00:00Il est le héros des campagnes et des villes. Dans les bistrots populaires, les shops de bière s'entrechoquent pour célébrer chacune de ses apparitions,
00:05tandis que dans les couloirs des grands palais, les hautes sphères du pouvoir complotent contre lui.
00:09Mais il est imperturbable. Pas plus haut qu'un cantin lui, il s'est faufilé de bon siège en bon siège jusqu'à arriver ici, chez nous.
00:15Pour les trois prochaines minutes, la radio lui laisse le micro. Voici, Mère Wanda Nazar.
00:18Allez, qu'on m'amène des plans à Dreadlock, c'est les cracheurs de feu !
00:23Merci pour la musique, bonsoir tout le monde.
00:25Alors Cyril, alors, il a fallu payer une voiture bélier, mais tu l'as eu ta place, hein ?
00:32Calife à la place du calife !
00:34Ça valait le coup.
00:34Ça fait longtemps que tu m'en parlais, hein ? Elle ne va pas se payer toute seule, c'est mon très bris bien.
00:39Bonjour tout le monde, bonjour Nathalie Saint-Cric, je l'ai bien dit, Nathalie Saint-Cric, on prononce le cas à la fin.
00:44D'habitude, honnêtement, on est 100% honnête, madame, d'habitude j'attaque fort les invités, je les vannes et tout,
00:49mais vous, vous êtes la maman du gars du matin, on vannes pas la daronne des collègues.
00:53Ça, c'est une règle, et même, je vais aller plus loin, à 3, on dit tous, bienvenue la maman du petit Benji !
00:591, 2, 3, allez !
01:01Ça marche, énorme charisme chez ce chroniqueur.
01:05Après, c'est important aussi de parler éditorialement ce qui se passe ici,
01:09après avoir invité des présentateurs et des chroniqueurs de la même station de radio,
01:12on invite donc les daronnes maintenant, c'est exceptionnel.
01:15Si jamais on refait le sujet des crèches, voilà, moi j'ai la daronne qui est assistante maternelle,
01:21et même, j'allais plus loin, pour parler de la Russie, il y a mon daron qui était plombier dans le gaz.
01:26Les gens autour de la table le savent, j'adore les thunes, moi, Nathalie, j'adore,
01:33et j'aime bien savoir combien gagnent les invités.
01:36Mais vous, vous l'avez dit, j'ai pas eu à chercher longtemps,
01:375 789 euros par mois, moi, j'ai trouvé ça pas mal.
01:41Manon aussi, elle a trouvé ça pas mal.
01:43Il n'y a que Mathieu, quand même, qui a fait les gros yeux en voyant la somme,
01:45et il a dit, il faut vraiment augmenter le SMIC.
01:47Il a dit, c'est plus possible, il a un grand cœur, il est à l'hôpital,
01:52reviens-nous vite, champion !
01:55Mais donc, alors, comme je vous disais,
01:57il a un grand cœur, il vous a préparé un petit carton avec des pâtes et du riz et tout,
02:01il criait comme ça dans les couloirs toute la journée,
02:02il disait, on va lui redonner sa dignité à la dame !
02:05Mais non, cette dame, évidemment, est digne.
02:08Et elle a clamé son indépendance éditoriale, vous avez dit,
02:11je commence à en avoir assez, qu'on stigmatise les journalistes politiques
02:14comme si on était maqués avec la classe politique.
02:17Ce à quoi a répondu, Amen, merci, Léa Salamé.
02:21Et donc, voilà, c'est bien amené, il y a un ton, il y a des ruptures.
02:26Pour l'instant, ce que je propose, c'est exceptionnel.
02:27Le co-auteur était là, et puis le reste, c'est moi, ça va descendre tout doucement.
02:31Donc, journaliste politique, c'est votre boulot.
02:34Le papa de Benji aussi, journaliste politique.
02:37Deux journalistes politiques, ça a fait un enfant journaliste politique
02:39qui est marié à une journaliste politique.
02:42Et ouais, les dîners de famille, comment ?
02:44On se reprend.
02:44Ouais, mais les dîners de famille, ça doit être la maxi rigolade.
02:48Qui vote pour qu'on passe au dessert ou je fais le suffrage universel ?
02:52La table est hilare.
02:55Je ne sais pas s'il y a un petit-fils encore ou pas du côté de Benji,
02:58mais son premier mot sera un mot genre suffrage ou législative.
03:01Et j'ai hâte, t'es journaliste politique, ton fils, c'est un journaliste politique.
03:05Moi, ça me fascine.
03:06La reproduction sociale, j'y crois, il y a plein d'exemples.
03:08Par exemple, t'es un facho déguisé en homme politique, ton père, Nicolas Sarkozy.
03:13C'est dingue.
03:14Il y a aussi, par exemple, sur ton temps libre, t'écris des bouquins de merde, ton père, Nicolas Sarkozy.
03:19C'est quand même, ouais, après, ça marche longtemps,
03:21mais j'aimerais bien pouvoir retourner au Parc des Princes.
03:23Et donc, c'est dingue, mais en vrai, c'est dingue d'avoir écrit un livre sur les 20 jours qu'il a passé en prison.
03:30Son séjour, c'est l'équivalent, en vrai, j'ai vraiment bien regardé, je me suis vraiment documenté.
03:34C'est l'équivalent d'un ibis un peu pourri où ils ne servent que des yaourts.
03:38Quand t'es bourgeois, évidemment que ça fait mal, mais ici, ça s'appelle la tournée inter.
03:43Mais bref, c'est fou, c'est fou tout ce qui peut être héréditaire.
03:47C'est pour ça que c'est cool qu'il n'y ait pas de mini-Macron, c'est ça que je me disais.
03:51Ah si, Manu plus Brigitte, un genre de mini-banquier qui déteste les femmes.
03:55Je me suis demandé si c'était prudent d'attaquer le couple présidentielle,
03:58mais ça m'étonnerait qu'ils se mettent à écouter ce qu'on a à dire.
04:02On est une belle taffe de sale con.
04:03Je pense aussi, effectivement. Merci Ben Lazard. Merci Marouane Ben Lazard.
04:07Ben Lazard, comme un pou de lard !
04:09Je suis de votre côté. C'est Bruce Rock.
04:13C'est ça.
04:14Merci Marouane, on vous retrouve la semaine prochaine.
04:16Zoom, zoom, zégez.
