- il y a 2 jours
Complément d’information sur la partie la plus importante du livre que je viens de faire publier aux Éditions les 3 colonnes et qui s’intitule « L'influence de l'hétérogénéité de la Lune sur son accélération séculaire et sur les parcours des éclipses antiques ».
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00:00Je m'appelle Jean-Pierre Duperron et je vais vous parler de la partie la plus importante du livre que je viens de faire publier et qui s'intitule
00:09« L'influence de l'hétérogénéité de la Lune sur son accélération séculaire et sur les parcours des éclipses antiques ».
00:18Initialement, c'était un document destiné aux astrophysiciens et aux historiens et je ne comptais pas le faire éditer.
00:26Ce détail explique son titre « Peu vendeur » pour tous ceux qui ne s'intéressent pas à l'astronomie.
00:34Malheureusement, je n'ai pas réussi à retenir l'attention des spécialistes.
00:38Pour cette raison, comme cette étude peut également intéresser les passionnés des anciennes civilisations,
00:46je me suis décidé à franchir le pas de la publication.
00:50Cependant, cette décision pose une difficulté pour la présentation de mon livre.
00:55« Effectivement, la plupart des amateurs de l'Antiquité lisent pour se distraire ou se cultiver
01:01et n'ont pas envie de se prendre la tête avec la mécanique céleste, ce que je peux comprendre.
01:08Or, même si ce problème astronomique, qui est le pivot de mon livre, n'est embordé qu'en sept pages,
01:14il est indispensable d'avoir une idée de la cause du phénomène pour ne pas avoir de doute sur le sérieux de mon étude.
01:21Pour éviter une trop longue présentation, je passerai donc partiellement sous silence
01:27les 108 pages qui expliquent comment je suis arrivé à remettre en cause les calculs des astronomes
01:33et les 165 pages qui sont consacrées aux conséquences et à l'influence des éclipses sur les civilisations de l'Antiquité.
01:42Cependant, rassurez-vous, n'étant pas astrophysicien, je vais tout faire pour vous expliquer le plus simplement possible
01:51la singularité du comportement du couple Terre-Lune, non encore pris en compte dans les équations astronomiques.
01:59Pour cela, j'ai réalisé spécialement pour cette vidéo, ce simulateur lunaire qui permet de vérifier certaines affirmations de mon hypothèse.
02:09Nous le verrons en détail vers la fin de cette vidéo.
02:13Pour le moment, je vais commencer avec ce petit planétaire pédagogique dont cette partie est l'équivalent de mon simulateur à un détail important près.
02:24Ici, la Lune est fixe et là, elle tourne librement.
02:34Pour bien visualiser quelle différence il y a entre la théorie des astronomes et mon hypothèse,
02:41j'ai pensé que le mieux était d'organiser une compétition entre la Lune des astronomes et la mienne, genre course de petits chevaux.
02:51Je vous présente la piste que j'ai imaginée pour ce championnat.
02:55Avant de commencer cette course, quelques explications sur les marquages des bords de cette piste.
03:01Dans la réalité, pour cette période de 5400 ans, d'après les dernières mesures faites sur l'éloignement de la Lune,
03:09elle devrait faire 205 mètres de longueur.
03:12Tout en haut, nous avons le report du résultat de l'équation la plus courante pour tenir compte de la dérive des éclipses.
03:21C'est cette équation, dite delta t, qui permet de déterminer en partie à quels endroits sur Terre les éclipses ont été visibles.
03:30C'est ce phénomène que les astronomes nomment l'accélération séculaire et dont je conteste les résultats pour les périodes de l'Antiquité.
03:39Avec les cartes des éclipses disponibles sur le site de la NASA, nous allons voir rapidement de quoi il s'agit.
03:47Je commence arbitrairement avec l'éclipse solaire totale de l'an 1806, puis je rajoute celle de l'an 1860 et enfin celle de l'an 1914.
03:59On remarque que ces trois éclipses ont presque la même allure générale, mais que leur soleil central respectif se décale vers l'est avec le temps.
04:09Pour expliquer ce numéro 124, ainsi que les 54 ans qui séparent ces éclipses, je vais partir de ce maître ruban.
04:19Il va me permettre d'aborder la partie la plus complexe, qui est la détermination des dates et des tracés des éclipses.
04:26Normalement, comme je ne remets pas en cause ces calculs, je ne devrais pas aborder ce problème.
04:33Cependant, je ne peux pas passer sous silence ce point important si l'on veut avoir une idée générale sur la datation des éclipses.
04:42Pour cette explication sommaire, le mieux est de prendre ce petit planétaire.
04:47Vous pouvez remarquer ici qu'il utilise des engrenages pour reproduire approximativement le comportement du trio Soleil-Terre-Lune.
04:58Pour une simulation plus réaliste, il faudrait rajouter plus d'engrenages.
05:03Dans la réalité, tous les mouvements planétaires sont cycliques, mais en plus complexe.
05:09Autrement dit, quelle que soit la configuration, sans perturbation extérieure, au bout d'un certain temps, qui dépend du nombre de cycles,
05:20la séquence complète se reproduira toujours dans le même ordre.
05:25De nos jours, cette séquence est connue sous le terme de Saros.
05:29Elle a une durée de 223 mois lunaires synodiques, soit 18 ans, 11 jours et des poussières.
05:36Comme il y a eu pendant ces 5400 ans quelques 300 Saros,
05:411,9 cm de ce mètre ruban représentent 3 Saros, soit 54 ans.
05:48Voilà pourquoi les 3 éclipses solaires que nous avons vues plus haut sont espacées de 54 ans
05:55et pourquoi elles ont le même numéro de Saros, le 124.
05:59Puisque durant cette période, la durée des mois lunaires n'a dû varier que de quelques millisecondes
06:05on comprend mieux pourquoi les astronomes peuvent calculer avec précision les dates et les tracés de toutes les éclipses qui se sont produites depuis l'Antiquité.
06:15Ce livre de 470 pages écrit pour le scientifique Jean Meuss donne toutes les formules mathématiques permettant de réaliser cette prouesse.
06:27Cela étant dit, revenons au problème de la dérive des éclipses.
06:32Pour cela, dans un premier temps, je vais reprendre ce petit planétaire pour bien visualiser ce phénomène.
06:39Bon, d'accord, l'ombre de la Lune est beaucoup trop grosse, mais elle nous permet de bien voir les éclipses solaires.
06:48Comme la Terre tourne dans le sens antihoraire, si elle ralentit, cela décale les éclipses vers l'est.
06:55La Lune, elle, lorsqu'elle s'éloigne, provoque toujours le déplacement des éclipses vers l'ouest.
07:03Effectivement, comme elle ne peut que s'éloigner de la Terre, cela augmente la durée de sa période de révolution.
07:11En effet, plus un satellite est loin de la Terre, moins il en fait le tour rapidement.
07:18Ce qu'il faut retenir de ces deux constatations est, plus la vitesse de rotation de la Terre est stable et plus la Lune s'éloigne lentement, moins les éclipses dérivent.
07:29D'après les astrophysiciens, cette dérive des éclipses est provoquée par une perte de l'énergie cinétique de la Terre causée par les bourrelets des marées océaniques.
07:40Pour la conservation du mouvement cinétique, une partie de cette énergie est transférée à l'orbite lunaire.
07:47Ce transfert a deux effets.
07:49D'une part, il provoque actuellement l'éloignement de la Lune d'environ 3,8 cm par an.
07:56Et d'autre part, il ralentit la période de la retention terrestre de quelques millisecondes par siècle.
08:03Une petite remarque sur ce terme de l'accélération séculaire.
08:08Il semble correct si l'on regarde les chiffres.
08:11Ici, entre l'an 300 et l'an 650, les éclipses se seraient déplacées vers l'Est à une vitesse de 17 minutes par siècle.
08:21Alors, qu'entre l'an 1000 et l'an 1900, la vitesse n'aurait été que de 3 minutes par siècle, ce qui semble être plus rapide.
08:30En fait, c'est le contraire, c'est une décélération.
08:34Effectivement, si cette valeur tend vers zéro, cela ne veut pas dire que cette accélération tend vers une valeur infinie,
08:41mais, comme déjà signalé, que le couple Terre-Lune tend vers la stabilité.
08:48Avant de commencer cette course, je vous présente les deux championnes.
08:53Celle du haut, et celle des astronomes, et celle du bas, la mienne.
09:02Elles parcourront cette piste en 30 secondes.
09:06Attention, top départ !
09:10Parfait !
09:12Ma championne a pris un excellent départ, et elle prend de l'avant sur sa rivale.
09:17Zut ! Elle a ralenti ! Il semble qu'elle a un problème depuis l'an moins 1500.
09:26Ouf ! Heureusement ! Après l'an moins 400, elle s'est ressaisie, et elle est maintenant au coude à coude avec sa rivale.
09:36Qui va gagner ?
09:38L'honneur est sauf, puisqu'elles ont forci toutes les deux la ligne d'arrivée en même temps.
09:47Je pense que vous avez pu bien visualiser la différence de comportement de ma championne
09:53par rapport à celle des astronomes entre les années moins 3500 et moins 400.
09:59Avant de vous expliquer la cause de cette singularité lunaire que j'ai détectée,
10:04je vais répondre à la question que vous devez certainement vous poser.
10:10Si cela a réellement eu lieu, pourquoi les astronomes ne l'ont pas vu ?
10:15La réponse est simple. Seuls les historiens peuvent valider leurs calculs pour les éclips anciennes.
10:21Mais, pour une multitude de raisons, ces derniers ont été aveugles,
10:25et je pense que la principale cause de cette cécité est due au prestige qu'ont acquis les astronomes
10:32en réussissant à prédire les éclipses.
10:35C'est probablement pour cette raison qu'ils ont fait plus confiance dans les calculs astronomiques
10:41plutôt qu'aux écrits des scribes.
10:44Bien évidemment, lorsque j'ai commencé à m'intéresser aux éclipses de la civilisation pharaonique,
10:50comme tout le monde, la remise en cause des calculs astronomiques n'était même pas envisageable.
10:57Tout a commencé à changer lorsque j'ai essayé de comprendre
11:02ce que pouvait bien signifier un test sibylien datant de l'an 9 d'Akhenaton.
11:08Petit à petit, grâce à mon étude sur les levées des actes de Cyrus,
11:13qui s'est révélée être la clé de décodage pour la conversion précise des dates pharaoniques en dates juliennes,
11:20j'ai fini par déduire qu'il s'agissait de la description d'une éclipse solaire totale.
11:26Cependant, celle-ci, d'après les calculs astronomiques, n'aurait pas été visible à l'appelant l'Égypte,
11:33mais au-dessus de l'océan Pacifique Nord. Où était l'erreur ?
11:39Après avoir vérifié, revérifié et revérifié, j'ai fini par déduire que l'équation de l'accélération séculaire
11:47n'était pas valable pour la période antérieure allant moins 400.
11:52Sur ce panneau, j'ai reporté les nouvelles valeurs de l'accélération séculaire que j'ai déduites pour cette période.
12:00Assez vite, j'ai fait un rapprochement avec un cycliste roulant sur une route régulièrement vallonnée.
12:07Dans les montées, il ralentit en accumulant de l'énergie potentielle,
12:12celle-ci lui étant restituée en grande partie dans les descentes, ce qui l'accélère.
12:18Ce qui nous donne cette belle sinusoïde blanche.
12:21Seulement, comme vous pouvez le voir avec cette courbe noire,
12:25qui est la vitesse que je trouve, cette sinusoïde ne correspond pas à cette supposition.
12:30Le problème étant donc de découvrir la cause de cette singularité et pourquoi cette courbe est dissymétrique.
12:38Après mûre réflexion, seule la Lune pouvait être à l'origine de cette anomalie
12:44et le principe de sa resynchronisation a fini par s'imposer.
12:48Normal, comme la Lune a une période de rotation égale à sa période de révolution,
12:54si cette dernière, à cause de son éloignement, diminue sa période de révolution,
13:00sa période de rotation a deux possibilités.
13:03Soit elle se désynchronise, soit elle ralentit.
13:07Comme la Lune nous montre toujours la même face depuis plusieurs millénaires,
13:11c'est la deuxième supposition qui ne peut être que la bonne.
13:15Or, comme la Lune est hétérogène, si la force d'attraction terrestre est comprise dans une certaine fourchette,
13:22son ralentissement doit être suivi par une accélération.
13:27De plus, en s'éloignant régulièrement de la Terre,
13:30cette dernière lui apporte suffisamment d'énergie pour entretenir ce mouvement
13:36et, comme une horloge, la Lune doit rentrer en oscillation.
13:40Mais cette supposition n'explique toujours pas pourquoi le mouvement de balancement n'est pas symétrique.
13:47Effectivement, comme vous pouvez le constater avec ce pendule,
13:51il met le même temps pour aller de droite à gauche que de gauche à droite.
13:56Comme à ma connaissance, il n'existe pas de dispositif reproduisant un mouvement de balancier asymétrique.
14:03Pour mieux comprendre comment cette oscillation lunaire s'effectue, j'ai conçu ce petit simulateur.
14:12Remarque, le mouvement de balancier réel de la Lune doit être très faible, contrairement à cet appareil où il est fortement amplifié.
14:23Ici, avant l'an moins 3500, la Lune devait être à l'emplacement du cercle blanc et son balancier était, je suppose, à son maximum, dans le carré blanc, à droite de l'axe Terre-Lune.
14:36Dans ce cas, le mouvement pendulaire va donc faire aller le balancier vers la gauche, c'est-à-dire dans le sens de rotation horaire.
14:45Attention, top départ !
14:51Ici, vers l'an moins 1500, le mouvement pendulaire s'est inversé et il va maintenant dans le sens antihoraire.
15:01Puis, vers l'an moins 400, le mouvement pendulaire s'est de nouveau inversé.
15:06On remarque ici, dans le cercle blanc, que le mouvement pendulaire vers la gauche n'est pas encore, en l'an 1900, à son maximum.
15:15D'après mes dédictions, il le sera vers l'an 2200.
15:20La différence entre une horloge et la Lune est que cette dernière tourne sur elle-même dans le sens antihoraire.
15:29De ce fait, lorsque le mouvement de balancier est dans le sens horaire, la Lune est obligée de ralentir,
15:36ce qui détourne une partie de l'énergie transmise par la Terre pour la freiner, et cela ralentit son éloignement.
15:44Lorsque le mouvement de balancier s'inverse, il va dans le sens de rotation de la Lune et toute l'énergie transmise par la Terre,
15:53plus celle qui a été utilisée pour la freiner, passe dans son éloignement.
15:59Aujourd'hui, je pense que cette courbe est façonnée par la Terre de la manière suivante.
16:06Pendant la phase montante, par couplage gravitationnel, je suppose, la Lune oppose une grande résistance,
16:15ce qui freine fortement la rotation terrestre et les éclipses dérivent rapidement vers l'est.
16:22Arrivé au sommet de cette courbe, la résistance de la Lune va en diminuant,
16:28ce qui explique la stabilisation de la vitesse de la rotation terrestre et, par conséquent, la faible dérive des éclipses.
16:37Pendant la phase descendante, en s'éloignant, la Lune oppose une plus faible résistance,
16:43ce qui freine moins la rotation terrestre et les éclipses dérivent plus lentement vers l'est.
16:49En résumé, cette courbe, qui représente la vitesse de la dérive des éclipses,
16:54est exactement l'inverse de la courbe de la vitesse de l'également lunaire.
16:59Quand la Lune s'éloigne rapidement, les éclipses dérivent lentement vers l'est et inversement.
17:06Actuellement, j'estime la durée du cycle complet de la resynchronisation lunaire à 37 siècles environ.
17:14Si-dessus, la version de l'équation delta t des astronomes, la plus courante,
17:21a comparé avec si-dessous la dernière version de l'équation delta t que j'ai déduite pour cette période.
17:28Il est temps maintenant de voir si mon simulateur peut reproduire le comportement de la vraie Lune.
17:34D'abord, une petite présentation de cet engin. Il est composé de ce bras qui simule la révolution lunaire.
17:41C'est sur celui-ci que repose cette mini-Lune qui est lestée avec un anneau en plomb et qui a un léger balourd côté face invisible.
17:50Comme déjà dit, elle peut tourner librement puisqu'elle est simplement posée sur une aiguille et qu'elle n'a pas de moteur.
17:57Ici, c'est un petit vérin électrique qui permet de simuler l'éloignement de la Lune grâce à ce boîtier de télécommande.
18:06La vitesse de déplacement de ce vérin est réglée ici. Nous avons ici une caméra avec un éclairage permettant de mieux observer la synchronisation de cette mini-Lune.
18:17Ici, c'est la liaison haute fréquence qui transmet la vidéo de la caméra à un vidéoprojecteur.
18:24Dans ce simulateur, contrairement à la réalité, cette mini-Terre ici n'a qu'un rôle décoratif. En dernier, la batterie et le contrepoids d'équilibrage.
18:35Bien entendu, il ne faut pas oublier le moteur de révolution qui est à l'intérieur de ce gaufret avec sa commande qui permet de faire varier sa vitesse.
18:45Normalement, à très faible vitesse, cette mini-Lune ne devrait pas tourner.
18:50Mais les frottements sur la pointe de l'aiguille à cette échelle ne sont pas négligeables.
18:54À plus grande vitesse, la force centrifuge crée une gravité artificielle qui, petit à petit, synchronise le balourd de cette mini-Lune sur sa période de révolution.
19:05L'arrêt permet de constater qu'elle tourne naturellement dans le sens antihoraire.
19:14Maintenant, pour voir comment cette mini-Lune se synchronise, il faut monter l'écran du vidéoprojecteur,
19:24allumer la caméra avec son éclairage, éteindre la lumière et allumer le vidéoprojecteur.
19:35Et voici l'image de la caméra.
19:38La configuration de départ est une mini-Lune immobile avec le moteur de révolution à l'arrêt.
19:45Je vais démarrer la rotation du bras de révolution et je vais vous commenter ce qu'il va se passer.
19:51Une petite remarque avant de commencer.
19:53Pour bien voir la différence de la durée des balancements aller-retour,
19:57il est préférable de regarder le déplacement de l'index noir uniquement dans la zone à droite du trait central.
20:04Attention, c'est un peu rapide.
20:07Top départ.
20:08Comme déjà dit, on constate bien que cette mini-Lune tend à se synchroniser sur sa période de révolution,
20:14mais que son balancement n'est pas symétrique.
20:17Comme vous pouvez le constater, il est légèrement plus rapide lorsqu'il va de gauche à droite.
20:22Autrement dit, le sens antihoraire est plus rapide que le sens horaire.
20:27En dernier, il faut vérifier que l'éloignement de la Lune provoque bien un ralentissement de sa période de rotation suivie d'une resynchronisation.
20:37Attention, top départ.
20:39On constate bien que la mini-Lune ralentit sa rotation puisque son déplacement est dans le sens horaire.
20:51Il avait pu remarquer que mon simulateur reproduit assez bien le comportement de la vraie Lune tel que je l'ai déduit.
21:00En fait, il semble que la différence entre les durées des balancements horaires et antihoraire de mon simulateur
21:06soit plus faible que celle que j'ai trouvée, mais cela n'a rien d'anormal.
21:12Effectivement, il n'est pas facile de concevoir un simulateur qui reproduise exactement la réalité.
21:19En dernier, si mes explications ne vous ont pas entièrement convaincus
21:24et si vous pensiez que je me suis fait piéger par des coïncidences fortuites,
21:29deux éclipses antiques permettent de vérifier cette possibilité.
21:33Il s'agit des deux éclipses solaires évoquées par le poète Homer dans l'Iliade et l'Odyssée.
21:41La procédure consiste à calculer les probabilités que les deux dates trouvées pour ces deux éclipses
21:48soient réellement celles qui ont eu lieu à la fin de la guerre de Troie.
21:52En comparant la valeur du résultat de ce calcul au seuil de quasi-incertitude,
21:57vous aurez une réponse assez objective.
22:00Pour effectuer ce calcul, voici les données dont je dispose pour ces deux éclipses.
22:06Ces onze configurations astrales ont été déduites de l'interprétation des textes homériques.
22:13En réalité, ces deux éclipses ne sont pas décrites explicitement par Homer.
22:18Tous les spécialistes de ces textes traduisent ces allusions cosmiques
22:24comme des fins de cycle permettant la transition entre deux récits.
22:28Pourtant, nous verrons plus loin que leurs déductions sont à revoir lorsqu'il s'agit de phénomènes astronomiques.
22:37De plus, nous allons pouvoir vérifier que les deux éclipses solaires que j'ai déterminées sont en tout point conformes à cette liste,
22:47à une exception pour le mot matin écrit en bleu qui doit être remplacé par le mot soir.
22:54Voici en jaune les dates des deux éclipses que j'ai déterminées et vous pouvez vérifier qu'elles sont bien espacées de dix ans.
23:02Comme je le souligne en bleu, la mort de Patrocle a eu lieu vers la fin du printemps et le massacre des prétendants a bien eu lieu en automne.
23:12Normalement, si la date de la fin de la guerre de Troyes a bien été déterminée par les historiens,
23:19la date de l'éclipses de la mort de Patrocle devrait être comprise dans la fourchette de cette estimation.
23:26Mais ce n'est pas clair. Pour vous faire votre propre idée, je vous donne toutes les dates que j'ai trouvées.
23:33Ensuite, grâce au logiciel astronomique Stellarium, j'ai pu vérifier que ces deux éclipses étaient bien partiels avec un taux d'occultation relativement important.
23:45Ce même logiciel permet aussi de constater que ces deux éclipses ont été visibles l'après-midi.
23:52Il peut également calculer que les constellations du Bouvier et des Péiades pouvaient bien être observées simultanément au coucher du Soleil 29 jours avant l'éclipse du massacre des prétendants.
24:06Et comme déjà signalé, ce sont les trois dernières configurations astrales qui sont les plus intéressantes à analyser.
24:14Tout d'abord, on peut constater que Vénus est citée deux fois et une fois Mercure.
24:21En fait, ce qu'il y a d'extraordinaire est que ces deux planètes ont été visibles alors qu'ils ne le faisaient pas nuit.
24:29Autrement dit, c'est la description de trois levées héliacs ou, plus exactement, comme on le verra après, de deux levées et d'un coucher héliacs.
24:40Le logiciel Stellarium permet, encore une fois, de constater, grâce au calcul de l'Arcus Ionis, que trois jours après l'éclipse de la mort de Patroque, il y a bien eu un lever héliac de Vénus.
24:53La configuration astrale suivante concerne le lever, ou plus exactement, comme Stellarium permet de le visualiser, du coucher héliac de Vénus, cinq jours avant le massacre des prétendants.
25:08Et enfin, le dernier de la liste, le lever héliac de Mercure, 33 jours avant le massacre des prétendants.
25:16Maintenant, voici, grâce au site de la NASA, la visualisation des parcours des deux éclipses que je propose, comme étant celles évoquées dans les textes homériques.
25:29J'ai reporté avec des points rouges les positions théoriques de Troyes et d'Ithac calculées par rapport au parcours des deux éclipses.
25:38Une remarque, comme pour l'éclipse de l'an 9 d'Akhenaton, qui a eu lieu 176 ans plus tôt, ces trois éclipses auraient été visibles, d'après les astronomes, au-dessus de l'océan Pacifique Nord.
25:53Je vais terminer cette rapide présentation par le calcul des probabilités qu'avait le créateur des textes homériques de trouver, par hasard, des configurations astrales qu'officiellement il ne pouvait pas connaître.
26:10Pour cela, imaginons ce poète désirant incorporer des événements astronomiques pour harmoniser son récit.
26:18Comme il veut que cela ait l'air plus réaliste, il décide de fabriquer un générateur d'événements aléatoires.
26:25Pour reconstituer ce générateur fictif, je vais prendre les données a priori inconsistables à notre disposition, soit le nombre de jours plus les quatre dernières configurations astrales.
26:39Le nombre minimum de jours est égal au 33 jours avant plus le jour de l'éclipse plus les trois jours après, soit 37 jours, c'est-à-dire exactement le nombre de cases d'une roulette de casino français.
26:55À cela, il faut rajouter les configurations astrales qui sont les deux constellations plus les levées et les couchers héliacs de Vénus et de Mercure, soit cinq possibilités.
27:06Il faut donc effectuer deux tirages pour trouver aléatoirement une configuration astrale.
27:14On peut en déduire que le créateur des textes homériques, en effectuant quatre fois les deux tirages, avait une chance sur plus de un milliard de trouver par hasard des événements qui se sont produits officiellement à plus de 12 000 km de la Grèce.
27:32La conclusion est que non seulement les tests homériques apportent une confirmation supplémentaire sur la validité de mes déductions, mais en plus, et c'est totalement inattendu et incroyable, mon hypothèse dément le fait que ces textes ne sont que des légendes.
27:52Bien, comme promis, pour éviter une trop longue présentation, je vais arrêter ici mes explications.
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