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00:00Ravie de vous retrouver dans Moselle Info, c'est parti pour une heure d'actualité Moselle Hanna à la une de ce mercredi 10 décembre.
00:17Un exercice d'envergure a réuni 300 militaires français et belges à Beach avec en point d'orgue la saisie du Fort Cassau menée par un groupement commando.
00:26L'occasion d'ailleurs de parler de la situation militaire dans la zone est, nous serons avec le gouverneur militaire de Metz, le général Meilleur, pour en parler.
00:35La communauté de communes de Quatre-Nommes et Environ lance la construction d'un nouveau bâtiment pour la gendarmerie d'Étange-Grande qui quittera ses locaux actuels d'ici 2028.
00:45Mettre à l'honneur ceux sans qui tout serait plus compliqué.
00:48Je parle bien sûr des bénévoles qui ont été remerciés par le conseil départemental de la Moselle au cours d'une soirée spéciale qui leur était dédiée.
00:57Dans ce journal, nous parlerons également du Moselle Open, cette compétition qui a marqué l'histoire du sport en Moselle et dont la dernière édition s'est tenue il y a quelques semaines.
01:06Un documentaire lui est consacré et sera diffusé samedi à 17h sur Moselle TV.
01:11Nous serons avec le réalisateur Patrick Muller.
01:14Une météo couverte pour ce jeudi, des nuages sur l'ensemble du département et des températures entre 11 et 12 degrés.
01:23Mais d'abord un mot sur le budget de la sécurité sociale qui a été adopté de justesse à l'Assemblée nationale hier.
01:30247 voix pour, 234 contre.
01:33Les députés maux-élans se sont d'ailleurs montrés très divisés sur ce texte examiné depuis une semaine après l'échec de la commission mixte paritaire en novembre.
01:41Le projet repart désormais au Sénat où il pourrait être largement remanié.
01:45Et en cas de nouveau désaccord, c'est la version adoptée ce mardi par les députés qui prévaudra.
01:50Sur le camp militaire de Beach, près de 300 militaires français et belges participent, ont participé à un exercice d'envergure mené par la compagnie d'éclairage et d'appui.
02:0310 jours d'entraînement intensif, tir, échanges tactiques.
02:06Et ce mercredi, dernier jour du partenariat, un moment fort, la saisie du Forcasso par un groupement commando.
02:12Emma Fakiti a suivi cette coopération franco-belge sur le terrain.
02:17Ces échanges de tirs marquent l'assaut final du Forcasso par les commandos de la compagnie d'éclairage et d'appui du 16e bataillon de chasseurs à pied.
02:27On part de tir, Charlie 2 les gars, Charlie 2.
02:28Cette manœuvre est le résultat d'une progression engagée depuis 3 jours dans le pays biais de choix par 300 chasseurs de l'armée française et de la 3e compagnie du bataillon de chasseurs ardennés belges.
02:40J'ai eu l'occasion d'avoir une section française, donc une quarantaine d'hommes sous mes ordres.
02:44Alors ça nécessite quelques ajustements, comme mieux planifier les communications radio.
02:50Mais en termes de communication, de mode d'action, l'armée française et l'armée belge se comprennent et savent travailler ensemble.
02:56Ce qui fait que tout était très fluide.
02:58On a à peu près les mêmes manières de travailler, même il y a deux ans j'étais sur la mission Aigle, donc j'ai déjà travaillé avec eux.
03:04Déjà la langue aide.
03:06Les véhicules on les connaît parce que c'est des véhicules amis.
03:08Leurs groupes sont à peu près scindés comme les nôtres.
03:11On a de l'armement aussi comme eux.
03:12Cet exercice d'envergure est le fruit d'une semaine d'échanges et de phases de tir entre les deux compagnies.
03:18Un travail commun qui illustre pleinement leur partenariat.
03:22Nous avons des accords avec l'armée belge, donc un partenariat qui s'appelle CAMO.
03:27Dans lequel armée belge et armée française travaillent conjointement en plus des traités de l'OTAN.
03:34Et donc cet exercice ce matin avait pour objectif de mettre en oeuvre ce traité que nous avons avec l'armée belge.
03:41Dans le cadre des accords avec l'OTAN, une compagnie de bataillons de chasseurs ardennés belges repartira de nouveau aux côtés de l'armée française pour s'entraîner l'été prochain en Roumanie.
03:52Bonsoir Général Meyer, gouverneur militaire de Metz, officier général de zone de défense et de sécurité Est.
04:00Merci d'être sur le plateau de Mose à l'Info.
04:02Merci à vous, bonsoir.
04:03Bonsoir, alors la défense est au cœur de l'actualité depuis plusieurs mois.
04:08Les tensions géopolitiques sont mouvementées, c'est le moins qu'on puisse dire, et nombreuses.
04:13Au mois d'août, on apprend par le canal enchaîné qu'un courrier a été envoyé aux ARS
04:18pour que les hôpitaux se tiennent prêts à un afflux de blessés en 2026, potentiellement, je précise évidemment.
04:25Le chef d'état-major a alerté durant un discours qui avait fait grand bruit d'ailleurs devant le congrès des maires,
04:31a cherché à alerter la population.
04:33Et le président de la République a annoncé il y a quelques semaines la création d'un nouveau service national volontaire purement militaire.
04:41Général, une question simple, l'Europe, la France, se dirige-t-elle vers un conflit armé ou non ?
04:48Ah bon, on va tout faire pour l'éviter.
04:49Et c'est bien le but de nos armées, c'est d'être prêts à toute éventualité et de se préparer toujours mieux,
04:58d'identifier les menaces, les regarder lucidement et se préparer, s'entraîner toujours plus.
05:05On l'a vu dans le reportage à l'instant, une coopération militaire avec nos voisins existe.
05:11Et on sait que dans le Grand Est des voisins, on en a pas mal.
05:14Est-ce qu'une défense européenne commune existe aujourd'hui ?
05:19Est-ce qu'elle est réellement possible ?
05:21Alors effectivement, on vient de le voir d'ailleurs dans le reportage avec nos amis belges,
05:26avec ce projet CAMO, donc capacité motorisée.
05:29Donc nous avons d'excellentes coopérations.
05:32Et dans le cadre de mes prérogatives, je travaille aussi avec les trois autres voisins,
05:37nos amis luxembourgeois, suisses et allemands bien sûr,
05:41puisqu'au titre de mes fonctions, je suis le patron des forces françaises et de l'élément civil stationné en Allemagne.
05:46Donc oui, nous travaillons en coopération bien sûr.
05:49En zone Est, c'est 50 000 hommes je crois ?
05:52Voilà, en gros 52 000 hommes stationnés sur deux vastes régions,
05:57que sont le Grand Est et la Bourgogne-Franche-Comté.
05:59Le service national volontaire qui a été annoncé par le président de la République il y a quelques semaines,
06:05en quoi est-ce qu'il peut changer la donne ?
06:07Il peut changer la donne parce qu'il va être complémentaire finalement dans un continuum
06:13où on aura les effectifs d'actifs, des jeunes volontaires et puis des réservistes.
06:20Donc alors ce service peut être un mot.
06:23Alors d'abord c'est un nouveau produit par rapport à ce qu'on a connu en 1996
06:28quand le président Chirac a suspendu le service.
06:31Là on est sur un service qui est volontaire, uniquement volontaire,
06:36et qui va s'adresser donc aux garçons et aux filles âgés de 18 à 25 ans.
06:41Et donc ils vont faire dix mois, et ils vont faire ces dix mois pour répondre finalement à trois objectifs.
06:51D'abord ils vont augmenter les capacités de nos armées.
06:53Et ça c'est le premier point qui est fondamental parce que la première ambition elle est opérationnelle.
06:59La deuxième chose c'est qu'on va développer évidemment l'esprit de défense et la cohésion nationale.
07:07Ça c'est le deuxième objectif.
07:08Est-ce que ça veut dire qu'aujourd'hui, peut-être chez les jeunes générations,
07:12il faut remotiver cet esprit, cette conscience peut-être aussi ?
07:17Alors en tout cas on sent encore une soif d'engagement dans notre jeunesse.
07:23Mais il faut aussi retoucher toute la jeunesse parce qu'on ne la touche jamais assez
07:28et qu'on l'a peut-être un petit peu perdu de vue depuis la fin du service.
07:32Donc il faut de toute façon remettre l'ouvrage sur le métier.
07:34Et est-ce que vous sentez déjà aujourd'hui un regain peut-être ?
07:38Oui, moi je pense qu'on n'aura pas de difficulté à tirer nos jeunes volontaires.
07:44Alors quand on regarde peut-être juste un peu en arrière,
07:47quand notre pays est un petit peu traversé par des périodes un peu troublées,
07:52j'en veux pour preuve par exemple les attentats en 2015 pour le Bataclan
07:56ou plus récemment bien sûr avec le début de la guerre en Ukraine,
08:00en fait on a ce qu'on appelle un effet drapeau.
08:02Donc un des jeunes qui veulent s'engager et venir s'engager au service de leur pays.
08:07Voilà.
08:07Ensuite je note quand même qu'on engage quasiment les trois armées réunies,
08:12environ 30 000 jeunes par an et que donc on engage ces jeunes.
08:17Voilà.
08:17Et donc je ne doute pas qu'avec en plus la mise en place qui est très progressive,
08:22puisque vous savez qu'on va en accueillir 3 000 en 2026,
08:26je ne doute pas que donc nous aurons ces 3 000 jeunes largement dans nos armées.
08:32Merci beaucoup Général pour vos réponses et merci bien sûr d'avoir été avec nous sur le plateau de Moselle Info.
08:38Merci à vous.
08:39La communauté de communes de Quatnom est environ mise sur une nouvelle infrastructure de taille.
08:45Des locaux installés sur plus de 18 000 mètres carrés pour accueillir la gendarmerie d'Étanche Grande
08:51qui laissera tomber d'ici 2028 son actuelle infrastructure.
08:55Regardez.
08:55Cette partie Macadam, c'est l'entrée du terrain.
09:02La gendarmerie d'Étanche Grande déménage.
09:05Sur près de 2 hectares s'élèveront les nouveaux bâtiments.
09:08Une nécessité face à des locaux devenus obsolètes.
09:12En tout cas voilà, on est sur un large secteur.
09:14Le but numéro 1 c'était de regrouper l'ensemble des gendarmes
09:20et aussi de leur donner des locaux plus récents, plus adaptés que ceux qu'ils avaient aujourd'hui en location qui étaient un peu obsolètes.
09:31Cette future caserne regroupera sous le même toit la brigade territoriale étangeoise mais aussi la brigade motorisée d'Ayange.
09:38Au total, 32 sous-officiers et 2 gendarmes adjoints seront affectés sur place.
09:43C'est toujours important parce que ça permet justement d'avoir une caserne où les gendarmes vont pouvoir vivre et travailler
09:49de façon dans des conditions totalement satisfaisantes.
09:53C'est important qu'on puisse avoir une caserne dans laquelle les gens se sentent en confiance
09:57et puissent aussi gérer et pour lesquelles on puisse conserver de la confidentialité dans les auditions.
10:03Pour les riverains, rien ne change.
10:05La brigade opérera sur le même terrain, soit quasiment 80% de la surface de la communauté de communes.
10:11Le projet, lui, est prévu pour fin 2028 et est estimé à près de 9 millions d'euros.
10:19Que ce soit dans la culture, le social, le sport, la jeunesse et bien d'autres thématiques,
10:24les bénévoles ont une importance primordiale.
10:27Et justement, l'engagement de 166 bénévoles a été salué par le conseil départemental de la Moselle
10:32et son président Patrick Weyten au cours d'une soirée qui leur était spécialement consacrée.
10:37Mathéo Philippe.
10:38Un passage sur la scène pour ces personnes de l'ombre.
10:42Il était notre responsabilité de marquer à un moment la reconnaissance, je vais dire, de la République et du département
10:49envers ceux qui donnent du temps et qui veulent du bien.
10:53Ce mardi soir, le département de la Moselle honore 166 bénévoles, ces personnes donnant de leur temps pour une bonne raison.
11:02Faire plaisir aux gens, c'est le plus important, c'est quand on fait quelque chose, on donne et c'est le sourire des gens qui nous font continuer à être bénévoles.
11:11Parce que sans ça, c'est la seule paye qu'on a, le sourire des gens.
11:15Le contact, l'organisation et être avec un public, c'est ça d'être bénévole, donner l'envie à d'autres personnes de venir nous rejoindre.
11:24J'ai beaucoup de plaisir à faire participer d'autres personnes dans cette même discipline.
11:31Social, culture, jeunesse, sport, autant de domaines incarnés par ces volontaires, génération après génération.
11:40C'est l'échange humain aussi, ça permet de rester un petit peu aussi dans le goût, on va dire.
11:47Voilà, et puis bon, être toujours, être dedans, donc éduqué par les parents, donc on suit, on n'en sort pas.
11:55Et on essaye d'éduquer les autres pour qu'à leur tour, ils prennent notre relais.
12:00Et pour les fidéliser, le département exprime régulièrement sa reconnaissance.
12:04Ce que nous faisons, c'est qu'on essaie de les mettre à l'honneur.
12:06On essaie de les accompagner, on essaie de leur rendre la vie plus facile.
12:11Et là, on a, alors, le tranche d'âge est un peu plus élevé, mais ils viennent avec des jeunes.
12:16Ils viennent avec leurs enfants, avec leurs voisines, avec leurs copains.
12:20Et il y a un réseau qui se met en place, un maillage territoriel qui se met.
12:25Et le bénévolat fonctionne bien encore.
12:28Nous avons de nouvelles associations qui se créent, nous avons de nouveaux clubs sportifs qui se créent.
12:32Un sourire, une réussite, un peu de bonheur, il est là le salaire de ces bénévoles.
12:39Des images qui sont belles et qui font plaisir à voir.
12:42Restez avec nous, on se retrouve dans un instant, juste après la météo.
12:44Vous êtes toujours dans Moselle Info.
12:57Avant de poursuivre avec notre invité Patrick Muller et la rubrique loisirs avec Marie Chapaz,
13:01je vous rappelle les principaux titres du jour.
13:04Le budget de la sécurité sociale a été adopté de justesse à l'Assemblée nationale.
13:08247 voix contre 234.
13:11Un vote qui divise jusque parmi les députés Mosellans.
13:13Le texte est reparti maintenant au Sénat.
13:16C'est la fameuse navette parlementaire.
13:18Un exercice d'envergure a réuni 300 militaires français et belges à Beach
13:23avec en point d'orgue la saisie du Forcasso mené par un groupement commando.
13:29Le conseil départemental l'a mis à l'honneur 166 bénévoles Mosellans
13:32dont l'engagement essentiel dans la culture, le social, le sport ou la jeunesse
13:37a été célébré lors d'une soirée spéciale.
13:40Le Moselle Open, une aventure sportive Mosellan qui aura duré plus de 20 ans
13:46et qui s'est terminée en novembre dernier aux arènes de Metz.
13:50Et une aventure pareille cache évidemment une histoire étonnante.
13:52Une histoire racontée dans un documentaire intitulé « C'était le Moselle Open »
13:57diffusée samedi à 17h sur Moselle TV.
13:59Et pour bien commencer, je vous propose de regarder la bande-annonce.
14:03Après 23 ans d'existence, le Moselle Open s'est terminé en novembre dernier.
14:08Une compétition qui a marqué l'histoire sportive du département de la Moselle.
14:12La convention est signée, Metz accueillera du 27 septembre au 5 octobre prochain le premier Open de Moselle.
14:18Revivez toute l'histoire du Moselle Open et découvrez les coulisses de son ultime édition
14:23à travers un documentaire réalisé par Patrick Muller.
14:27Samedi à 17h sur Moselle TV.
14:31Patrick Muller, producteur chez Demain Prod et réalisateur de ce documentaire, est avec nous en plateau.
14:35Merci d'être avec nous Patrick.
14:37Mais avec grand plaisir Tim, bonsoir.
14:39Bonsoir et plaisir partagé bien évidemment.
14:41Alors le Moselle Open, 23 ans d'aventure, est forcément une aventure qui a énormément évolué aussi au fur et à mesure.
14:50Depuis la création du Moselle Open jusqu'à sa dernière édition, c'était presque plus le même tournoi finalement.
14:58Oui, c'est beaucoup ça.
15:00J'ai en mémoire des conversations que j'ai pu avoir au moment de mener les différentes interviews
15:04qui ont permis la réalisation de ce projet.
15:07Et souvent on faisait une espèce de, comment dirais-je, on choisissait des mots et on se disait
15:12est-ce qu'on est passé dans ce tournoi de l'innocence ou de l'insouciance vers l'âge adulte ?
15:17Est-ce qu'on est passé, est-ce qu'on a commencé par le romantisme pour finir par le pragmatisme ?
15:22C'est un petit peu l'évolution effectivement de cet événement qui s'est bâti autour de quelques verres
15:28lors d'une soirée arrosée et qui a fini sur un événement qui faisait 6 millions de chiffres d'affaires
15:35sur une semaine.
15:38Voilà, un rendez-vous économique aussi au-delà de l'aspect sportif
15:41et au-delà de cette incroyable aventure humaine, notamment par rapport à sa genèse.
15:45Et donc c'est aussi dans les petits verres que naissent les grandes idées.
15:48Exactement.
15:49De quelle façon as-tu voulu raconter cette histoire ?
15:52Parce qu'il y a tellement de choses à dire, j'imagine qu'il y a eu beaucoup de recherches,
15:56beaucoup de ce qu'on appelle la pré-production.
15:58Exactement.
15:59Alors le point de commencement c'est Moselle TV qui vient vers moi et qui a mis en place ce projet,
16:06en l'occurrence Jérôme Bergerot, l'incroyablement talentueux Jérôme Bergerot.
16:09Il faut toujours être sympa avec les gens en responsabilité.
16:11Et il est venu vers moi, il avait cette idée en tête, pour être tout à fait transparent,
16:19moi j'ai couvert pendant de longues années, mais sur l'aspect plus sportif et uniquement factuel,
16:23j'ai envie de dire, le tournoi pour des chaînes d'information sportives.
16:27Mais je n'avais pas une connaissance très exhaustive en fait de l'aspect un peu coulisse
16:33de tous les éléments qui ont amené la genèse et la naissance de ce projet.
16:38Donc oui, il y a une grosse phase effectivement de pré-production, d'écriture, de collecte d'informations.
16:44Alors voilà, il faut humer un petit peu, il faut ingérer un certain nombre d'infos,
16:48il faut un petit peu discuter avec les uns et les autres.
16:50La chance que j'avais et l'atout que j'avais dans ma manche,
16:52c'est que je connaissais certains des protagonistes de cette histoire,
16:55que j'ai pu appeler et voilà, j'ai pu finalement aller chercher les informations nécessaires
17:00et établir une espèce de chronologie de faits assez incontournable dans cette longue histoire.
17:06Une aventure comme le Moselle Open qui se termine, et ça on le sent bien dans le documentaire,
17:12c'est forcément aussi une douleur pour les acteurs de ce tournoi,
17:16les acteurs et les organisateurs mais aussi les passionnés.
17:19Quel était le sentiment de ces gens que tu as interviewés ?
17:21Il y en a beaucoup, alors il y a vraiment, il y a de tout,
17:24il y a des journalistes, il y a des politiques qui avaient soutenu le tournoi.
17:28Quel était le sentiment de tous ces gens que tu as rencontrés ?
17:30En fait, il y a deux niveaux de lecture, il y a les acteurs de cette incroyable aventure,
17:36les protagonistes, ceux qui l'ont créé et façonné,
17:40eux étaient dans du ressentiment, dans de la tristesse, dans de la colère, dans de l'amertume.
17:47Ce qui peut se comprendre d'ailleurs.
17:48Ce qui peut se comprendre, notamment, je fais un petit pas de côté pour dire que
17:53ce tournoi s'arrête parce qu'il y a eu, bon on connaît l'histoire,
17:56et on va, d'ailleurs moi dans ce projet, je ne voulais pas rentrer dans ce détail-là
17:59et dans ce débat-là, celui de la polémique, celui du règlement de compte,
18:02mais en gros il y a eu un conflit entre actionnaires qui a abouti à la disparition de cette date.
18:07L'ATP a décidé de siffler la fin de la récré, si je puis dire.
18:12Donc, il y avait de la part des gens qui étaient en première ligne,
18:17ben oui, oui, un sentiment forcément négatif et douloureux.
18:21Et le deuxième niveau de lecture, ce sont des gens qui l'ont vécu de l'extérieur,
18:25des journalistes en effet, et qui ont permis d'amener un petit peu de hauteur peut-être
18:29et de recul et de dépasser un petit peu l'aspect émotionnel.
18:33Alors, en saluant évidemment la performance qu'aura été le fait de faire vivre un événement
18:36comme celui-là dans un bassin comme la Moselle pendant plus de 20 ans,
18:41c'est un véritable exploit.
18:43L'exploit réussi aussi parce que le tournoi a vraiment grandi au fur et à mesure.
18:47On est passé, comme on le disait au début de cette interview,
18:53c'était un petit tournoi au début qui est devenu ce tournoi très professionnel.
18:58C'était un événement en plus qu'un tournoi.
19:01Un événement, d'ailleurs, Marie, on parlait un peu en off avant cette interview.
19:06Et quand on parlait du Moselle Open, toi, c'était marqué.
19:08C'était l'aspect festif.
19:09Oui, justement.
19:10Et est-ce que ça s'est abordé dans le docu ?
19:12Parce que ce n'est pas que le tennis.
19:14On ne va pas forcément au Moselle Open que pour le tennis.
19:17Est-ce qu'il y a toute cette partie faite avec des anecdotes peut-être aussi ?
19:20Bien sûr, bien sûr.
19:21Mais c'était un des objectifs dès le départ des organisateurs du tournoi.
19:24De toute manière, ouvrir effectivement à tout un chacun
19:28et pas uniquement aux passionnés de tennis au sens strict.
19:33Faire de cet événement un rendez-vous, on l'a dit, économique, incontournable.
19:36Une espèce de pôle économique.
19:37Il y a 2500 entreprises qui gravitent pendant une semaine.
19:41Mais il y a aussi énormément d'animations, énormément de concerts.
19:44Et le but du jeu, c'est d'élargir vraiment la base publique,
19:49si l'on peut le formuler comme ça,
19:52pour faire venir des gens qui n'ont pas forcément la fibre tennis,
19:55mais qui ont envie d'en être.
19:59Et d'ailleurs, d'un point de vue économique,
20:01la billetterie, ça ne représente pas quelque chose d'immense finalement
20:04dans le financement d'un tournoi comme celui-là.
20:06Il y a beaucoup la participation des partenaires privés.
20:10Et pour les faire venir, il faut avoir un joli tableau sportif, bien évidemment.
20:13Mais il faut aussi proposer des à-côtés.
20:15Et c'est ce que les organisateurs se sont acharnés, j'ai envie de dire,
20:18ou escrimés à faire pendant toutes ces années.
20:20Et qu'est-ce qu'on voit dans le docu ?
20:22Vous parlez de Joe Estar en off.
20:24Une courte apparition.
20:26Une courte apparition.
20:27Pour moi, c'était assez lunaire de me dire,
20:29tiens, je vais réussir à placer une petite pastille Joe Estar.
20:33Bon, ça ne dure pas longtemps, mais pourquoi pas faire un petit peu de teaser
20:36avec aussi Joe et Fritzonga qui s'ambiance.
20:39C'est quelqu'un qui, d'ailleurs, à l'occasion d'une interview,
20:42m'a dit, moi, les années de mes titres, je ne m'en souviens plus tellement.
20:45Moi, je ne me souviens que des soirées.
20:46C'est ce qu'on retiendra du Moselle.
20:49C'était le Moselle Open, un documentaire réalisé par Patrick Muller.
20:53Donc, on a toujours grand plaisir à recevoir sur le plateau.
20:56Une production demain prod et bien sûr, à voir à 17h samedi sur Moselle TV.
21:01Et pour l'avoir vu déjà, c'est la chance un petit peu dans ce métier.
21:04Je vous conseille vraiment d'être au rendez-vous
21:06parce que c'est un documentaire absolument passionnant.
21:09Merci Patrick d'avoir été avec nous.
21:10Avec grand plaisir, Tim.
21:12Allez, on enchaîne maintenant avec la chronique Loisirs.
21:16Une chronique, comme toujours, présentée par Marie Chappaz,
21:22la souriante Marie Chappaz même.
21:24Alors Marie, qu'est-ce qu'on fait ce week-end ?
21:26On va commencer par un concert original,
21:28quelque chose que vous n'avez jamais vu ni entendu.
21:31C'est l'avant-dernier événement de l'année,
21:33organisé par l'association Fragments.
21:35Et ça s'annonce complètement déjanté.
21:37Deux artistes internationaux viennent à la librairie
21:40Autour du Monde à Metz, ce dimanche à 18h,
21:43pour vous montrer ce qu'est la musique improvisée.
21:46Bertrand Denzler, un saxophoniste,
21:48et Franz Loriot, altiste,
21:50se connaissent depuis des années.
21:52Mais cette fois, ils vont essayer de ne pas s'écouter.
21:54Je m'explique, ils vont chacun réaliser deux solos en même temps.
21:58Et ça sera du chaos ou de l'harmonie.
22:00C'est impossible de savoir ce que ça va donner.
22:02Tellement l'improvisation est poussée à son maximum.
22:05On écoute Franz Loriot, artiste franco-japonais, nous en parler.
22:08C'est un projet qui a vraiment un concept spécifique.
22:14C'est-à-dire de jouer deux solos simultanément dans la même pièce, côte à côte.
22:20Ce n'est pas vraiment une forme d'écriture, ce n'est pas une composition.
22:23On est tous les deux en situation d'improvisation.
22:26Mais on tente de ne pas collaborer.
22:32Et c'est en ça que c'est vraiment très différent des autres projets
22:34où c'est exactement le contraire.
22:37On essaie de créer quelque chose ensemble
22:39et on est vraiment dans une forme collaborative.
22:42Ce qui nous intéresse, c'est vraiment d'être dans ce processus de double solo,
22:46de voir si on arrive à ne pas s'écouter
22:48et de jouer son solo.
22:51Ça peut sembler un peu étrange comme ça,
22:53mais c'est une expérience où la liberté prend vraiment le pas
22:56sur tout ce qu'on croit connaître de la musique.
22:58Et à votre place, je ne raterai pas l'occasion de découvrir ça.
23:01Et même si l'impro, c'est le maître mot de ces deux artistes,
23:04ils ont aussi toute une réflexion autour de la conception musicale.
23:08Et ils en ont fait un livre entre philosophie et politique musicale.
23:11On va les écouter en parler.
23:13On écoute Bertrand Denzler qui a écrit le livre, en partie.
23:17C'est une sorte d'entretien qui s'est fait par écrit, par contre, par email.
23:22Et dans lequel on aborde des questions, disons la question du rapport
23:29entre notre pratique de musicien improvisateur
23:33et des questions de théorie politique ou d'idéologie politique.
23:40Et voilà, c'est un entretien.
23:42C'est un sujet qui nous intéressait tous les deux.
23:46Et comme j'avais écrit quelques textes sur la musique improvisée,
23:53Franz avait envie d'en parler avec moi.
23:57Voilà, ça s'appelle « Musique improvisée et questions politiques »
24:01et c'est publié aux éditions Bruy.
24:02Vous pourrez en parler directement avec les auteurs
24:04ce dimanche 14 décembre à 18h à Metz.
24:07Et c'est bientôt Noël.
24:09Alors, est-ce que dans ta besace, Marie,
24:10tu as de quoi nous plonger déjà dans l'esprit des fêtes ?
24:12Oui, il n'y a même que ça à faire quasiment.
24:15Donc, j'espère que vous aimez Noël.
24:16On va aller faire un tour à Vic-sur-Seille
24:18parce qu'avant Noël, il y a eu la Saint-Nicolas.
24:20Et ce samedi 13 décembre,
24:22vous pouvez redécouvrir l'histoire de Saint-Nicolas
24:24grâce à Catherine Guyon,
24:26une experte en histoire médiévale.
24:28Parce que Saint-Nicolas, c'est une icône en Lorraine.
24:29Mais on ne connaît pas forcément tout son voyage
24:31de l'Asie mineure à chez nous.
24:34Donc voilà, c'est une tradition qu'on adore
24:35et qui mérite d'être comprise.
24:37Rendez-vous ce 13 décembre
24:38dans la salle du tribunal de Vic-sur-Seille
24:40à 14h et c'est gratuit.
24:42Et maintenant, on part pour une marche un peu particulière.
24:45Oui, tu connais sûrement le village de Valshaïd.
24:48Évidemment, très très beau village d'ailleurs,
24:50aussi bien par le patrimoine historique
24:51que le patrimoine naturel.
24:52C'est clair.
24:53Et depuis 40 ans maintenant,
24:54Valshaïd est connu pour sa crèche vivante.
24:57Pendant deux jours, le village va s'animer
24:59au rythme de cette crèche qui est bluffante.
25:02C'est de vraies personnes qui rejouent
25:03les scènes de la nativité dans la grotte Saint-Léon
25:06qui est la plus grande cavité naturelle
25:08de tout le massif vosgien.
25:09Donc voilà, c'est impressionnant à voir.
25:11Pour accéder à la crèche, par contre,
25:12il faut le mériter et enfiler les chaussures de marche.
25:16Trois départs sont prévus
25:17pour cette traditionnelle marche au flambeau
25:18à 17h, 17h45 et 18h30
25:21pour participer, réserver sur le site et l'OASO.
25:25Merci beaucoup Marie pour tout ce programme d'activité.
25:28Dans le même thème aussi, thème de Noël bien sûr,
25:31il y a la traditionnelle parade de Noël aussi
25:33à Bousonville, dimanche à 16h,
25:35un moment féerique à vivre en famille
25:38ou même seul d'ailleurs, pourquoi pas.
25:40Rendez-vous place Schumann à 16h,
25:42ce dimanche donc à Bousonville pour vivre ça.
25:44Et je rappelle que si vous n'avez pas envie de sortir,
25:45ce qui peut évidemment arriver,
25:47vous pourrez regarder le documentaire de Patrick Muller
25:49intitulé C'était le Moselle Open,
25:52une production Moselle TV
25:54diffusée bien évidemment sur Moselle TV.
25:56Restez avec nous, on se retrouve dans un instant.
25:58Vous êtes toujours dans Moselle Info,
26:12à la une de cette édition.
26:14À Sarbourg, la cristallerie Valristal,
26:16renée le temps d'une boutique éphémère.
26:18Des objets verriers sont proposés à la vente
26:21jusqu'au 23 décembre pour faire revivre ce patrimoine local.
26:24Un exercice d'envergure a réuni 300 militaires français et belges à Bitsch
26:30avec en point d'orgue la saisie du forcasso
26:32mené par un groupement commando.
26:35Mettre à l'honneur ceux sans qui tout serait beaucoup plus compliqué.
26:38Je parle bien sûr des bénévoles.
26:40Ils ont été remerciés par le conseil départemental de la Moselle
26:42et son président Patrick Weyten au cours d'une soirée spéciale.
26:47Une météo couverte pour ce jeudi,
26:49des nuages sur l'ensemble du département
26:50et des températures entre 11 et 12 degrés.
26:55Mais d'abord un mot sur le budget de la sécurité sociale
26:58qui a été adopté de justesse à l'Assemblée nationale hier.
27:02247 voix pour et 234 contre.
27:04Les députés maux-élans se sont d'ailleurs montrés très divisés sur ce texte,
27:08examinés depuis une semaine après l'échec de la commission mixte paritaire
27:11en novembre dernier.
27:13Le projet repart désormais au Sénat
27:15où il pourrait être largement remanié.
27:17En cas de nouveau désaccord,
27:19c'est la version adoptée ce mardi par les députés
27:21qui prévaudra.
27:24Un patrimoine verrier a retrouvé la lumière.
27:27A Sarbourg, la cristallerie Valristal
27:28renaît dans une boutique éphémère.
27:31De nombreux objets sont mis en vente
27:32du 10 au 23 décembre pour les collectionneurs.
27:35Une manière de continuer à faire vivre ce patrimoine local.
27:39Marie-Vin.
27:49Et si pour Noël, vous offriez un objet
27:52de la cristallerie Valristal ?
27:55A Sarbourg, cette boutique éphémère fait revivre les œuvres de l'enseigne.
28:04Suspension et décoration de Noël,
28:06art de la table et bien d'autres objets attendent les collectionneurs.
28:10C'est un événement un peu unique.
28:13On met en vente différentes pièces du stock
28:17de l'ancien magasin de Valristal.
28:18Donc c'est la communauté de communes
28:19qui l'a acquis il y a quelques années.
28:21Et donc là, c'est une petite sélection
28:22qui est vendue aujourd'hui.
28:24On profite de Noël, de la période de Noël
28:26pour vendre de la décoration
28:28et puis après des produits
28:31que les gens souhaiteraient garder chez eux ou offrir.
28:34Car Valristal occupe une place essentielle
28:36dans le patrimoine local.
28:38Dès le début du 19e siècle,
28:40la verrerie est reconnue pour son verre
28:42d'une qualité exemplaire.
28:44Des savoir-faire, transmis de génération en génération
28:47et qui ont fait rayonner le verre et le cristal
28:49bien au-delà des frontières locales.
28:52Fermée depuis 1977,
28:55Valristal reste un symbole fort
28:57de l'héritage sarbourgeois.
28:59L'objectif, c'est que ça reste
29:02que ceux qui ont passé une partie de leur vie
29:05aient le bonheur de pouvoir la revivre
29:07et surtout que ça reste pour les générations suivantes.
29:10C'est l'occasion d'offrir en fait,
29:12de redonner à la population
29:14qui avait connu Valérie Stal,
29:15de redonner la possibilité d'acquérir des objets
29:18qu'ils auraient bien voulu obtenir il y a quelques années.
29:22Pour acquérir ces collections uniques,
29:23rendez-vous au centre-ville de Sarbourg
29:25jusqu'au 23 décembre.
29:27Une deuxième vente sera organisée en avril prochain
29:30à Saint-Jean-de-Bassel
29:31pour les journées européennes des métiers d'art.
29:34Et on reste dans l'art.
29:37À Metz, une vente aux enchères a créé la surprise.
29:40La jeune fille lassive attribuée au peintre du 18e siècle,
29:43Jean-Baptiste Greuse,
29:44a été adjugée à 482 600 euros
29:48à l'hôtel des ventes Martin et Associés.
29:50L'oeuvre, estimée à l'origine,
29:52entre 80 000 et 100 000 euros,
29:54a vu son prix s'envoler le 30 novembre dernier,
29:57confirmant l'intérêt croissant du marché de l'art
29:59pour les maîtres français du siècle des Lumières.
30:02Allez, on quitte l'art maintenant.
30:04Sur le camp de Beach,
30:05près de 300 militaires français et belges
30:07ont participé à un exercice d'envergure
30:10mené par la compagnie d'éclairage et d'appui.
30:1210 jours d'entraînement intensif,
30:14tir, échanges, tactiques.
30:17Et ce mercredi, dernier jour du partenariat,
30:19un moment fort,
30:20la saisie du fort casso
30:21par un groupement commando.
30:23Emma Faketti a suivi cette coopération franco-belge.
30:28Ces échanges de tir
30:29marquent l'assaut final du fort casso.
30:32Par les commandos de la compagnie d'éclairage et d'appui
30:34du 16e bataillon de chasseurs à pied.
30:37On part de tir, Charlie 2 les gars, Charlie 2 !
30:39Cette manœuvre est le résultat
30:41d'une progression engagée depuis 3 jours
30:43dans le pays biais de choix
30:44par 300 chasseurs de l'armée française
30:46et de la 3e compagnie
30:48du bataillon de chasseurs ardennés belges.
30:51J'ai eu l'occasion d'avoir une section française,
30:53donc une quarantaine d'hommes sous mes ordres.
30:55Alors ça nécessite quelques ajustements,
30:57comme mieux planifier les communications radio.
31:00Mais en termes de communication, de mode d'action,
31:03l'armée française et l'armée belge
31:05se comprennent et savent travailler ensemble.
31:07Ce qui fait que tout était très fluide.
31:09On a à peu près les mêmes manières de travailler.
31:10Même il y a 2 ans, j'étais sur la mission Aigle,
31:13donc j'ai déjà travaillé avec eux.
31:15Déjà, la langue aide.
31:16Les véhicules, on les connaît
31:17parce que c'est des véhicules amis.
31:19Leurs groupes sont à peu près scindés comme les nôtres.
31:22On a de l'armement aussi comme eux.
31:23Cet exercice d'envergure est le fruit
31:25d'une semaine d'échanges et de phases de tir
31:27entre les deux compagnies.
31:29Un travail commun qui illustre pleinement
31:31leur partenariat.
31:32Nous avons des accords avec l'armée belge.
31:35Donc un partenariat qui s'appelle CAMO,
31:38dans lequel armée belge et armée française
31:40travaillent conjointement en plus des traités de l'OTAN.
31:44Et donc cet exercice ce matin avait pour objectif
31:47de mettre en oeuvre ce traité que nous avons
31:51avec l'armée belge.
31:52Dans le cadre des accords avec l'OTAN,
31:54une compagnie de bataillons de chasseurs ardennés belges
31:57repartira de nouveau aux côtés de l'armée française
32:00pour s'entraîner l'été prochain en Roumanie.
32:04Voilà, et après l'armée, on passe à la gendarmerie.
32:06La communauté de communes de Quatnam et environ
32:08mise sur une nouvelle infrastructure de taille,
32:11des locaux installés sur plus de 18 000 mètres carrés
32:14pour accueillir la gendarmerie d'Étange-Grande,
32:17la future gendarmerie d'Étange-Grande,
32:19qui laissera tomber d'ici 2028 son actuelle infrastructure.
32:23Regardez.
32:23Cette partie Macadam, c'est l'entrée du terrain.
32:30La gendarmerie d'Étange-Grande déménage.
32:32Sur près de 2 hectares s'élèveront les nouveaux bâtiments.
32:36Une nécessité face à des locaux devenus obsolètes.
32:40En tout cas, voilà, on est sur un large secteur.
32:42Le but numéro 1, c'était de regrouper l'ensemble des gendarmes
32:48et aussi de leur donner des locaux plus récents,
32:53plus adaptés que ceux qu'ils avaient aujourd'hui en location,
32:57qui étaient un peu obsolètes.
32:59Cette future caserne regroupera sous le même toit
33:01la brigade territoriale étangeoise,
33:04mais aussi la brigade motorisée d'Ayange.
33:06Au total, 32 sous-officiers et 2 gendarmes adjoints
33:09seront affectés sur place.
33:11C'est toujours important parce que ça permet justement
33:13d'avoir une caserne où les gendarmes vont pouvoir vivre
33:16et travailler de façon dans des conditions totalement satisfaisantes.
33:21C'est important qu'on puisse avoir une caserne
33:23dans laquelle les gens se sentent en confiance
33:25et puissent aussi gérer et pour lesquelles
33:28on puisse conserver de la confidentialité dans les auditions.
33:31Pour les riverains, rien ne change.
33:33La brigade opérera sur le même terrain,
33:35soit quasiment 80% de la surface de la communauté de communes.
33:39Le projet, lui, est prévu pour fin 2028
33:42et est estimé à près de 9 millions d'euros.
33:46Et on continue avec un autre type d'engagement,
33:49que ce soit dans la culture, le social, le sport, la jeunesse
33:52et bien d'autres thématiques.
33:54Les bénévoles ont une importance primordiale.
33:57L'engagement de 166 bénévoles a d'ailleurs été salué
34:00par le conseil départemental de la Moselle
34:02et son président, Patrick Weyten,
34:04au cours d'une soirée qui leur était spécialement consacrée.
34:07Mathéo Philippe.
34:07Un passage sur la scène pour ces personnes de l'ombre.
34:12C'était notre responsabilité de marquer à un moment la reconnaissance,
34:17je vais dire, de la République et du département
34:19envers ceux qui donnent du temps et qui veulent du bien.
34:23Ce mardi soir, le département de la Moselle
34:26honore 166 bénévoles,
34:28ces personnes donnant de leur temps
34:30pour une bonne raison.
34:32Faire plaisir aux gens, c'est le plus important.
34:35C'est quand on fait quelque chose, on donne
34:37et c'est le sourire des gens qui nous font continuer
34:40à être bénévoles.
34:41Parce que sans ça, c'est la seule paye qu'on a.
34:44Le sourire des gens.
34:45Le contact, l'organisation et être avec un public,
34:49c'est ça d'être bénévole,
34:51donner l'envie à d'autres personnes
34:53de venir nous rejoindre.
34:54J'ai beaucoup de plaisir à faire participer
34:59d'autres personnes dans cette même discipline.
35:01Social, culture, jeunesse, sport,
35:05autant de domaines incarnés par ces volontaires,
35:08génération après génération.
35:10C'est l'échange humain aussi.
35:13Ça permet de rester un petit peu aussi dans le goût,
35:16comme on va dire.
35:17Voilà, et puis on a toujours été dedans.
35:20Donc, éduqué par les parents,
35:22donc on suit, on n'en sort pas.
35:25Et on essaye d'éduquer les autres
35:27pour qu'à leur tour, ils prennent notre relais.
35:30Et pour les fidéliser,
35:31le département exprime régulièrement sa reconnaissance.
35:34Ce que nous faisons, c'est qu'on essaie
35:36de les mettre à l'honneur.
35:37On essaie de les accompagner,
35:38on essaie de leur rendre la vie plus facile.
35:41Et là, on a, alors,
35:42le tranche d'âge est un peu plus élevé,
35:44mais ils viennent avec des jeunes.
35:46Ils viennent avec leurs enfants,
35:47avec leurs voisines, avec leurs copains.
35:49Et il y a un réseau qui se met en place,
35:53un maillage territoriel qui se met.
35:55Et le bénévolat fonctionne bien encore.
35:58Nous avons de nouvelles associations qui se créent.
36:00Nous avons de nouveaux clubs sportifs qui se créent.
36:03Un sourire, une réussite,
36:05un peu de bonheur.
36:06Il est là, le salaire de ces bénévoles.
36:10Attention à ce samedi 13 décembre.
36:12La circulation s'annonce particulièrement difficile
36:14à Metz et à l'entour.
36:16Entre l'affluence du marché de Noël
36:18qui attire chaque week-end des milliers de visiteurs
36:20et le match FC Metz-PSG
36:23qui se joue à guichet fermé à 19h au Stade Saint-Symphorien.
36:26Bref, le centre-ville et ses abords
36:27devraient être saturés.
36:29Et les déplacements s'annoncent compliqués.
36:32Avant de refermer ce journal,
36:34une information qui vient de nous parvenir.
36:36C'est un choc dans la commune de Jury.
36:39A 15 km au sud de Metz,
36:40le maire UDI de la commune depuis 2001,
36:42Stanislas Smierowski,
36:44est mort ce mercredi.
36:46Selon les informations de Moselle TV,
36:48l'homme était aussi conseiller délégué
36:50à l'euro-métropole de Metz.
36:53Restez avec nous.
36:54On se retrouve dans un instant,
36:56juste après la météo.
37:07Vous êtes toujours dans Moselle Info.
37:09Avant de poursuivre,
37:10je vous rappelle les principaux titres de l'actualité.
37:12Le budget de la sécurité sociale
37:14a été adopté de justesse
37:16à l'Assemblée nationale hier.
37:18247 voix contre 234.
37:20Un vote qui divise jusque parmi
37:21les députés mauseillans.
37:23Le texte est maintenant reparti au Sénat.
37:25C'est la fameuse navette parlementaire.
37:27A Sarbourg,
37:28la cristallerie Val-Ristal
37:29renaît le temps d'une boutique éphémère.
37:32Des objets verriers sont proposés
37:33à la vente jusqu'au 23 décembre
37:35pour faire vivre et revivre
37:37ce patrimoine local.
37:38Un exercice d'envergure
37:41a réuni 300 militaires français
37:43et belges à Beach
37:44avec en point d'orgue
37:45la saisie du fort Casso
37:46mené par un groupement commando.
37:49Et c'était un exercice
37:50qui se terminait aujourd'hui.
37:53Tout de suite,
37:54le zap des territoires
37:55préparé par Jonathan Vaucher
37:56avec une dédicace annulée
37:58mais aussi des lutins farceurs
37:59et une grande coupe de football.
38:01Tout un programme.
38:02Regardez.
38:02Nicolas Sarkozy
38:10Nicolas Sarkozy
38:10ne viendra pas à Metz.
38:11La polémique
38:12aurait-elle eu raison
38:13de faillard l'éditeur
38:14du dernier livre
38:15de l'ancien président de la République ?
38:17Il devait se rendre
38:17à la librairie Islaire
38:18pour dédicacer
38:19le journal d'un prisonnier
38:20écrit lors de son passage en prison.
38:23L'annonce avait lancé
38:23une vague d'indignation
38:24sur les réseaux
38:25et des manifestations
38:26étaient prévues
38:27en même temps que l'événement.
38:28Le service d'ordre
38:29de Nicolas Sarkozy
38:30aurait craint
38:31des débordements
38:32et préféré ajourner
38:33sa visite à Metz.
38:37Après une semaine
38:38passée dans la Bastiale,
38:40les lutins se rendent compte
38:41que...
38:41Frère Danny,
38:42abbé de Saint-Avold
38:43est star sur les réseaux.
38:45A l'occasion
38:45d'un calendrier de l'Avent
38:46sur Facebook,
38:47TikTok et Instagram,
38:48l'homme d'église
38:49utilise chaque jour
38:50des lutins farceurs
38:51pour des petites vidéos humoristiques
38:53dans la paroisse
38:54de Saint-Avold.
38:55Des sketchs
38:56qui sont visionnés
38:56des dizaines de milliers
38:57de fois sur les réseaux
38:58et qui lui permettent
38:59de faire découvrir
39:00la vie chrétienne
39:01sous un autre angle.
39:02Oh oui !
39:03Allez,
39:03on pousse les poids !
39:06Après l'église,
39:08le château,
39:08le château de la Grange
39:09à Manhomme
39:10est en passe de rouvrir.
39:11En travaux depuis 5 ans,
39:13ce bijou architectural
39:14du 18e siècle
39:15classé monument historique
39:16était en rénovation
39:17au niveau de sa façade,
39:19de sa menuiserie
39:20ou de sa toiture.
39:21Des petits groupes
39:22uniquement étaient encore
39:22accueillis temporairement
39:24mais dès le printemps 2026,
39:26les visites individuelles
39:27vont reprendre
39:27ainsi que les réservations
39:29pour les tournages,
39:30séminaires ou colloques.
39:31De quoi découvrir
39:32ce château d'architecture
39:33classique construit
39:34en 1731.
39:40Enfin,
39:40qui seront les derniers
39:41messins appelés
39:42à la Coupe d'Afrique
39:43des Nations ?
39:44Deux joueurs du FCMS
39:45ont déjà été convoqués
39:46pour la compétition
39:47cette semaine,
39:48Jean-Philippe Bamin
39:48avec la Côte d'Ivoire
39:50et Michem Boula
39:50avec le Gabon.
39:52Cheikh Savali
39:53et Habib Diallo
39:53sont pressentis
39:54pour rejoindre
39:55les 26 du Sénégal.
39:56La liste devrait être annoncée
39:58dans les heures à venir
39:59par le sélectionneur
40:00Papio,
40:01ancien attaquant
40:01du FC Metz.
40:03La Cannes 2025
40:03débutera le 21 décembre.
40:08Et avant de nous quitter,
40:09je vous rappelle
40:10cette information,
40:11la disparition du maire
40:12de jury,
40:13Stanislas Smierowski,
40:15décédé aujourd'hui,
40:16ce mercredi,
40:17à 76 ans.
40:18Il était également délégué
40:19à l'euro-métropole
40:21de Metz.
40:21Tout de suite,
40:23la rubrique santé
40:24est présentée
40:25par Uranitosik.
40:26Il sera question
40:27de l'ergonomie au travail
40:28et de la priorité
40:29qu'elle représente
40:30pour l'investissement
40:31des entreprises.
40:31Sous-titrage Société Radio-Canada
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