La porte-parole de la Maison-Blanche, Karoline Leavitt, affirme que Trump "veut que cette guerre prenne fin", concernant la guerre entre l'Ukraine et la Russie
00:00Nous ne savons toujours pas si une paix véritable peut être instaurée et si nous pouvons réellement faire avancer les choses.
00:07Le président Trump est extrêmement frustré par les deux camps impliqués dans cette guerre.
00:11Il veut des actes, il veut que cette guerre prenne fin.
00:14Au cours des deux dernières semaines, l'administration a passé plus de 30 heures à rencontrer les Russes, les Ukrainiens et les Européens et à discuter avec eux.
00:22Bonjour Patrick, Patrick Sos, François Clémenceau est toujours avec nous.
00:30Quand la porte parle de la Maison Blanche relayant l'état d'esprit et peut-être même les mots de Donald Trump,
00:36quand elle dit que le président est extrêmement frustré par les deux camps impliqués dans cette guerre
00:39et il en a assez des réunions qui n'ont d'autre but que de se réunir.
00:44On pourrait penser un peu pareil, non ?
00:46Oui, on pourrait penser pareil lorsque...
00:48La réunion n'est aiguë sur l'Ukraine, là, ne produit pas vraiment des faits, si ?
00:51Vous avez quand même l'idée de ne pas lâcher l'Ukraine dans le sens, le fil et garder ça.
00:59Effectivement, ces réunions qui se poursuivent lorsque l'Elysée nous dit avec beaucoup de diplomatie
01:03le travail intensif va se poursuivre très certainement,
01:06mais ce n'est pas encore tout à fait calé demain avec un niveau, je dirais, conseiller diplomatique,
01:11conseiller à la sécurité nationale, c'est que, encore une fois, les Européens courent après le temps russo-américain.
01:20Encore une fois, on est encore derrière, vous avez ce plan de paix de départ de Donald Trump
01:26qui reste vraiment le seul plan de paix disponible pour les Russes.
01:31Ce matin encore, vous avez un Yuri Uchakov qui est le conseil diplomatique de Vladimir Poutine
01:35qui dit, grosso modo, la dernière mouture, c'est-à-dire celle qui comprend, on va sans doute en parler,
01:40les concessions territoriales demandées par l'Ukraine.
01:42Ça ne nous convient pas, il y a un certain nombre de points qui n'iront pas.
01:46Et vous avez, je vais un peu plus loin, les dépêches de l'agence TASS,
01:50toujours assez étranges de les lire, mais très instructifs.
01:54C'est donc l'agence d'État, l'agence officielle,
01:58et ils disent parfois, au creux des phrases, ce que les porte-parole ne peuvent pas dire.
02:04Par exemple, lorsqu'ils reprennent les concessions qui sont proposées par l'Ukraine,
02:08c'est-à-dire celle d'une zone démilitarisée avec un recul des deux armées,
02:13eh bien l'agence TASS reprend la première partie de la phrase,
02:17en disant qu'effectivement, depuis 2022, Vladimir Poutine demande
02:20et n'arrête pas de demander à ce que l'Ukraine recule.
02:24Et puis il s'arrête là, évidemment.
02:25Il ne parle absolument pas, et l'agence et nos confrères,
02:28j'ai du mal avec des gros guillemets,
02:30mais les journalistes de l'agence TASS ne vont pas jusqu'à dire que...
02:33Mais des guillemets parce que c'est l'agence officielle.
02:34L'agence officielle, mais on comprend déjà qu'au Kremlin,
02:38on estime que seuls les Ukrainiens ont à reculer
02:41et que s'il doit y avoir une zone démilitarisée,
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