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  • il y a 2 jours
Alain Goison et Marc Payet - La Classe - Septembre 1990

Catégorie

😹
Amusant
Transcription
00:00Ah mais vous savez, mais vous savez, mais on vit une époque, mais une époque, mais les fous sont partout.
00:12Oh pourquoi vous dites ça ?
00:13Ah mais ils nous envahissent, ils nous servent, les fous sont partout.
00:16Non, non, ça vous exagérez un peu, vous connaissez.
00:18Vous connaissez ça parce que vous connaissez pas mon voisin.
00:20Ah Marcel Vivier ?
00:20Oh non, Marcel, vous savez qu'il a déménagé Marcel ?
00:23Non, non, non.
00:23Oui, il a acheté une petite maison dans le Val-d'Oise.
00:25Ah bon ?
00:25Avec un petit jardinet.
00:26Ah c'est gentil.
00:27Il a un grand projet pour son jardinet, il va faire de l'élevage d'asperges.
00:29Oh là là, mais c'est bon les asperges.
00:31Je veux que c'est bon les asperges.
00:34Et vous voyez, je vous dis ça moi, je veux que c'est bon les asperges.
00:36Ah ça c'est vrai, c'est très curieux comme phrase ça, je veux que c'est bon les asperges.
00:39Attendez, on va retrouver vos...
00:40Qu'est-ce que vous disiez vous avant que je dise juste je veux que c'est bon les asperges.
00:43Oui alors moi je vous disais, c'est bon les asperges.
00:45C'est peut-être un sketch sur les asperges, mais j'en suis pas sûr.
00:47Oui je sais pas, je ne le trouve pas, c'est fou ça.
00:49Ah les fous, voilà, vous me parlez de votre voisin.
00:51Voilà, une grande asperge.
00:52Vous savez qu'il va pas bien, il se prend pour un parapluie.
00:54Ah bah oui en effet.
00:55Alors quand il fait bruit, il rachait lui, et dès qu'il peut, oh il sort.
00:57Ah non, ça ça veut pas dire forcément qu'il se prend pour un parapluie, ça veut peut-être dire qu'il aime la pluie, puis voilà.
01:01Non mais bien sûr, alors défendez-le, mais c'est que vous l'avez pas vu les jours de fournaise, dans son porte-parapluie, comme ça tout est séché.
01:07Ah bon, il se met dans son porte-parapluie.
01:08A mon avis c'est quelqu'un qui s'égoutte trop.
01:10Oui certainement, certainement.
01:11Moi j'ai une voisine, figurez-vous, qui se prend pour un réveil matin.
01:14Ah bah oui, c'est le cas, les talons émis.
01:15Oui c'est ça, vous la connaissez.
01:16Oui, une personne qui retarde un peu.
01:17C'est ça, tellement elle est très dépressive, vous voyez, alors faut toujours la remonter.
01:20Ah oui, mais moi vous savez, je comprends ça.
01:21J'ai une cousine qui se prend pour une chaise d'eau.
01:23Ah non.
01:23Ah si, alors bon ça va comme ça, elle est très tranquille, très distinguée, puis d'un seul coup, hop, faut qu'elle décharge.
01:28Oulada.
01:29Et juste après, hop, elle recharge.
01:30Ah oui, c'est énorme.
01:31Ah bah c'est très embêtant, vous êtes dans une conversation, elle est là très tranquille, elle fait vous penteau, c'est tout le costume.
01:35Ah oui, non, non, mais c'est très raseau.
01:36Et alors, le problème, c'est qu'elle fait un bruit énorme quand elle se recharge.
01:39Ah oui, je comprends, je comprends.
01:40Moi j'ai un petit cousin, figurez-vous, il se prend pour la plume de Michel Droit.
01:43Ah oui, alors ?
01:44Rien, il est très chiant.
01:45Oui, oui, oui.
01:46Mais où, mais où ils sont nos fous d'antan qui se prenaient pour des oiseaux et qui sautaient comme ça de la tour Eiffel qui s'écrasaient en banc là ?
01:52Ah ça, ça fait de la gueule.
01:53Oui, c'est vrai, ça fait de la gueule.
01:54Et puis nos fous qui se prenaient pour Napoléon.
01:56Mais oui, maintenant on a des fous au rabais qui se prennent pour Serge Lamar.
01:58Oui, c'est ça, des fous qui se prennent pour des bouteilles d'orangina.
02:01Bah oui, ils ne sont même pas secoués.
02:02Oui, alors la pulpe reste au fond.
02:04Bah oui, il y a même des fous qui font des thèses.
02:05C'est ça, oui, des fous thèses.
02:06Non, c'est ce que je vous dis, les fous nous dirigent.
02:08Ils gèrent.
02:09Voilà, les fous gèrent.
02:10Et alors Marcel Bisier, dans ton petit jardin, à côté des asperges, il a fait pousser des fougères.
02:18Ça, c'est la chute, ça.
02:19Non, la chute, c'est la chute.
02:20Il n'y a rien d'autre pour conclure...
02:21Ben, il n'y a pas, non, il n'y a pas ça de plus.
02:23Non, non, c'est pas...
02:24Alors la chute, nos auteurs...
02:26Ah, ben, ils ont chuté avec ça.
02:27Ah, ben, en ce moment, nos auteurs, je vais vous dire où ils en sont, ils se prennent pour des auteurs.
02:32Ah, effectivement, heureusement qu'on s'en rend compte à tant.
02:34Ben oui, parce que du coup, le sketch, on n'a qu'à pas le faire.
02:36Eh, pour un fou !
02:38Oui, c'est génial.
02:44C'est pas, non.
02:45Non, c'est parce que M. José Paul est sur les routes de France avec M. Robert Hirsch,
02:49alors nous avons fait une nouvelle équipe pour les Sacré-Monts, avec Marc Fayette.
02:52Ah, ben, il est en prison.
02:53La vie privée ne nous regarde pas.
02:54Ah, bon, d'accord, oui.
02:55Très bien, alors, c'est un petit nouveau, alors.
02:57Bon, c'est pour son entrée, alors.
02:59Voilà.
03:00Tu vas être gentil, alors.
03:01Voilà.
03:02Et pourquoi pas.
03:03Un bon 18, alors.
03:04Bravo.
03:05Bravo.
03:06Bravo.
03:07Bravo.
03:08Bravo.
03:09Bravo.
03:10Bravo.
03:11Bravo.
03:12Bravo.
03:13Bravo.
03:14Bravo.
03:15Bravo.
03:16Bravo.
03:17Bravo.
03:18Bravo.
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