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  • il y a 13 heures
Retrouvez le replay du débat de l'Équipe de choc du 11/12/2025.

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Sport
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00:0117h18, le retour du biathlon. Demain matin, 10h sur la chaîne L'équipe, on sera à Orphilzen pour la deuxième étape de la Coupe du Monde.
00:07Et l'événement, c'est le grand retour de Julia Simon qui va enfin retrouver les Bleus après avoir purgé sa suspension.
00:13On rappelle un peu le contexte du jeu ?
00:14Oui, la biathlète de 29 ans a été condamnée pour vol et fraude à la carte bancaire à 3 mois de prison avec sursis et 15 000 euros d'amende par la justice.
00:23Elle a également été suspendue un mois ferme par la commission de discipline de la Fédération française de ski et 15 000 euros d'amende également.
00:29Elle avait manqué la première étape de la Coupe du Monde à Ostersund en Suède.
00:33Sa suspension a pris fin lundi et elle réintègre donc le groupe Tricolore pour l'étape d'Orphilzen qui démarre dès demain sur la chaîne L'équipe.
00:40Alors est-ce que ça rajoute du piment à cette équipe de France de biathlon ? On est d'accord que ça donne encore plus envie de regarder ce qui va se passer, non ?
00:46Bah oui, évidemment.
00:47On est un peu excités.
00:49On a vu comment ça se passait, même quand ça a un peu roudé dans l'air, elles ont réussi à être performantes.
00:55Mais là, on est dans le vif du sujet parce qu'il y a eu une condamnation, il y a eu une sanction et elle revient avec le groupe.
00:59Donc ouais, ça va être intéressant de savoir comment tout le monde va se comporter.
01:03Et autant vous dire qu'on a beaucoup de questions à poser à notre experte en la matière.
01:07J'appelle Anne-Sophie Bernadie, c'est la voix du biathlon.
01:09Elle adore les potins et elle parle autrichien couramment.
01:12Tu peux nous rejoindre, Anne-Sophie ?
01:13Comment on dit bitché en autrichien ?
01:15Aucune idée.
01:16Tu pourrais te renseigner quand même sur la langue.
01:18C'est vrai, c'est vrai.
01:19Du coup, avant de basculer sur cette magnifique étape, on adore, vous allez voir, c'est beau, il y a du soleil, des montagnes.
01:25Mais ne parle pas d'autre chose.
01:26Mais vous n'avez pas du tout envie de parler.
01:29Ce retour de Julia Simon, pardon Anne-Sophie, c'est forcément un événement.
01:33Tout le monde ne va parler que de ça.
01:34Tous les regards seront sur elle ou alors ça n'intéresse que nous, les langues de vipères ?
01:39Je pense que la saison s'est bien lancée.
01:41Il y a beaucoup d'enjeux sur toutes les courses.
01:44Donc, on va s'intéresser à beaucoup de choses.
01:47L'étape, elle est longue.
01:48Elle commence demain.
01:50C'est jusqu'à dimanche soir.
01:51Mais oui, demain, il va y avoir une attraction autour de Julia Simon.
01:57Et puis, ne serait-ce que parce que pour elle, c'est le début de saison.
01:59Bien sûr.
01:59Donc, on est curieux de savoir comment elle va se comporter.
02:02Est-ce qu'elle s'est bien préparée ?
02:03Est-ce qu'elle est en forme ?
02:04Est-ce qu'elle fera partie des concurrentes pour aller chercher une médaille olympique ?
02:08Pour aller rivaliser sur le globe de cristal ?
02:11Enfin, tout ça, on est curieux de voir dans quel état de forme elle est.
02:13Est-ce qu'elle a les épaules pour supporter ça ?
02:15Tous les regards, la pression, les médias font forcément au moins le premier jour.
02:18Et puis, même pas que les Français, en plus, de quasiment l'intégralité du circuit, quoi.
02:21Oui, là, les médias internationaux attendent d'avoir ses premiers mots.
02:26Donc, il n'y a pas eu de mots en amont.
02:28Il n'y a pas eu de conférences de presse, pas eu d'interview.
02:30Mais, a priori, la zone mixte, vous le savez, c'est le passage obligé auprès des journalistes.
02:36Donc, à l'issue de la course, oui, forcément, tout le monde attend qu'elle parle désormais.
02:39Toi qui la connais bien, elle peut supporter ça ou c'est beaucoup ?
02:42Je crois qu'elle peut le supporter parce que cette affaire, elle court depuis plusieurs saisons maintenant.
02:48Et que tout le groupe France a montré qu'elles étaient capables de supporter cette affaire interne.
02:53Puisqu'elles ont réussi à être fait ensemble, comme l'a dit Pierre.
02:56Enfin, elles sont double championnes du monde depuis que l'histoire a éclaté en interne, en tout cas.
03:00Donc, oui, j'ai plutôt l'impression que ça va le faire.
03:05Et puis, Julia, sa personnalité, elle n'est pas du genre à se poser beaucoup de questions.
03:10Donc, je la vois plutôt très fonceuse sur la piste.
03:12C'est ce qu'on va faire.
03:13On va aller sur place à Orphilzen, où est déjà sur place notre revue spéciale Charles-Antoine Nora,
03:18qui va pouvoir nous raconter un petit peu les coulisses.
03:20Parce que je crois que les bleus sont déjà arrivés depuis lundi, Charles-Antoine.
03:24Est-ce qu'elle est venue toute seule, Julia ? Est-ce qu'elle est venue accompagner ?
03:26Est-ce que les retrouvailles se sont bien passées ?
03:28La petite souris, je veux tout savoir, les potins.
03:33On a fait les paparazzi depuis qu'on est arrivés avec Jérémy Hansmann.
03:36On ne vous cache rien, mais non, elle est arrivée, Julia, lundi, un petit peu avant le reste de l'équipe.
03:41Elle est venue des Alpes.
03:43Elle est au CISI, Julia Simon, alors que le reste de l'équipe de France était sur la Coupe du Monde.
03:47En Suède, à Ostersund.
03:49Donc, ils se sont rejoints lundi à l'hôtel.
03:51Mardi, il y a eu un premier entraînement assez léger pour tout le monde.
03:54Et en fait, Julia, elle a juste retrouvé le groupe et elle suit le programme du groupe.
03:58C'est-à-dire qu'aujourd'hui, c'était décrassage.
04:00C'est un entraînement à haute intensité avec des rappels d'allure au rythme de course.
04:05Parce que demain, c'est la première course.
04:08Et Julia, elle a participé normalement à cette séance de décrassage avec ses coachs.
04:13Elle a pris du temps, évidemment, pour débriefer un petit peu sur le pas de tir.
04:17Mais l'attraction, Julia Simon, c'est surtout à côté, en dehors du pas de tir.
04:21On ne vous le cache pas.
04:23Les médias ne parlent que de ça.
04:24Ils ne parlent que de Julia Simon.
04:25Les médias autrigiens sont venus nous voir.
04:27Alors, Julia Simon, est-ce que vous avez des nouvelles ?
04:29Les médias allemands, la même chose.
04:30Les médias scandinaves, la même chose.
04:32Et non, on a une seule réponse.
04:33C'est non.
04:34Parce que Julia Simon, elle va s'exprimer demain, normalement en zone mixte, après la course.
04:38C'est ce qu'en tout cas, l'équipe de France nous a confié.
04:41Julia Simon, elle ne veut pas s'exprimer en amont.
04:43Parce qu'elle veut rester dans le mood biathlon.
04:46Elle est là pour faire du biathlon.
04:48C'est ce qu'elle a dit.
04:49Donc, on ne doute pas sur ses capacités à être performante très rapidement.
04:54Charles-Antoine, tu vas devenir la star de tous les médias internationaux de biathlon.
04:57Ils vont tous te demander un interview pour avoir ton avis.
04:59Pierre Bouby.
05:00Je voulais poser une question un peu à vous deux.
05:02Parce que vous la connaissez assez bien.
05:04Est-ce que c'est le genre de sportif de haut niveau, justement,
05:07à se servir de ce genre de tout seul contre tous comme levier ?
05:11Est-ce que, justement, elle ne va pas peut-être même cartonner tout le monde ?
05:14C'est ce qui s'est passé sur la saison où elle décroche le globe de Cristal.
05:19L'affaire, elle est déjà connue au sein de l'équipe de France.
05:23Et elle était déjà un peu, j'allais dire, seule contre tous.
05:27L'affaire faisait qu'elle était dans cette situation-là.
05:31Donc, je ne sais pas si ça peut la nourrir.
05:33En tout cas, a priori, ça ne peut pas entraver ses performances.
05:36Enfin, le passé récent nous a montré que ça ne entravait pas ses performances.
05:38On va juste rappeler que sur la première étape d'Ostersund,
05:42c'était huit podiums pour les Bleus, dont trois victoires,
05:45mais pas de victoire individuelle chez les filles.
05:48Son retour va peut-être faire du bien, je n'en sais rien.
05:51Est-ce qu'on sait déjà les épreuves où qu'elle va participer ?
05:55Donc, le sprint, la poursuite, le relais, par exemple.
05:57Est-ce qu'elle va forcément participer ?
05:58Est-ce qu'on va se poser des questions ?
06:00Donc, il y a un sprint demain.
06:01La règle du sprint, c'est simple.
06:03Il faut faire partie des 60 premières pour être qualifiée pour la poursuite du lendemain.
06:06A priori, elle a le niveau, puisque tout le monde dit qu'en plus,
06:09elle s'est bien entraînée et qu'elle arrive plutôt en forme.
06:12Donc, elle devrait faire partie également de la poursuite.
06:15Et Charles-Antoine Nora et Jérémy Enspann, nos envoyés spéciaux,
06:18ont croisé son coach de tir tout à l'heure, Jean-Paul Giacchino,
06:22qui leur a confié que oui, si elle montrait de belles choses sur le sprint,
06:26elle pourrait bien sûr postuler à une place dans le relais féminin.
06:28Il y a une autre fille qui doit être bien embêtée par ce retour,
06:32si j'ai bien compris, Amandine Mangin.
06:33C'est elle qui saute.
06:35C'est horrible.
06:35Elle a fait le début de saison de la Coupe du Monde avec les Bleus.
06:38Et puis, Julia arrive et ciao.
06:39Après, c'était les règles du jeu.
06:40Il y a eu un quota supplémentaire donné à l'équipe de France en début de saison
06:45parce que c'est une Française qui a remporté le classement général du circuit inférieur.
06:49Elle s'appelle Camille Benet.
06:51Donc, elle a permis à l'équipe de France de pouvoir aligner sept biathlètes.
06:54Ce quota supplémentaire, il existe jusqu'à la fin de la deuxième étape.
06:57Donc là, jusqu'à dimanche soir.
06:58Après, au Grand-Borna, elles seront plus que six.
07:01Donc, il y a eu un premier cut déjà dimanche, effectivement.
07:04C'est Amandine Mangin.
07:05Elle connaissait les règles du jeu qui n'a pas été performante.
07:07Meilleure place 38e, me semble-t-il.
07:10Elle savait que Julia Simon revenait puisque la suspension prenait fin lundi.
07:14Donc, c'est elle qui est sortie de cette équipe de France.
07:17Là, il y aura un nouveau cut dimanche soir puisqu'elles ne seront que six.
07:23L'extra quota ne fonctionne plus pour le Grand-Borna.
07:26Là où ce n'est pas...
07:29Enfin, je comprends ce que tu veux dire.
07:30Ce n'est pas scandaleux.
07:31Ce n'est pas scandaleux parce qu'en fait, s'il n'y a pas Julia Simon, s'il n'y a pas cette affaire-là, elle ne vient jamais.
07:35Oui, oui, oui.
07:36Donc, ce n'est pas...
07:37Pour moi, ça me semble logique.
07:39Ça, c'est l'épisode retour de Julia Simon.
07:40Pierre-Etienne, tu lèves la main.
07:41Mais ce n'est pas fini.
07:42C'est l'impression qu'elle a la main encore sous le pied.
07:43Non, mais c'est les feux de l'amour, c'était.
07:45Pourquoi ? Parce qu'il y a un garçon qui s'est exprimé et il n'est pas avec le dos de la cuillère.
07:50C'est Quentin Fillon-Mahier, le vainqueur de la poursuite à Ostersund, qui a livré, lui, son avis sur l'affaire Julia Simon chez nos confrères d'Eurosport.
07:57On a été touchés par ça, car ça a créé une certaine distance avec le groupe filles, de façon générale.
08:04Ça nous a touchés.
08:05Ça touche à l'image du biathlon en général.
08:07On s'est un peu protégés en se mettant un peu de notre côté avec le groupe garçons.
08:12Il y a toujours une très bonne relation avec certaines filles.
08:14Mais je vais peut-être dire des choses que certaines ne vont pas aimer.
08:17Le groupe des filles a toujours été plus compliqué à gérer que le groupe des garçons.
08:21Il y a souvent eu des tensions.
08:23Depuis que je suis arrivé dans l'équipe, le groupe des filles, c'était toujours un peu fragile.
08:26Maintenant, encore plus.
08:27Ça me touche, mais ça ne me concerne pas directement.
08:30Ça bitch !
08:31En tout cas, au sein des Bleus, pour la cohésion d'équipe, on repassera.
08:34Qu'est-ce qu'il lui a pris ?
08:35Il faut savoir que l'équipe de France féminine et l'équipe de France masculine,
08:38ce sont deux équipes de France très distinctes au niveau du biathlon.
08:41Il porte le même maillon, quand même.
08:43Oui, Simon Fourcade, il n'entraîne que les garçons.
08:45Cyril Blondet, il n'entraîne que les filles.
08:47Mais bon, il parle la même langue, ils se connaissent quand même.
08:48Oui, il parle la même langue.
08:49Mais par exemple, là, à l'intersaison, il y a eu 6-7 stages des deux équipes de France.
08:54Il y en a deux où ils sont ensemble.
08:56Sinon, c'est deux équipes qui se préparent distinctement.
09:00Non, mais que les choses soient claires,
09:02ce ne sont pas des gens qui partagent 10 mois de leur année ensemble, tous ensemble.
09:07Vas-y, je poursuis.
09:09Ils n'ont pas non plus les mêmes horaires d'entraînement.
09:11D'accord.
09:11Donc, par exemple, le petit-déj, le dîner, etc., c'est rarement ensemble.
09:16Non, mais tu es en train de me dire qu'ils se vouvoient aussi, pour l'entier ?
09:18Non, mais moi, je comprends très bien ce qu'elle dit, en fait.
09:20Je te dis juste que ce ne sont pas des équipes qui vivent ensemble,
09:23comme c'est le cas pour les 6 garçons et comme c'est le cas pour les 6 filles.
09:26En fait, il n'y a pas un lien réel.
09:27La réalité, c'est ça, c'est qu'il y a deux stages en commun.
09:29Deux stages en commun, ce n'est pas la mère à boire.
09:32Non, mais Alison, je suis désolé.
09:34Tu portes le même drapeau, tu représentes une nation.
09:36Je ne dis pas ça.
09:38Ah oui, non, mais...
09:39Mais en plus, venant de sa part, honnêtement, ce n'est pas la première fois.
09:42Il avait déjà balancé deux, trois scuds quand il n'était pas dans la liste
09:45pour que monsieur ait été touché dans son égo.
09:47Il a envoyé un scud aux entraîneurs et aux sélectionneurs.
09:50Là, ce n'a aucun intérêt.
09:53Je ne comprends pas l'idée de...
09:54Non, mais c'est une affaire qui entache le sport, le biathlon
09:58et qu'il soit déçu, lui, et sans doute d'autres biathlètes.
10:03Mais c'est faux ce qu'il dit.
10:03Qu'il y ait plus la dizanie chez les filles que chez les hommes.
10:05C'est lui qui l'a mis chez les hommes.
10:07Oui, Quentin Fillon-Maillet n'a jamais été accusé de ce dont Julia Simon est accusé.
10:11Non, pas du tout.
10:11Mais il a quand même dit deux, trois fois à la presse
10:13« Je ne comprends pas que je ne sois pas numéro un.
10:15Je ne comprends pas que je ne sois pas dans l'équipe.
10:16Je suis un peu meilleur, machin, nan, nan.
10:18J'ai un statut... »
10:19Ça, c'est de l'égo, ça.
10:20Voilà, c'est de l'égo.
10:21D'accord, mais pourquoi tu balances une bombe comme ça, d'une part ?
10:24Ça ne sert à rien.
10:25Moi, vu de l'extérieur, ça donne l'impression que la Fédération française de ski,
10:29il a beaucoup de mal à gérer médiatiquement cette affaire.
10:32Je ne sais pas si tu as ce sentiment, parce que je sais qu'il y a eu un médiadet mi-novembre
10:35où ils ont essayé de dire « Bon, cette affaire Julia Simon, on tourne la page
10:39et on passe complètement à autre chose. »
10:40Mais en fait, ils n'ont pas vraiment voulu répondre à la question.
10:42Il y a l'affaire avec Jeanne Richard, on en parlera peut-être aussi,
10:45où il y a une autre polémique parallèle.
10:47Et le fait qu'il y ait cette sortie, en fait, on a l'impression qu'ils n'ont pas réussi
10:51à faire une gestion de crise d'un point de vue médiatique très clair.
10:53Et le fait qu'il n'y ait aucune prise de parole, je trouve,
10:55avant cette compétition aussi,
10:56ce n'est pas un message très positif. C'est un peu comme si on disait
10:59« On n'en parle pas, donc les gens... »
11:01Il y a des prises de parole, mais on botte un peu en touche.
11:04Il n'y a pas de point presse, en tout cas.
11:05Non, il n'y a pas de point presse. Et encore aujourd'hui,
11:07le patron du Biathlon français a répondu
11:09à Charles-Antoine et Jérémy en disant
11:11que c'était comme dans une famille,
11:13et que c'était une affaire,
11:15que ça allait les régler en interne,
11:17et que désormais, il voulait passer aux sportifs.
11:19Ça, ça a toujours été le message, effectivement,
11:21de la Fédération française de ski, et donc
11:23ils respectent cette ligne-là.
11:24Alors, est-ce que ça peut avoir une résonance au sein même de l'équipe ?
11:26On va aller voir Charles-Antoine Nora, Orphilzaine,
11:28qui est la star de tous les médias. Est-ce qu'on t'interroge sur le sujet ?
11:31Est-ce que tu as senti un malaise ? Est-ce qu'elle fait parler,
11:33cette déclaration de Quentin ?
11:36Pas forcément la déclaration de Quentin en soi, non.
11:40Les médias ne nous interrogent pas là-dessus.
11:42Mais évidemment,
11:42les gens se posent la question
11:44de comment l'équipe de France
11:46va si loin dans les résultats
11:48avec de telles polémiques.
11:50Et c'est sûr que nous aussi, on se la pose, cette question.
11:52On a parlé l'an dernier de la concurrence
11:55qui a peut-être créé une certaine émulation
11:58au sein de l'équipe de France
11:59et qui fait que cette concurrence,
12:01elle est positive dans les résultats
12:03et elle se matérialise dans les résultats.
12:05Aujourd'hui, on sait qu'au sein de l'équipe de France,
12:08ça touche aussi certaines personnes,
12:10forcément, toutes ces affaires
12:12et qu'on va voir au fil du temps
12:13combien de temps ça va durer.
12:14C'est comme si vous êtes dans une équipe
12:17et on vous dit tous les jours,
12:18« Attention, aujourd'hui, il faut que tu performes
12:21parce que demain, tu peux être dehors. »
12:22C'est un peu la même histoire.
12:25Dans les têtes, ça cogite, ça cogite.
12:27Et au bout d'un moment, on va voir
12:28si les Françaises, peut-être, vont être perturbées.
12:31En tout cas, quand un fillon maillet n'est pas perturbé
12:32parce qu'il a gagné dimanche.
12:34Non, mais on rappelle ce qu'il a dit quand même.
12:36Le groupe des filles est plus compliqué à gérer.
12:37C'est toujours un peu fragile.
12:38Est-ce que ça, ça peut peser ?
12:39Les filles, elles ont lu ça.
12:42Moi, je suis énervée si je dis ça.
12:43Les filles, elles vivent dans ce groupe-là
12:45depuis plusieurs années
12:46où il y a déjà cette affaire.
12:48Donc, elles voient bien
12:49qu'il y a un problème en interne.
12:51Mais tu n'as pas besoin que ton coéquipier
12:52dise « On rajoute une couche, non ? »
12:54Tu ne penses pas que ça va avoir une...
12:55Tu ne penses pas que le message envoyé
12:56quand un fillon maillet
12:57et quelqu'un dans le biathlon
12:58disent « On est avec elle, ça va être compliqué,
13:00mais on est soudé. »
13:01Je ne sais pas, tu as envie d'entendre ce genre-là
13:03plutôt qu'un mec qui te tire dessus.
13:05Je crois que le biathlon reste en sport individuel
13:07et que personne n'aura été trop ému
13:10par cette déclaration de Quentin Fillon maillet.
13:11Moi, j'ai une question, c'est
13:13est-ce qu'on sait si les filles,
13:14elles ont trouvé la sanction
13:16de la fédération un peu light ?
13:18Parce que finalement, elle n'a pris
13:19entre guillemets qu'un mois
13:20alors qu'elle a accusé de vol.
13:24D'ailleurs, ça a été prouvé.
13:25Et il y a aussi la dénégation.
13:26C'est-à-dire que pendant des mois,
13:28toutes ses coéquipières ont dit
13:29« On sait que c'est toi. »
13:30Et elle était dans le déni le plus total.
13:32Donc, c'est quand même la confiance
13:34qui a été trahie.
13:35Est-ce qu'on sait si certaines ont trouvé
13:37que c'était un peu léger comme sanction ou pas ?
13:39Cette sanction, c'est celle d'une commission
13:41de discipline qui est indépendante
13:44à la Fédération Française de Ski.
13:45Donc, tout le monde la respecte
13:46puisqu'elle est composée notamment d'avocats
13:49qui ne sont pas censés avoir un parti pris
13:52par rapport à la saison
13:53ni par rapport aux Jeux Olympiques.
13:54Chacun jugera du timing
13:56qui est clément ou pas.
13:59Mais je ne suis pas sûre
13:59qu'il y ait un avis sur cette décision-là
14:01qui a été rendue par une commission indépendante.
14:04Elle le rappelle.
14:04Dans sa déclaration,
14:05Quentin Fillon-Maillet, il dit aussi
14:06« On touche à l'image du biathlon ».
14:08Est-ce que le biathlon est forcément sali ?
14:09Parce que je me dis que si elle fait trois médailles,
14:11Julia Simon, on ne lui pardonne facilement, non ?
14:13Non, mais de toute manière,
14:14chaque affaire,
14:15quand il y a un truc négatif qui se passe,
14:17ça prend de l'ampleur.
14:19Donc, est-ce que le sport,
14:21le biathlon est si entaché que ça ?
14:22Je ne pense pas.
14:23Mais forcément, ça met en lumière
14:24quelque chose de négatif.
14:26Ça remet la France en cause,
14:28entre guillemets, pour le biathlon.
14:30Non, mais il y aura une vie
14:31après Julia Simon.
14:31Voilà, exactement.
14:32C'est ce que je veux dire.
14:33Ça n'entache rien du tout.
14:34Voilà, moi, je pense que ça n'entache pas.
14:37Je ne vais pas dire que c'est un fait divers,
14:38honnêtement,
14:39parce que quand ça se passe au sein...
14:40C'est elle qui en pâtit le plus.
14:41Voilà, exactement.
14:42C'est elle qui va en prendre plein la tête.
14:43Voilà, et l'équipe aussi,
14:44elle est quand même
14:45les victimes de ce qu'elle a fait.
14:47Anso nous dit que c'est chacun
14:48pour soi.
14:48On parle de cette équipe de France masculine.
14:52Cette équipe de France féminine,
14:53bien sûr qu'elle a été victime
14:54et Justine Brézasse-Boucher,
14:56surtout qu'elle a été victime
14:57des agissements de Julia Simon.
14:58Ce n'est plus à prouver.
15:00En tout cas, on a hâte de voir
15:01les retrouvailles.
15:02C'est magnifique équipe de France.
15:03Ce sera demain à 10h pour l'avant-course.
15:05Merci Chachou, Charles-Antoine, Nora
15:07qui est dans le froid,
15:08Dorfisen qui est déjà partie.
15:09Il avait trop froid.
15:09Et merci Anne-Sophie.
15:10On a hâte de voir
15:11comment ça va se passer.
15:15Après la paix,
15:15on va vibrer les copains
15:17pour un sport
15:17où l'ambiance est phénoménale.
15:19Où les athlètes sont accueillis
15:20comme des rock stars.
15:21Ça chante, ça se déguise,
15:22ça hurle, une atmosphère
15:23vraiment comme on les aime.
15:25Les fléchettes avec ce soir
15:26le début du championnat du monde
15:27et le phénomène Luc Lipler,
15:2918 ans, qui défend son titre.
15:31A tout de suite.
15:31Sous-titrage Société Radio-Canada
15:41Sous-titrage Société Radio-Canada
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