Alain Goison et José Paul - La Classe -Septembre 1990 - Vidéo Dailymotion

Rire de bon coeur

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Transcript

00:00Allez Miquette, il y a tout de même des gens sérieux ici, un lingoison, j'en sais pas.

00:05Je sais vrai !

00:07Je sais vrai !

00:09Il y a le feuillot, oh là là.

00:12Il vient de prendre deux points sur le feuillot.

00:15Allez-y, pourrez votre temps, les gars.

00:18Des coussins ?

00:19Je repense à ce qu'on a dit il y a quelques jours, vous savez, à propos du bicentenaire.

00:23Ça finit par vous énerver, vous aussi. Je sais pas comment on va faire pour tenir.

00:27Non, non, c'est pas ce que je voulais dire. Non, moi, au contraire, je trouve que ça remet les choses en place, vous voyez.

00:31Comment ça ?

00:32Eh bien, entre 89 et 93. 1789, 1793.

00:38Eh, on faut vous suivre, vous savez, vous.

00:39Eh bien, on les a pas tous oxy.

00:42Oxy qui ?

00:43Oxy, d'herboxy.

00:44Atrucidés !

00:45Voilà, on les a pas tous oxy, les aristos. Il en reste, il en reste même beaucoup.

00:50Ah, moi, j'en connais pas, hein.

00:51Oh, ben vous, vous êtes un homme du peuple.

00:53Ah, ben, y a pas de honte.

00:54Nous sommes cernés.

00:55Mais partis.

00:56Par les aristos, je vous dis. Ils sont partout. Ils se cachent derrière des faux-monds, derrière des sigles.

01:00Ils nous gouvernent, ils font la loi, même à la télévision.

01:03Vous auriez pas un peu pessimiste, vous ?

01:05Eh, la haute autorité, ça vous dit quelque chose, quand même.

01:07Oui.

01:08Là, la CNCL, elle a même pas le courage de leurs opinions.

01:11Et le CSA, aujourd'hui.

01:12Enfin, je vois pas le rapport avec la Révolution.

01:14Non, mais vous êtes un peu naïf, mon bon monsieur.

01:16Il suffit que vous parliez pas assez de monsieur machin,

01:18ou un peu trop de monsieur truc, là.

01:20Crac, le lendemain, la charrette.

01:21Vous pouvez aller consulter les petites annonces.

01:23Vous êtes virés, mon vieux.

01:25Tous des aristos qui se cachent derrière des faux-noms.

01:27Ah, y en a pas partout.

01:28Y en a pas ici.

01:29Si, ici.

01:33Ici aussi.

01:36Là où nous sommes, il y a...

01:38Précisément, ils prennent des faux-noms pour qu'on les reconnaisse pas.

01:40C'est possible, ça ?

01:41Mais c'est certain, ils prennent un pseudonyme.

01:44Ils enlèvent le nom de famille et ils gardent que le prénom.

01:52Un prénom comme...

01:53Comme...

01:54Comme Fabrice.

01:55Ben, précisément.

01:56Non, mais écoutez, vous trouvez ça normal de vous balader dans la vie avec simplement un prénom ?

02:00Ça fait pas fini.

02:02Non, non, c'est louche.

02:04Non, mais vous connaissez son vrai nom, hein ?

02:08J'ai fait ma petite enquête.

02:09De la classe.

02:13De la classe ?

02:14En un mot ?

02:14Ah ben, lui, il triche.

02:16Il écrit ça en un mot.

02:17Mais moi, j'ai pris mes renseignements.

02:18Je suis allé voir l'arbre.

02:20L'arbre ?

02:20C'est la logique.

02:22Où ça, il y a un arbre ?

02:23Ah ben, aux archives, pas au bois de Boulogne, évidemment.

02:24Ah oui, d'accord.

02:25Il s'appelle Fabrice de...

02:28Plus loin, la classe.

02:30De seconde ou de première ?

02:31Oh, vous savez que vous me faites rire, vous.

02:32Non, non, non.

02:32Moi, je vous dis, c'est un aristo.

02:33Sa famille a dû intriguer.

02:35Ils se sont cachés dans une buanderie pendant la rafle.

02:36Et puis, alors, après, tout ça, c'est mon sang bleu, on se met un petit prénom pour faire républicain.

02:42Alors, quand on nous dit que la royauté, c'est fini et que la république nous appelle, à d'autres.

02:45Non, non, ça, c'est une histoire d'historien pour faire l'intéressant.

02:48Moi, j'y crois pas.

02:48Alors, révolution...

02:49Une fois, c'est l'année de la femme.

02:50Après, c'est l'année de Victor Hugo.

02:51Alors, maintenant, comme ils sont à la cour d'idée, ils inventent le bicentenaire de la révolution en se disant, ça ira...

02:55Voilà, ça mange pas fin.

02:56Ça ira, ça ira.

02:57Ça ira pour la nôtre.

02:58Ah, ça ira !

03:00C'est un classique.

03:11Pardon ?

03:12Non, Rieuse, c'est un classique.

03:14C'est propre, c'est bien enlevé, c'est bien fichelé, c'est correctement interprété.

03:18En bas, en génie, il n'y a pas de révélation fondamentale non plus.

03:23Ils n'ont pas touché à la religion.

03:26Je dirais...

03:27Il n'y a pas de gros mots.

03:2817 plus.

03:30On prend.

03:31C'est pas mal.

03:31Oui, c'est pas mal.

03:33Ah, le brelandin.

03:33Ah.

03:34Ah.

03:35C'est...

Alain Goison et José Paul - La Classe -Septembre 1990

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