Galup qui est rédacteur en chef de Nice Matin. Bonjour Nicolas. Bonjour Frédéric. Avec nous
00:33aujourd'hui un député, Rassemblement National de la 6ème circonscription des Alpes-Maritimes
00:38élue depuis 2022, mais qui n'est pas seulement député, qui est aussi candidat à l'élection
00:44municipale de Cagnes-sur-Mer des 15 et 22 mars. Bonjour Marianne Masson. Bonjour. On va rentrer
00:49tout de suite dans le vide du sujet si vous voulez bien, avec les questions essentielles
00:52qui concernent Cagnes, notamment ce projet de construction d'une salle de prière musulmane
00:57derrière le lycée Renoir à Cagnes-sur-Mer, un projet que vous contestez. Mais alors
01:00comment répondre à la surfréquentation de la salle actuelle ? Alors c'est un sujet qui
01:06est important parce que c'est vrai que c'est un sujet qui a fait couler beaucoup d'encre
01:09depuis presque un an maintenant. C'est un sujet qui n'a pas été, à mon avis, préparé
01:15par la municipalité en place, qui a été fait précipitamment dans le cadre, je le crois,
01:19d'une volonté clientéliste à l'approche des élections municipales. Et forcément,
01:23quand on se précipite et qu'on ne réfléchit pas aux choses, on en vient à proposer n'importe
01:27quoi. Il n'y avait pas lieu de se précipiter ? Il n'y avait pas lieu de se précipiter
01:30parce que le lieu sur lequel doit s'implanter cette future mosquée n'est pas adapté à
01:38un ERP que l'on voit sur les plans, que l'on voit sur le site internet. Oui, bien sûr,
01:44exactement. Parce que ce quartier, il a déjà deux lycées. Un lycée professionnel, un lycée
01:50général. Il contient le plus grand parc des sports de la ville. Quand vous arrivez
01:54en fin de journée ou même le matin assez tôt, les places de stationnement sont déjà
01:59bondées et les week-ends n'en parlons pas avec les matchs et les compétitions sportives.
02:04Vous ne contestez pas l'utilité de ce projet, vous contestez son implantation, c'est ça ?
02:07C'est-à-dire que vous êtes d'accord pour créer une salle de prière ailleurs dans
02:10Cagnes ? Non, mais écoutez, ce n'est pas le sujet. En fait, le vrai sujet, c'est aujourd'hui
02:14l'implantation de cette mosquée dans ce quartier. Et j'ai l'impression qu'il n'existe,
02:19pour le maire en place, aucune autre voie possible. C'est-à-dire que c'est ce quartier,
02:23c'est ce terrain et rien d'autre. Parce que c'est une initiative privée, c'est eux
02:26qui sont propriétaires et ils ne sont pas propriétaires de bien ailleurs.
02:29La municipalité aurait pu préempter. Louis Nègre a fait le choix de ne pas préempter
02:33et de laisser filer l'installation. Il a distribué d'ailleurs deux courriers à destination
02:38des Cagnoises et des Cagnois pour défendre ce projet et expliquer que c'était un intérêt
02:43public pour la ville de Cagnes-sur-Mer. Or, je constate que ce lieu, dans ce quartier,
02:49n'est absolument pas adapté. Et puis j'ajouterai aussi un autre sujet, après avoir parlé
02:54du stationnement, de la qualité de vie, de la tranquillité de vie de ce quartier
02:56avec deux lycées, je le rappelle, et un parc des sports. Je rajouterai à ça aussi le flou
03:01qu'il existe dans cette organisation des musulmans de Cagnes. Un flou que j'ai d'ailleurs
03:05poussé auprès du ministre de l'Intérieur de l'époque, Bruno Retailleau. Flou que j'ai
03:09dépossé au prix des services de l'État sur le fait d'une possible radicalisation
03:13de l'organisation des musulmans de Cagnes-sur-Mer.
03:16Concrètement, si vous êtes élu en mars prochain, Brian Masson, vous faites quoi ? Vous faites
03:19marche arrière ? C'est encore possible ?
03:21C'est encore possible parce qu'il n'y a pas de permis de construire déposé. C'est encore
03:24possible parce que, justement, rien n'a été fait à part l'achat du terrain. Et moi,
03:28je m'engage auprès des Cagnois à m'opposer fermement à ce projet et à faire en sorte
03:32qu'il n'arrive jamais dans ce lieu-là.
03:34D'accord. Si vous faites capoter, est-ce que vous êtes prêt à envisager une alternative,
03:36c'est-à-dire l'implantation ailleurs dans Cagnes-sur-Mer ?
03:39Je suis prêt à travailler avec l'ensemble des cultes. C'est d'ailleurs mon créneau,
03:43c'est mon créneau républicain. Mais aujourd'hui, je me refuse à travailler avec des radicaux.
03:48Je me refuse à travailler avec des gens qui considèrent un islam comme un islam politique
03:55et radical. Or, aujourd'hui, sur la table, nous avons des liens très forts et très marqués
04:00entre la communauté, l'organisation des musulmans de Cagnes-sur-Mer et certaines mosquées
04:05fréristes de Nice. Or, il est pour moi inconcevable et inimaginable d'avoir des rendez-vous
04:10pour parler de sujets avec des radicaux.
04:13Bon, Louis Nègre conteste que ce soit des radicaux.
04:15Je pense que Louis Nègre ne connaît pas véritablement les liens qui existent. Je pense qu'il a été
04:21naïf sur ce qu'était devenu aujourd'hui l'islam dans les Alpes-Maritimes. Je pense qu'il a été
04:27naïf sur la montée de ces mouvements radicaux, notamment les frères musulmans, dans le bassin
04:33niçois. Je pense qu'il a oublié que Nice a été la première ville de départ pour
04:38les jeunes à aller, notamment, faire le djihad en Syrie. Je pense qu'il a été naïf
04:42sur celui-là. Moi, en tout cas, sur l'islam radical, je ne suis pas naïf et donc je m'oppose
04:46fermement à la construction de cette mosquée.
04:48Entendu. Pourquoi voulez-vous recruter 15 à 20 policiers municipaux supplémentaires
04:53alors que Caen caracole en tête de tous les classements des villes les plus sûres
04:56de France ?
04:57Déjà, revenons à l'objectif. Pour qu'une ville soit sûre, il faut qu'il y ait assez
05:03de policiers municipaux pour un nombre d'habitants bien précis. Aujourd'hui, on dit qu'il faut
05:08un policier pour 1 000 habitants. Or, 53 000 habitants, la ville de Caen-sur-Mer, 35 policiers
05:14municipaux. C'est donc nous sommes en sous-effectif. Il n'y a, à part depuis peu parce qu'on est en
05:19campagne électorale, il n'y avait pendant 20 ans pas de brigade de nuit. D'ailleurs,
05:23la brigade de nuit montée par le maire est une brigade, en réalité, somme toute
05:27éphémère, montée de briques et de brocs, juste pour les élections municipales. Comme
05:31quoi, je ne suis pas encore aux affaires et il y a déjà une évolution en matière
05:34de sécurité. Il faut au minimum 20 policiers municipaux supplémentaires pour pouvoir avoir
05:38une brigade de nuit, c'est-à-dire une police 24h sur 24, une brigade cynophile, parce
05:44que je crois essentiel que la ville de Caen-sur-Mer soit une ville moderne et qui rende
05:49pleinement dans la sécurité du XXIe siècle. Et enfin, parce que nous sommes une ville
05:53du littoral, une brigade nautique. Et quand on dit, et quand certains chiffres me disent,
05:58notamment émanant du maire, qu'il n'y a pas de problème à Caen-sur-Mer, deux choses.
06:03Un, c'est faux. Et de deux, il n'y a pas, je vous le rappelle...
06:06C'est faux, pourquoi vous appuyez sur quoi ?
06:07Oui, vous avez-vous d'autres chiffres ?
06:08Écoutez, j'ai les chiffres du ministère de l'Intérieur qui montrent qu'il y a des
06:12faits d'insécurité, qu'il y a des cambriolages, qu'il y a des agressions...
06:15Des faits, mais parmi les plus faibles de France, manifestement.
06:17Mais non, je ne le crois absolument pas. Parce que les chiffres sont quand même
06:20extrêmement importants pour la ville de Caen-sur-Mer. J'en ai discuté à plusieurs reprises
06:23avec le commissaire, le sous-préfet. Et oui, il y a une vigilance, notamment dans le
06:27quartier de la gare de Caen-sur-Mer, notamment dans les axes centraux comme le boulevard
06:30Maréchal-Joint ou la place de Gaulle. Mais, passée une certaine heure, il n'y a plus
06:34de police municipale le soir. Donc il n'y a plus de contrôle. Donc il ne peut pas y avoir
06:39d'intervention la nuit pour justement contrôler les lieux de deal, contre ceux qui se plantent
06:44au couteau sur la place de Gaulle. Il y a trois semaines, il y a eu encore une attaque
06:47au couteau. Il y a deux mois, il y a eu une attaque au couteau à Caen-sur-Mer. C'est
06:50des faits qui ne s'étaient pas produits depuis de très, très, très nombreuses années.
06:54Mais ils en veulent être beaucoup plus faibles qu'ailleurs.
06:55Sans doute. Mais il faut être pragmatique.
06:58Il faut être pragmatique parce que l'on...
06:59Il y a la question aussi régalienne de l'État, là, derrière.
07:01Mais il y a tout. Mais on ne peut pas...
07:03Il n'y a pas que la responsabilité de la mairie.
07:05Mais vous avez entièrement raison. Mais quand on a des villes voisines comme Villeneuve-Loubet
07:09qui a, pour 18 000 habitants, 35 policiers municipaux, 24 heures sur 24, et vraiment des
07:17moyens mis sur la table, eh bien je me dis que Caen-sur-Mer n'est pas à la hauteur.
07:21Et il faut être pragmatique. C'est une grande ville. Et il faut investir massivement
07:24en matière de sécurité.
07:25Merci. Autre question.
07:26Autre sujet qui vous oppose au maire, celle du tramway, la ligne 4, qui doit relier
07:31Caen-sur-Mer à Nice en 2031. Vous jugez ce projet trop important ?
07:35Onéreux et incertain. Que ferez-vous en mars prochain ? Vous direz stop ?
07:39Si vous êtes élu.
07:40Si vous êtes élu, bien sûr.
07:42Si les canyons me font confiance, évidemment, j'irai auprès du président de la métropole,
07:47que ce soit Christian Estrosi ou, je l'espère, Éric Ciotti, pour dire mon opposition à ce
07:51projet de ligne de tramway.
07:53C'est-à-dire carrément la mettre à la poubelle ?
07:55Écoutez, vous le dites avec un peu plus d'honnêteté, j'ai envie de dire, mais je ne pense
08:00pas que ce soit le terme de mettre à la poubelle. Je pense que sincèrement, ce n'est
08:03pas adapté pour la ville de Caine-sur-Mer, pour plein de raisons. La première raison,
08:06c'est que, d'une part, les finances de la métropole, je crois, ne le permettent
08:10pas, ou en tout cas, ce serait fou d'engager encore un milliard d'euros pour une ligne
08:14de tramway. Je pense aussi que...
08:1640 000 voyageurs, attendu, a priori, ce sont les estimations de la métropole. On en
08:19fait quoi ?
08:19A priori. Mais moi, je n'oublie pas que ces mêmes estimations voulaient justement, voulaient
08:25aussi faire un téléphérique aussi entre Nice et Saint-Laurent.
08:30A contraire, le tramway niçois a rencontré encore plus de succès que...
08:33Toutes 100 000 sur les deux ligues principales de Nice.
08:35Pour vous, il n'y a pas de besoin ?
08:36Mais pour une ville aussi grande que Nice, avec autant de quartiers, avec autant
08:39d'habitants, c'est pour moi légitime d'avoir plusieurs lignes de tramway.
08:42Mais il y a un tropisme, quand même, Cagnes-sur-Mer-Nice. Les Caïnois ont envie d'aller à Nice
08:46pour le commerce, etc.
08:49Non, moi, je pars du principe qu'il faut penser à Cagnes-sur-Mer. Et il faut penser
08:54aux intérêts de Cagnes-sur-Mer. Je pense qu'il faut arrêter, et ce tropisme, en fait,
08:58est une politique municipale de Louis-Nègre, c'est de dire Nice fait, donc on suit Nice.
09:03Et donc, on laisse Nice faire l'attractivité nécessaire à la place de Cagnes-sur-Mer.
09:08Vous mettez des bus à la place ?
09:10Justement, j'allais justement y venir sur les bus.
09:12Vous savez, à Cagnes-sur-Mer, il manque des lignes de bus. Il manque des lignes de bus
09:15à la fois, de manière générale, sur les grands axes, mais y compris les navettes interquartiers.
09:20Il y a plein de quartiers qui ne sont pas reliés par des navettes ou trop peu reliés par les quartiers.
09:25En tant que député, j'avais saisi, il y a plusieurs années, Gaël Noffry, qui est en charge
09:29de lignes d'azur.
09:31Et président de la régie.
09:31Exactement. Aucune réponse de sa part. Aucune réponse pour améliorer le transport à Cagnes-sur-Mer
09:37et dans la circonscription, notamment métropolitaine.
09:40Donc vous voyez, il y a un effort à faire en matière de bus.
09:43Et puis, pardon, mais je pense que les canyons n'ont tout simplement ras-le-bol des travaux.
09:48Je pense que ces dernières années, Louis-Nègre y est allé.
09:51Y est allé dans les travaux, dans les grands chantiers, dans beaucoup de chantiers qui ont pris du retard,
09:54dans beaucoup de chantiers qui ont poussé des commerces à fermer ou à avoir de grandes difficultés.
09:59Je pense qu'une petite pause sur les travaux sont nécessaires.
10:02Vous ne ferez rien, Timothée Luce, c'est pour dire que je ne ferez rien.
10:03Non, pas du tout. Mais le projet d'un tramway, vous le savez, pour l'avoir vu à Nice,
10:07ça a duré plusieurs années avec les inconvénients nécessaires.
10:12Et surtout, ça a coûté beaucoup d'argent.
10:13Je pense qu'à Cagnes-sur-Mer, il faut maintenant faire une pause.
10:16Vous souhaitez un bus au niveau de service ?
10:18Écoutez, c'est une des pistes...
10:20Là, il faut des travaux aussi, quand même.
10:21Alors, c'est une des pistes qui est sur la table.
10:23Modifier le plan de circulation...
10:24Oui, mais déjà, sur la circulation, il va falloir y travailler.
10:27Le plan de circulation doit être modifié.
10:29Mais juste pour revenir sur les bus, le BHNS notamment, c'est une des pistes.
10:33Mais déjà, faisons le travail nécessaire avec l'île d'Azur pour avoir davantage de bus
10:37et davantage de navettes dans les quartiers pour relier nos centres-villes.
10:40Le temps avance, parlons logement.
10:41Oui, alors, le logement.
10:42Vous dites que les zones actives et les retraités modestes originaires de Cagnes
10:45devraient pouvoir impérativement se loger sur la commune.
10:49Mais est-ce que, quand vous vous opposez, par exemple, au projet du Croix-de-Cagnes des Villas-Fleuries,
10:54en bail réel, solidaire, vous ne plaidez pas pour l'inverse ?
10:58Ah non, alors, écoutez, le sujet des Villas-Fleuries, c'est un sujet patrimonial.
11:03Vous le savez, je me bats depuis trois ans pour faire inscrire la chapelle Saint-Pierre du Croix-de-Cagnes
11:09au monument historique.
11:10C'est quelque chose qui n'avait jamais été fait.
11:12Louis-Nègre a été maire pendant 30 ans et il n'a jamais commencé le début d'une quelconque inscription
11:17pour préserver notre chapelle.
11:19Et j'estime que le Croix doit être préservé parce que c'est notre plus belle vitrine.
11:24La chapelle a toujours été préservée, elle n'a pas besoin de ça pour être préservée.
11:26Ah, écoutez, le problème, c'est que si on vient à construire le Croix,
11:29et notamment à proximité de cette chapelle, vous savez qu'il y a très peu de fondations au Croix-de-Cagnes.
11:33C'est construit sur du sable.
11:35Donc, à un moment donné, tout ça va poser de grosses difficultés.
11:39Donc, moi, je veux préserver le Croix-de-Cagnes, je veux préserver nos monuments,
11:42je veux préserver notre tranquillité de vie.
11:44Et dans ce quartier bien précis, j'estime qu'il ne doit pas y avoir ce type de construction
11:47parce que c'est des trop grosses constructions.
11:49Mais sur le logement, vous avez raison, il y a un vrai chantier à faire.
11:52Alors, comment on avance, comment on le règle, notamment la question du logement social ?
11:55Il y a beaucoup, beaucoup de demandes en attente sur le territoire de la métropole et à Cagnes-sur-Mer.
12:00Quelle est votre position là-dessus ? Il faut plus de logements sociaux à Cagnes, par exemple à la Villette ?
12:06C'est-à-dire que vous voulez réduire à la Villette aussi.
12:07Écoutez, c'est plusieurs questions.
12:10Là, vous me posez la Villette et les logements sociaux, c'est des sujets très intéressants
12:13et surtout très importants parce que vous le savez, les Alpes-Maritimes et la région Provence-Alpes-Côte d'Azur
12:17connaissent une grave crise du logement parce qu'on a de plus en plus de demandes.
12:21On est aussi une région attractive et donc forcément, il y a beaucoup de personnes
12:24qui veulent venir vivre sur la Côte d'Azur et Dieu sait qu'on peut les comprendre.
12:28Simplement, il y a un souci sur les constructions.
12:32Il y a un souci parce qu'on a, si vous voulez, une hypocrisie permanente.
12:35On a d'un côté l'État qui nous pousse à préserver l'environnement, à préserver nos espaces verts
12:41et de l'autre, on a l'État qui presse pour justement construire davantage.
12:45Donc moi, il va falloir un jour qu'on m'explique comment on arrive à faire les deux
12:47parce que ce n'est pas souvent possible et ce n'est pas souvent une philosophie valable.
12:50Oui, mais tant que ce n'est pas réglé au plan national, il faudra que vous fassiez avec, comme Louis Négre a fait avec.
12:54Mais il faudra faire avec et donc il faudra trouver des solutions.
12:57Moi, je pense qu'il faudra construire mieux, construire plus petit, plus adapté pour aussi ne pas...
13:01C'est-à-dire plus petit que ce qu'on construit aujourd'hui avec des chambres à 9 mètres carrés en moyenne aujourd'hui par exemple ?
13:05Non, plus petit dans les hauteurs.
13:06D'accord.
13:06Voilà, plus petit dans les hauteurs, dans les espaces.
13:08Mais oui, c'est vrai, je pense qu'on peut mieux faire en la matière.
13:12Parce que vous dites que Louis Négre a déjà beaucoup bétonné, donc ça veut dire densifié.
13:14Vous voulez densifier encore davantage alors ?
13:16Non, oui, je pense déjà, mais je vais être très honnête avec vous.
13:20Louis Négre a participé à des constructions qui sont des gros blocs.
13:24Voilà, c'est sa volonté politique.
13:26Il n'a pas fait de tour comme il n'a pas fait de gratte-ciel.
13:27C'est quand même des gros blocs pour la ville de Cagnes-sur-Mer.
13:30C'est des gros blocs parce que les voies de circulation ne sont pas adaptées.
13:32Vous savez, il y a ce sujet-là.
13:34Plus on construit de manière importante et moins on fait de voies de circulation,
13:38eh bien ça crée des bouchons, ça crée un trafic perturbé
13:41et ça provoque une situation invivable pour ceux qui habitent.
13:44Alors construisons mieux parce que c'est nécessaire,
13:47mais construisons plus adaptées à la ville de Cagnes-sur-Mer.
13:50Et vous voyez, il y a tout un chantier à faire autour des constructions.
13:53Avant de valider une construction, vérifions les réseaux lignes d'azur
13:56s'il y a assez de transport en commun.
13:58Vérifions les voies de circulation et les accès de sécurité.
14:01Mais sur tous ces sujets-là, il faut vraiment travailler
14:03pour rendre une ville un peu plus vivable et plus adaptée.
14:06Alors parlons de votre liste.
14:07Quelques instants, est-ce que vous accueillerez sur celle-ci
14:10les deux conseillères départementales de Cagnes-sur-Mer
14:11qui sont issues de la majorité, mais qui ont rejoint l'Union des droites
14:15pour la République ?
14:16Je pense à Pierrette Alberici et Karine Papy.
14:19Écoutez, si elles en font la demande, avec grand plaisir.
14:21Ce n'est pas le cas pour l'instant.
14:22Pour l'instant, si vous voulez, on se connaît depuis très longtemps.
14:25Moi, vous savez, je suis né à Cagnes-sur-Mer, j'y ai grandi,
14:29j'y mène une activité politique intense.
14:31Et c'est vrai que ce sont deux élus, deux conseillères départementales de terrain
14:35que l'on voit très régulièrement sur les manifestations,
14:38mais aussi au travail auprès de nos associations.
14:41Et donc, je leur tends la main depuis que je suis rentré en campagne,
14:44parce que j'estime que ce sont des forces vives de Cagnes-sur-Mer.
14:47Et vous voyez, il y a encore une semaine,
14:50j'ai eu le bonheur de pouvoir travailler officiellement
14:53avec Jean-Pierre Voignet et ses amis et son équipe.
14:57Jean-Pierre Voignet qui est président de plusieurs associations cagnoises
14:58qui nous a ralliés.
14:59Et donc, je l'espère qu'avec d'autres,
15:02comme Mme Papy ou Mme Alberici,
15:04nous pourrons peut-être dans les semaines
15:06ou les quelques semaines à venir pouvoir travailler ensemble.
15:09En tout cas, la main est tendue.
15:11On finit sur la dernière question.
15:12Cagnoise, si tu veux bien, Nicolas, au sujet de Louis-Nègre.
15:15Oui, alors, Brian Masson,
15:17quel est finalement pour vous le talon d'Achille de Louis-Nègre ?
15:21Est-ce que le maire, les Républicains de Cagnes-sur-Mer
15:23a un mauvais bilan ?
15:26Est-ce que c'est sa personnalité
15:27ou l'usure d'un pouvoir qui dure depuis 30 ans ?
15:32Pour moi, son principal talon d'Achille,
15:34c'est le fait que 30 ans, c'est suffisant.
15:38Louis-Nègre, ça fait 30 ans qu'il est maire,
15:3930 ans qu'il a fait de belles choses pour la commune.
15:43Je l'ai d'ailleurs dit quand je me suis déclaré candidat.
15:45Il a été un serviteur de la ville de Cagnes-sur-Mer.
15:47Il a donné son temps, il a donné ses jours,
15:49il a donné sa tranquillité.
15:51Une très belle réalisation aussi.
15:52On pense au bord de mer, on pense à son décuration,
15:54on pense au Béal.
15:55Mais complètement.
15:56Franchement, ça a été mon maire.
15:59C'est mon maire.
16:00Je suis né en 1996, il était déjà maire depuis un an.
16:02Absolument.
16:03Donc en fait, je n'ai connu que Louis-Nègre
16:05et je peux voir qu'il a donné de son temps
16:07et de son énergie pour la ville.
16:09Or, j'estime qu'il est important de se renouveler.
16:12Il est important de faire confiance aux nouvelles générations.
16:14Vous diriez la même chose à Antibes, par exemple,
16:16où le maire d'Antibes a été élu en 1995 ?
16:18Mais en fait, l'avantage, si vous voulez, du maire d'Antibes,
16:20c'est qu'il a, quoi qu'il arrive, des successeurs.
16:23Il a Mme Borquio-Fontain et il a M. Éric Pogé.
16:27Donc on sait qu'il y a une suite.
16:29Aujourd'hui, à Cennes-sur-Mer, il n'y a pas de suite.
16:32Il y a Louis-Nègre et seulement Louis-Nègre.
16:34Et c'est d'ailleurs...
16:35Le cagnois que je suis dit que ça serait bien
16:38qu'il passe la main à la nouvelle génération.
16:40En tout cas, j'y suis prêt.
16:41Si on parle de passer la main,
16:42si vous êtes élu le 15 ou le 22 mars,
16:44qui espérez-vous voir vous succéder
16:46à la députation de la 6e circonscription des Alpes-Maritimes ?
16:49Mon suppléant, Cyril Tribuhani.
16:51D'accord. C'est clair, au moins.
16:53Et en cas de dissolution dans le municipal,
16:55le scénario a de moins en moins problème.
16:56Mais est-ce que vous pourriez vous représenter
16:57si jamais il y avait une dissolution avant ?
16:59Bien sûr, je m'en représenterais.
17:00Ok, très bien.
17:01A l'occasion des municipales,
17:03Brian Masson sait que le RN a des chances
17:07de remporter Nice avec Eric Ciotti,
17:09qui est président de l'UDR,
17:10mais allié au RN.
17:13Alexandra Masson est bien placée aussi à Menton
17:15dans son duel avec Louis Sarkozy.
17:18Caine-sur-Mer avec vous.
17:20C'est les trois points chauds qu'on a repérés
17:23et qui sont susceptibles de basculer
17:25du côté du Rassemblement National.
17:26Vous voyez d'autres villes dans le département ?
17:28Bien sûr, je vois Saint-Laurent-du-Var.
17:29Saint-Laurent-du-Var est une ville
17:31qui fait confiance au Rassemblement National
17:32depuis de très nombreuses années.
17:33Vous connaissez bien le candidat RN ?
17:34Je connais plutôt bien d'ailleurs le candidat.
17:37Qui suit votre équipe ?
17:38Évidemment.
17:39Raphaël Quesada,
17:40qui était d'ailleurs avec moi depuis le début,
17:42d'ailleurs,
17:42quand j'ai récupéré cette circonscription
17:44et à l'époque où je me suis investi
17:47à Saint-Laurent-du-Var.
17:49Donc Saint-Laurent-du-Var est une ville
17:50où il peut passer des choses.
17:52À la Trinité,
17:54est-ce qu'il y a un sujet,
17:55Philippe Vardon ?
17:56Est-ce que vous le soutiendrez
17:57s'il se présente ?
17:58On rappelle que
17:59Philippe Vardon n'est plus
18:00au Rassemblement National.
18:02C'est une rumeur.
18:03Pour l'instant,
18:04rien n'est confirmé,
18:05surtout pas de sa bouche.
18:07Mais est-ce que c'est une option
18:09qui vous paraît envisageable ?
18:12Déjà, je ne pense pas
18:13que Philippe Vardon
18:14puisse se présenter à la Trinité.
18:16Je sais qu'il y a des rumeurs
18:17depuis d'ailleurs très longtemps.
18:19Ça a été souvent une ville envisagée,
18:21notamment par la presse
18:22et par les acteurs politiques,
18:24de voir Philippe Vardon à la Trinité.
18:26Mais je ne suis pas convaincu
18:27de cette option.
18:28En tout cas, demain,
18:29s'il devait avoir l'investiture
18:30au municipal du Rassemblement National,
18:32je soutiendrai le candidat
18:33du Rassemblement National.
18:34Ça, c'est de toute évidence.
18:35Tu veux parler de Fréjus,
18:36je crois aussi.
18:37Oui, Fréjus.
18:38Alors, Fréjus,
18:39vous avez travaillé
18:40avec David Racheline,
18:41le maire actuel.
18:44Est-ce que c'est le modèle
18:46à dupliquer
18:48à Cagnes-sur-Mer pour vous ?
18:50Bien sûr, je pense que David Racheline,
18:52le maire de Fréjus,
18:53Louis Alliot,
18:54le maire de Perpignan,
18:56Steve Briouat,
18:57le maire des Nimbomonts,
18:58sont pour nous des modèles
19:01de gestion financière,
19:03de gestion budgétaire,
19:04de gestion sécuritaire.
19:05Fréjus avec les affaires
19:06qui entourent le maire aujourd'hui ?
19:09Mais écoutez,
19:09je ne rentrerai pas
19:10dans ce débat-là.
19:11Et vous savez,
19:12on peut me reprocher
19:12peut-être beaucoup de choses,
19:14mais pas ma fidélité
19:14en amitié.
19:15David...
19:16Donc c'est l'ami qui parle.
19:17Bien sûr.
19:17Vous reconnaissez davantage
19:18peut-être l'ami
19:19que le serviteur objectif.
19:21Oui, mais des fois,
19:22il faut assumer.
19:23Il faut assumer,
19:24regarder les choses de manière...
19:25Ah oui, moi j'assume
19:26être subjectif sur ce sujet-là.
19:28David Racheline est un ami.
19:30Il m'a donné ma chance
19:31pour rentrer dans son cabinet,
19:33pour avoir des fonctions
19:34au sein de l'administration fréjusienne.
19:36Et j'ai beaucoup appris
19:37à ses côtés.
19:38J'ai beaucoup appris
19:39d'une collectivité,
19:40d'ailleurs,
19:41qui est similaire
19:41assez à Caine-sur-Mer
19:42en termes d'habitants,
19:43en termes aussi
19:45de la manière
19:45dont on l'avait retrouvée
19:46en 2014 à l'époque.
19:48Et donc,
19:48ça m'a donné
19:49une grande expérience.
19:50Vous comprenez
19:50que pour le public,
19:53les électeurs,
19:53on ne peut pas se contenter
19:54de l'avis d'un ami
19:55sur cette question.
19:56Il y a des accusations graves
19:58qui sont portées
19:59à l'encontre
19:59de David Racheline.
20:00Il est l'objet
20:01d'une enquête
20:02et pour l'instant,
20:03je parle surtout
20:04du livre
20:05qui fait état
20:06de malversation.
20:10Du coup,
20:11est-ce que
20:11l'homme politique
20:13que vous êtes
20:13le cadre du RN
20:14considère
20:15qu'il fallait
20:15qu'il quitte
20:16la vice-présidence
20:18du RN ?
20:19Écoutez,
20:20ça,
20:20c'était une décision
20:21prise
20:22récemment
20:24par Marine Le Pen,
20:25Jean-Anne Bardella
20:25et David Racheline.
20:26D'ailleurs,
20:26le communiqué
20:27de David Racheline
20:28a été on ne peut plus clair
20:29sur sa volonté
20:31d'éviter
20:32les débats inutiles.
20:34Il a donc démissionné
20:35de sa vice-présidente.
20:35Est-ce qu'il n'est pas lâché
20:36pour le coup ?
20:37Non,
20:37je ne le crois pas.
20:39Il n'est pas investi,
20:40on lui demande
20:41de se retirer.
20:41Mais il n'a pas demandé
20:42l'investiture.
20:43Il n'a pas demandé
20:43l'investiture
20:44parce que je crois
20:49qu'il n'en a pas besoin
20:50parce que je pense
20:50que son bilan
20:51parle pour lui
20:52en réalité
20:52et je pense
20:53qu'il sera réélu
20:53au premier tour
20:54comme en 2020
20:55et voilà.
20:57Mais après,
20:57je suis très honnête
20:58avec vous,
20:59ça reste un modèle politique
21:00et d'ailleurs,
21:01ça sera à mon avis
21:02plébiscidé par les Fréjusiens
21:03mais encore une fois,
21:04c'est vrai qu'il n'est plus
21:06un personnage national
21:07parce qu'il s'est concentré
21:08dans sa mission de maire,
21:09dans sa belle commune
21:11de Fréjus
21:12et c'est tout à son honneur
21:13de continuer ainsi.
21:15Une dernière question
21:16sur la politique locale.
21:18À Nice,
21:18celui qu'Éric Ciotti présente
21:20comme son premier adjoint
21:21en cas de victoire,
21:21Jean-Pierre Rivère,
21:22refuse d'être associé
21:23au RN.
21:24Ça part mal ?
21:25Non, du tout.
21:26Je pense qu'en fait,
21:26il y a une liberté
21:27quand on construit une liste
21:28d'avoir des hommes
21:29et des femmes
21:30qui soient soit encartés au RN,
21:32soit à l'UDR
21:33ou qui n'ont pas
21:34de parti politique.
21:35Vous savez,
21:35moi aussi,
21:36je suis dans cette même logique
21:37à Caine-sur-Mer
21:37où mon objectif
21:39n'est pas avoir une liste
21:40qu'avec des gens
21:41qui ont la carme
21:41du Rassemblement national
21:42parce que quand vous réalisez
21:43une école,
21:44quand vous réalisez un parc,
21:46quand vous construisez
21:47des infrastructures sportives,
21:49c'est pas vraiment
21:50être de gauche ou de droite
21:51ou c'est pas du RN.
21:51Il est un peu mauvais camarade,
21:53Jean-Pierre Rivère,
21:53parce qu'il n'y aura pas
21:54de candidat RN,
21:55par exemple,
21:55en face d'Éric Zudy.
21:56Donc ça veut dire
21:57que quand il dit
21:58que cette alliance
21:59prévaut au national,
22:01elle a des répercussions
22:02locales aussi
22:02puisque de facto,
22:05sa liste aura plus
22:06de chances de gagner
22:07avec les voix du RN.
22:08Mais là,
22:08c'est le journaliste
22:09politique qui me parle
22:10et vous avez raison
22:11parce que vous avez
22:12cet esprit-là.
22:13Jean-Pierre Rivère,
22:14je ne pense pas
22:14qu'on puisse le qualifier
22:15d'homme politique.
22:16Il a été avant tout
22:18un grand président de club.
22:20C'est un sportif.
22:22Et donc,
22:23je pense qu'il ne se définit
22:24pas comme appartenant
22:25à une famille politique
22:26ou pas.
22:26Je pense qu'en réalité,
22:27tout ça ne l'intéresse pas,
22:29le côté politique partisane.
22:32Mais en soi,
22:33l'essentiel...
22:33C'est son action
22:34qui sera jugée...
22:35Jugeons les hommes
22:37et les femmes politiques
22:37sur leurs actions.
22:38Je pense qu'il y a
22:39beaucoup à dire.
22:39Un mot de l'actualité nationale
22:41avec cette question
22:42qui peut paraître
22:43un peu saugronue comme ça.
22:45Envisagez-vous
22:45la création d'une maison close
22:46à Caïne-sur-Mer ?
22:48Car,
22:49vous n'êtes pas sans savoir
22:50que le président délégué
22:52du groupe RN
22:52à l'Assemblée nationale,
22:53Jean-Philippe Tanguy,
22:54a annoncé préparer
22:55avec Marine Le Pen
22:56une proposition de loi
22:58qui vise à autoriser
23:00ces établissements
23:01de proposition.
23:02Est-ce que vous y êtes
23:02favorable, vous ?
23:03Écoutez, moi,
23:04je suis évidemment favorable
23:06à l'ouverture
23:07des maisons close.
23:07Je pense que,
23:08sincèrement,
23:09ça a été un sujet tabou
23:11ces dernières années,
23:12ces dernières décennies,
23:13parce qu'il fallait
23:15absolument cacher
23:15ce qu'on ne voulait pas voir.
23:17Mais la réalité est là.
23:18La réalité,
23:18c'est qu'aujourd'hui,
23:19la prostitution
23:20est toujours présente
23:21et on a beau taper
23:22en permanence
23:23sur les prostituées,
23:24sur les clients,
23:25ça n'enlèvera pas
23:26que c'est le plus vieux
23:27métier du monde.
23:28Pardonnez-moi cette normalité
23:29un peu dans les termes,
23:31mais c'est ainsi.
23:32Et donc,
23:32je pense qu'il faut demain
23:33prendre soin
23:35des femmes
23:35qui, par volonté,
23:37se dirigent vers cette voie-là
23:39et prendre soin,
23:40c'est par l'hygiène,
23:41par des règles,
23:42par de l'administratif
23:43et ce n'est pas laisser
23:44vaquer comme ça
23:44un peu à droite à gauche.
23:45D'ailleurs,
23:46je crois que
23:47c'est une volonté
23:49partagée par beaucoup
23:50de groupes
23:51qui travaillent
23:51sur le sujet
23:52de la prostitution.
23:53Vous pourriez soutenir
23:53des projets
23:53donc à Caine-sur-Mer ?
23:55Écoutez,
23:55si la question se pose
23:56à Caine-sur-Mer,
23:57mais après,
23:58c'est une initiative privée,
23:59là, pour le coup,
24:00si vous voulez,
24:01demain,
24:01ce sera des coopératives,
24:02si j'ai bien compris.
24:03Oui, dans la proposition
24:04de la République.
24:04Exactement.
24:05Mais encore une fois,
24:07c'est aller chercher
24:07très très loin
24:08parce qu'il faut déjà
24:10que cette proposition de loi
24:11soit validée.
24:12Donc,
24:12en l'heure actuelle...
24:13Et vous pensez que
24:13chez vos électeurs,
24:14cette proposition de loi
24:15retrouve un écho favorable ?
24:18Ah, mais complètement.
24:19C'est une question de mœurs,
24:20on paye pour un service sexuel ?
24:24Le dernier sondage
24:25sur les Français,
24:27de manière générale,
24:27c'était à plus de 60%
24:28les Français favorables
24:30au retour des maisons-closes.
24:32Et encore une fois,
24:32au-delà des sondages,
24:33il y a un peu
24:34ce qu'on doit penser
24:35sur le sujet.
24:36Il y a un moment donné,
24:37ça existe.
24:38Et comme ça existe,
24:39on fait quoi ?
24:41On fait quoi ?
24:42Eh bien,
24:42le tabou,
24:43je crois...
24:44En fait,
24:45et je vais être très honnête
24:45avec vous,
24:46ce qui nous perd
24:47en fait dans ce débat-là,
24:48c'est la moraline.
24:50C'est la moraline à deux balles.
24:51Et la moraline
24:52n'apporte aucune solution
24:53à rien.
24:54Il y a comme des associations
24:55de défense de prostituées
24:57qui disent qu'on légalise
24:58un système qui est dégradant.
25:00Ah, mais écoutez...
25:02Qu'on légaliserait
25:02dans ce cas-là.
25:03Mais écoutez,
25:03le problème,
25:03c'est qu'il y a deux visions,
25:05en fait.
25:05Il y a les prostituées elles-mêmes
25:07qui disent,
25:08ben voilà,
25:08il y a une volonté.
25:09Et de l'autre,
25:10il y a les féministes
25:11qui, là aussi,
25:11font de la moraline
25:12sur le sujet.
25:13Moi, la réalité,
25:14elle est là.
25:14La proposition de Jean-Philippe Tanguy,
25:16elle va dans le sens,
25:16si vous voulez,
25:17de l'encadrement.
25:18De l'encadrement.
25:19C'est juste pour des mesures d'hygiène,
25:21des mesures de sécurité aussi.
25:23C'est pour éviter les MAC,
25:24c'est pour éviter
25:24les réseaux de pays de l'Est.
25:27Enfin, vous voyez,
25:27c'est pour éviter tout ça.
25:28On a bien compris.
25:29Si on reste sur deux visions,
25:30il y a un autre schisme
25:32que je vous propose
25:34d'éclairer.
25:35Le président du Rassemblement National,
25:37Jordan Bardella,
25:37donne beaucoup de gages
25:38à la droite
25:39et au milieu économique,
25:40tandis que la défendatrice du parti,
25:42Marine Le Pen,
25:42rejette toute perspective
25:43d'union de la droite
25:44et se distingue très nettement
25:45du MEDEF.
25:46De quel côté
25:47vous penchez, vous ?
25:48Pour les deux.
25:49Parce qu'en fait,
25:50c'est la même pièce
25:52et c'est le même parti.
25:54C'est Marine Le Pen
25:56qui a choisi Jordan Bardella.
25:57C'est Jordan Bardella
25:58qui est fidèle
25:59à la ligne de Marine Le Pen,
26:01co-construite aujourd'hui
26:02entre Marine Le Pen
26:03et Jordan Bardella.
26:03Il n'y a pas,
26:05contrairement à ce qu'on veut faire croire,
26:07une quelconque ligne différente.
26:09Il y a évidemment
26:09une question de génération,
26:11il y a une question
26:11évidemment de prise de personnel.
26:13Sur l'union des droits,
26:14par exemple,
26:14il y a des appréciations différentes
26:15quand même.
26:16Marine Le Pen,
26:16elle rejette un bloc
26:17en disant
26:17je ne suis même pas de droite.
26:19Oui, mais attendez.
26:20En fait,
26:20c'est le terme Marine Le Pen
26:21ce qui la gêne en réalité
26:22et elle a raison,
26:23c'est qu'elle ne se considère
26:25ni gauche ni droite.
26:26C'est la nouvelle en même temps ?
26:28Non,
26:28nouveau,
26:29je ne crois pas.
26:30Je crois que c'était même
26:30la ligne fondatrice
26:31du Rassemblement National
26:33depuis plus de 50 ans.
26:34Ça a toujours été
26:35ni droite ni gauche.
26:36Mais simplement,
26:37ce prisme,
26:38notre prisme,
26:39il est évidemment
26:40plutôt à droite.
26:41Et d'ailleurs,
26:41c'est Marine Le Pen
26:42qui a fait alliance
26:42avec Éric Ciotti.
26:44Je pense que sincèrement...
26:45Parce qu'Éric Ciotti
26:46s'est rapprochée d'elle
26:46mais elle aurait peut-être
26:47pu faire alliance avec d'autres
26:47si d'autres avaient fait
26:48la même démarche.
26:49Et donc ça voudrait...
26:50Dans la logique,
26:51si elle a accepté
26:52de s'allier avec Éric Ciotti,
26:53peut-être parce que c'est lui
26:54qui a fait la démarche...
26:55Très clairement,
26:55vous êtes à partie de droite.
26:57Écoutez, en fait,
26:58en réalité,
26:58notre force,
26:59c'est de ne pas parler
27:00de clivage partisan
27:02mais de parler de sujet.
27:03Donc vous êtes attentif
27:04et heureux
27:06quand vous entendez
27:06Nicolas Sarkozy
27:07et Bruno Rotaillot
27:08commencer à entreouvrir
27:11une petite porte...
27:13Pour l'union des droites.
27:16Pour l'union des droites,
27:17voilà.
27:17Alors,
27:17je ne suis pas malheureux
27:18mais je...
27:20Moi,
27:20comme je vous le disais
27:21il y a encore quelques minutes,
27:22moi,
27:22j'aime bien juger
27:23les hommes politiques
27:24sur leurs actes.
27:25Et si vous voulez,
27:26Nicolas Sarkozy
27:27ou Bruno Rotaillot
27:29n'ont pas été
27:29de parfaits exemples
27:30de gens qui,
27:32pardonnez-moi,
27:33mais ont appliqué
27:33un programme
27:34proche du Rassemblement National.
27:36Moi,
27:36je n'oublie pas
27:37le mandat désastreux
27:38de Nicolas Sarkozy
27:39à la tête de l'État.
27:40Je n'oublie pas
27:41qu'il avait promis
27:43de brancher le Karcher.
27:46Quelqu'un en a vu quelque chose.
27:48Je n'oublie pas
27:49que ces gens-là
27:51ont toujours refusé
27:52une quelconque alliance
27:53avec le Rassemblement National.
27:55Ils ont toujours considéré.
27:56S'ils ouvrent la porte,
27:57est-ce que...
27:57Écoutez, moi,
27:58comme je vous le dis,
27:59j'ai toujours tendu la main,
28:00nous avons toujours tendu la main
28:01et des fois,
28:02il faut savoir pardonner
28:03les erreurs d'hier.
28:04Mais à l'heure où je vous parle...
28:06Et quand Nicolas Sarkozy,
28:07qui appelle donc
28:07à une coopération
28:09avec le RN,
28:10a son fils
28:11qui se présente
28:12contre le RN à Menton,
28:13qu'est-ce que vous avez envie
28:13de dire sur cette situation ?
28:14J'ai envie de dire
28:15que Nicolas Sarkozy
28:16commence par agir
28:17avec un premier acte
28:18et qu'il retire son fils
28:19de la course
28:19au municipal de Menton
28:20et qu'il soutienne
28:21Alexandre Amasson.
28:22Sinon, c'est contradictoire.
28:23Sinon, c'est pas cohérent.
28:25Surtout que je pense
28:25qu'Alexandre Amasson
28:26a un vrai ancrage territorial
28:27et que le vrai ancrage
28:29territorial de Louis Sarkozy
28:31est peut-être
28:31entre Neuilly-sur-Seine
28:32et Washington.
28:33Mais en tout cas,
28:34rien à voir
28:34avec notre département
28:35et nos belles communes.
28:36On s'est pas encore gagné.
28:37Non, absolument.
28:38C'est l'Éric,
28:38l'union des droites.
28:40Pour vous,
28:40qui est le ou la plus légitime
28:41pour représenter le RN
28:43en 2027,
28:44élection présidentielle ?
28:45Jordan Bardella
28:46ou Marine Le Pen ?
28:47À l'heure où je vous parle,
28:49c'est Marine Le Pen.
28:50C'est Marine Le Pen
28:51qui est un corps...
28:52Elle-même a fini par dire
28:53que ce sera certainement
28:54Jordan Bardella qui ira.
28:55Marine Le Pen
28:56a donné des explications.
28:57Elle a dit
28:57à l'heure où je vous parle,
28:58je suis candidate
28:58à l'élection présidentielle
28:59et on verra la décision des juges.
29:02Et Jordan Bardella a dit
29:02à l'heure où je vous parle,
29:04c'est Marine Le Pen
29:04qui est candidate
29:05à l'élection présidentielle.
29:06Vous voyez ?
29:07Donc, en fait,
29:08pour nous,
29:08tout est parfaitement cohérent.
29:10Évidemment,
29:11Jordan Bardella se prépare
29:12si l'éventualité des juges
29:15viendraient
29:15à casser la course
29:16à la présidentielle
29:17de Marine Le Pen.
29:18Alors, justement,
29:18Jordan Bardella,
29:19il se prépare,
29:20mais beaucoup doutent
29:20de ses capacités,
29:21de sa maturité.
29:23Est-ce que vous,
29:23vous partagez ces doutes ?
29:24Vous n'avez pas dit
29:25que non, évidemment.
29:26Évidemment, non.
29:26Et puis d'ailleurs,
29:27vous avez le même âge quasiment.
29:28C'est pour ça, déjà.
29:30Premièrement,
29:30ce ne serait pas correct
29:33vis-à-vis du fait
29:34qu'on est de la même génération
29:35et qu'on fait de la politique
29:37tous les deux.
29:38Mais je ne comprends pas
29:39ces doutes.
29:40En fait,
29:40je ne vois pas
29:41d'où ils viennent.
29:41Du fait qu'il n'a jamais
29:43exercé d'activité professionnelle,
29:44du fait qu'il n'a jamais
29:45eu d'engagement,
29:47qu'il n'a jamais été élu
29:48sous son propre nom.
29:49Alors, je pense
29:50que ces dernières années...
29:51Et puis il y a des arcanes
29:52dans l'appareil d'État
29:54qui nécessitent
29:56un peu de roublardise,
29:57un peu d'expérience.
29:58Même Emmanuel Macron,
29:59qu'on a présenté
29:59comme extrêmement intelligent,
30:00s'est fait piéger
30:01à moult reprises par...
30:03Si on part de ça,
30:05ils se sont tous
30:06faits piéger
30:06par le système,
30:07y compris des hommes politiques
30:09qui avaient
30:09des grands parcours
30:10professionnels,
30:11qui ont fait
30:12de grandes études,
30:13ils se sont tous
30:14faits piéger
30:14parce qu'ils ont tous
30:15mené la France
30:15dans un mur.
30:17Voilà.
30:17Et puis aujourd'hui,
30:17klaxonne.
30:18Jordan Bardella,
30:19vous dites qu'il n'a pas
30:20d'expérience professionnelle.
30:21Excusez-moi,
30:22mais il ne fait pas
30:22des cocottes en papier
30:23toute la journée.
30:24Je veux dire,
30:25il fait de la politique.
30:26Et faire de la politique,
30:27c'est être au contact
30:27des Françaises et des Français,
30:29c'est d'aller dans les fermes,
30:30c'est d'aller dans les usines,
30:31c'est d'aller dans les entreprises,
30:32c'est d'aller auprès
30:32des collectivités locales.
30:33Je pense que l'expérience
30:35politique,
30:36parce que c'est ce qu'on demande,
30:36on demande à avoir
30:37un homme ou une femme politique
30:38à la tête de ce pays,
30:39qui comprennent
30:40les réalités du pays,
30:41je pense que Jordan Bardella,
30:42je vous le dis,
30:42il ne fait pas des cocottes
30:43en papier,
30:44il bosse,
30:44il travaille avec sérieux
30:46et franchement,
30:46c'est tout à son bien.
30:47En dehors de Marine Le Pen,
30:47c'est le meilleur d'entre vous ?
30:49En dehors de Marine Le Pen,
30:50évidemment.
30:50Si Marine Le Pen
30:51devait être empêchée
30:52malheureusement par les juges,
30:53c'est Jordan Bardella
30:54qui doit aller à la course
30:55à l'élection présidentielle,
30:56c'est-à-dire Marine Le Pen
30:57qui l'a dit elle-même aussi.
30:57Oui, bien sûr.
30:58Un petit peu d'analyse politique
31:00sur la sociologie
31:02et les idées de vos électeurs.
31:04Le 2 novembre,
31:05Éric Zemmour,
31:05président fondateur de Reconquête,
31:07était à votre place
31:08dans ce studio.
31:10On va regarder un extrait
31:11et puis la question
31:13viendra derrière.
31:15Les gens de gauche
31:16qui étaient de gauche,
31:18qui étaient socialistes,
31:18qui étaient communistes,
31:19qui votent pour le Rassemblement National
31:22aujourd'hui,
31:22votent pour le Rassemblement National
31:24parce que leur priorité a changé
31:25et que la priorité aujourd'hui,
31:27c'est l'immigration.
31:28Et que donc,
31:29ils votent pour le Rassemblement National
31:30en raison de ce que je vous ai dit
31:31tout à l'heure.
31:32C'est un souvenir de Jean-Marie Le Pen.
31:34C'est un souvenir.
31:34Ça n'a rien à voir
31:35avec le pouvoir d'achat.
31:36C'est simplement...
31:38Et justement, ça trompe
31:39parce que les observateurs
31:41disent comme vous,
31:42ils votent pour le Rassemblement National
31:44à cause du pouvoir d'achat.
31:46Non.
31:46Ils votent contre l'immigration.
31:48Je pense que c'est d'ailleurs
31:50un problème,
31:51quand on a comme ça
31:52un parti qui est socialiste,
31:54que de fausser
31:55les causes du vote.
31:57D'accord.
31:59Qu'est-ce que ça vous inspire,
32:00Brian Masson ?
32:00Un parti socialiste,
32:02dit-il,
32:03et vos électeurs
32:04votent pour vous
32:06contre l'immigration
32:07et pas pour la défense
32:08du pouvoir d'achat.
32:09Je pense qu'Éric Zemmour
32:10fait là encore,
32:11une fois de plus,
32:12une erreur d'analyse politique.
32:13Je pense qu'il ne connaît pas
32:14les électeurs du Rassemblement National.
32:16Je pense qu'il ne connaît pas
32:17l'attente des électeurs
32:17du Rassemblement National.
32:19Et je pense qu'il est un peu déconnecté.
32:21C'est peut-être son parisianisme
32:22qui parle,
32:23mais en fait,
32:24à l'échelle du pays tout entier,
32:27je pense que c'est
32:28méconnaître véritablement
32:30les attentes aujourd'hui
32:31des Françaises et des Français
32:32qui se tournent vers Marine Le Pen
32:33et Jordan Bardella.
32:34Même ici dans le Sud ?
32:35Même ici dans vos électeurs ?
32:36Mais bien sûr,
32:37je pense que,
32:38enfin sincèrement,
32:39pour être un élu de terrain,
32:40vous le savez,
32:41les difficultés financières
32:42à la fin du mois,
32:43elles se posent pour tout le monde
32:44ici dans le Sud.
32:45Elles se posent à la fois
32:46pour les familles,
32:47elles se posent à la fois
32:47pour les chefs d'entreprise,
32:49elles se posent pour les employés,
32:51du tertiaire,
32:52enfin vous voyez,
32:53tout ça c'est une réalité globale.
32:55La crise du pouvoir d'achat,
32:56elle traverse les Alpes-Maritimes.
32:57Et peut-être,
32:58et peut-être,
32:59bien davantage
33:00que dans d'autres régions de France,
33:01parce que la vie est encore
33:03de plus en plus chère
33:04dans les Alpes-Maritimes.
33:05Il faut trouver à se loger,
33:06il faut pouvoir que les jeunes achètent.
33:07La question du pouvoir d'achat,
33:08elle est dans les Alpes-Maritimes essentielle.
33:10Et quand il brocarde le parti
33:11en parlant d'un parti socialiste,
33:14est-ce que vous n'avez pas le sentiment
33:14d'être dépassé par votre droit ?
33:15Je pense à quelqu'un
33:16comme David Lissnard,
33:16est-ce qu'il n'est pas
33:17beaucoup plus à droite
33:17que vous aujourd'hui,
33:18que vous,
33:18enfin le Rassemblement National ?
33:20Sans doute,
33:20mais encore une fois,
33:22moi j'ai aucune difficulté
33:24à avoir d'autres personnalités
33:26sur notre champ politique
33:28du moment qu'il nous respecte
33:30et qu'on se respecte.
33:31Voilà.
33:32Je pense qu'il n'y a pas besoin d'insultes,
33:34il n'y a pas besoin d'injures,
33:35il n'y a pas besoin de qualifier...
33:36Parce que tous,
33:36notamment David Lissnard,
33:37considèrent que le RN
33:38est un parti socialiste aujourd'hui.
33:39Bah écoutez...
33:40Du fait de la vision économique
33:42de Marine Le Pen.
33:43Enfin, voilà,
33:44pour moi c'est des caricatures
33:45qui ne volent pas bien haut
33:46et qui ne servent pas le débat
33:47et qui ne servent pas l'enjeu du pays.
33:49Et puis je suis tout à fait honnête avec vous,
33:51j'appartiens à une génération
33:52où à l'époque c'était,
33:53on nous qualifiait en permanence
33:54d'extrême droite,
33:55y compris des gens
33:56d'ailleurs issus de la droite.
33:58Et puis aujourd'hui,
33:58on est soudainement de gauche
34:00et on est même socialiste.
34:01Alors c'est assez étonnant,
34:02il va falloir qu'on se mette d'accord
34:03en fait sur ce qu'on est.
34:05On est socialiste,
34:06on est d'extrême droite.
34:07Enfin vous voyez,
34:08il y a un petit souci là
34:09dans tout ça.
34:10Mais j'ai...
34:10En fait...
34:11Il y a une différence de ligne quand même
34:12entre le Front National
34:13de Jean-Marie Le Pen
34:14et le Rassemblement National
34:15de Marine Le Pen.
34:16Ça vous ne pouvez pas...
34:17Mais comme moi j'ai adhéré
34:17à l'époque de Marine Le Pen,
34:19on avait ces personnalités politiques
34:20qui nous accusaient
34:21d'extrême droite.
34:22C'est un peu plus libérales
34:22Jean-Marie Le Pen.
34:23Bien sûr.
34:23Mais quand j'ai adhéré
34:25pour Marine Le Pen,
34:26on nous accusait d'extrême droite.
34:27Quelques années après,
34:28nous sommes de gauche.
34:29Mais c'est la preuve pour vous dire
34:30que c'est juste de la petite phrase
34:31et il n'y a pas vraiment
34:32de réalité.
34:34Bon.
34:34Merci.
34:35On va finir par la dernière question,
34:36la question perso.
34:42Elle vous est posée
34:43par Nicolas Gallup.
34:44Le 21 décembre prochain,
34:46Brian Masson,
34:47vous aurez 30 ans.
34:48Qu'est-ce qui vous fait dire
34:49que vous êtes aujourd'hui
34:50assez mûr,
34:51assez expérimenté
34:52pour présider
34:53à la destinée
34:55d'une ville
34:55de 53 000 habitants ?
34:56On en revient
34:57à ce qu'on évoquait
34:58tout à l'heure
34:58à propos de Jordan Bardella.
35:01C'est une très bonne question
35:01et c'est vrai que
35:02le temps passe un peu
35:04dans l'engagement politique
35:05et dans l'expérience publique.
35:07Je pense sincèrement
35:08qu'il y a plusieurs raisons.
35:09La première,
35:10c'est que c'est mon expérience
35:11de parlementaire aujourd'hui.
35:12J'ai en effet
35:13beaucoup appris
35:14à l'Assemblée nationale,
35:15dans les commissions,
35:16sur les sujets de défense,
35:17sur les sujets du quotidien.
35:20Ça m'a apporté
35:20une autre vision,
35:21peut-être,
35:22et puis dans un contexte
35:23pas facile,
35:24puisque vous le savez,
35:24l'Assemblée nationale
35:25est aujourd'hui un peu chaotique
35:26et donc trouver son équilibre
35:28au travail
35:29dans une ambiance
35:30un peu compliquée,
35:31ça forme beaucoup.
35:32Et puis j'ai une forme
35:33de légitimité,
35:36c'est une continuité.
35:37Je suis député des Cagnois
35:38depuis trois ans.
35:40Je suis né
35:40à Cagnes-sur-Mer
35:41et donc je pense
35:42qu'aujourd'hui,
35:43je suis prêt
35:44avec mon expérience,
35:45avec mon envie
35:46et surtout,
35:47si demain,
35:47les électeurs me font confiance
35:48comme ils l'ont fait
35:49à deux reprises
35:49ces dernières années,
35:51à être leur prochain maire.
35:53Très bien.
35:54Merci beaucoup,
35:55Brian Masson.
35:56Merci à vous.
35:57Merci Nicolas Gallup
35:58pour la co-animation
35:59de cette émission.
36:00Merci à vous.
36:00Merci à Christelle Benjamin
36:01pour sa préparation,
36:02également à Sophie Doncé,
36:04à Philippe Bertini
36:05et à Franck Fernandez
36:05pour sa réalisation.
36:07Très bon week-end à tous
36:08et à la semaine prochaine.
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