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  • 19 hours ago

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00:00Musique
00:01Ce sont des grosses administrations, les armées, qui produisent une importante documentation.
00:24Les effectifs, les dotations, les entraînements sont consignés et disponibles en source ouverte.
00:29Donc les chercheurs ont à leur disposition tous les éléments pour étayer leurs études.
00:34Ce n'est pas différent en Russie où la documentation produite par les états-majors, tout comme la doctrine d'ailleurs, est disponible très largement.
00:42Donc, en compulsant ces données, il est possible d'obtenir une image fidèle des capacités militaires des uns, des autres, à un instant T.
00:50Maintenant, qui signe cette étude ?
00:52C'est l'IFRI, think tank français, majeur.
00:55Institut français des relations internationales.
00:57Voilà, sur les questions de défense, un institut qui a une réputation véritablement internationale,
01:02renommé pour la qualité de son travail, à telle enseigne, Rouen, que celles-ci nourrissent les réflexions des institutions.
01:09Allons plus loin.
01:10Qui sont les auteurs de l'étude ?
01:12Elie Tenenbaum, directeur de recherche de l'IFRI et Dimitri Minik, chercheur spécialisé dans la pensée stratégique rue.
01:19Ce sont deux éminentes personnalités du monde scientifique au sérieux indiscutables.
01:25Vous le savez, sur RFI, pour vous informer, on ne fait intervenir que les meilleurs.
01:29Et ce qui ressort donc de cette étude, je le disais en préambule, Franck Alexandre, c'est que dans les airs, sur les mers, l'Europe, sur classe, la Russie.
01:35En revanche, la Russie possède, elle a un atout, c'est la masse de son armée, puisqu'elle dispose d'une supériorité militaire terrestre, beaucoup plus d'hommes.
01:44L'étude le dit précisément, qu'est-ce qui pêche en Europe ?
01:58Les stocks de munitions, qui sont trop faibles.
02:03Les enableuses, ce sont les facilitateurs.
02:05C'est tout ce qui tourne autour de la chaîne de commandement, c'est-à-dire le renseignement, les capteurs,
02:11la boucle décisionnelle qui permet de mettre en branle toutes les armées et de manœuvrer.
02:18C'est largement fait aujourd'hui par les Américains.
02:23Donc, les Européens ont beaucoup de travail pour attraper ce retard.
02:27Et évidemment, si on se place dans une situation où, si on imagine que les États-Unis pourraient faire défaut à l'Europe,
02:34alors on est en position de faiblesse.
02:38Et puis, il y a la masse des armées, bien sûr.
02:40L'étude le dit, Vladimir Poutine ambitionne de réunir des forces composées de plus d'un million 500 000 hommes,
02:51quand l'Europe peinerait à atteindre 700 000.
02:54Ah oui, donc deux fois moins.
02:56Voilà, deux fois moins de combattants.
02:57Donc, évidemment, on est dans une situation délicate, raison pour laquelle l'Europe tente, après avoir profité des bénéfices de la paix pendant 30 ans,
03:12de rattraper son retard dans le domaine militaire.
03:14C'est long et le temps est compté, puisque les États-majors nous disent qu'il est possible qu'il y ait un choc entre l'Europe et la Russie d'ici la fin de la décennie.
03:25D'ici à 2030, donc.
03:27Franck-Alexandre, qu'on retrouve tous les dimanches, notamment sur l'antenne de RFI, pour sa chronique Ligne de défense,
03:33à réécouter à tout moment sur l'application RFI.
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