Christian François - La Classe - Décembre 1988 - Vidéo Dailymotion

Rire de bon coeur

Christian François - La Classe - Décembre 1988

Transcript

00:00Vous donnez les réponses ?

00:00Christian, François !

00:02Ah !

00:03Ah voilà, je ferais pas de ça.

00:05Hein ? Hein ?

00:06Hein ?

00:07Bah oui, bon.

00:09Toute une adolescence à boire de la mentale au parce que je pouvais pas commander un Coca-Cola.

00:13Un co-co-co-co... une mentale au s'il vous plaît.

00:15Je déteste la mentale au.

00:17Ou alors fallait crier, j'y arrive en criant, enfin un...

00:19Un Coca-Cola et un Diabolo Grenadine !

00:22Qu'est-ce que vous voulez à crier comme ça ? Qu'est-ce que vous voulez vous ?

00:23Un co-co-co-co-co... une mentale au.

00:26Et vous voulez un Diabolo ? Un Di... non.

00:28Non.

00:30Alors, et avec les filles, quel sport !

00:32Ma première petite amie s'appelait Catherine, c'est une syllabe dure, c'est difficile.

00:35Caca, je t'aime, c'est d'une élégance.

00:38C'est une élégance.

00:39Et alors, il a fallu que je devienne poète avec mon corps, il a fallu que je dise avec mon corps

00:43ce que je pouvais pas dire avec les mots, je suis devenu amant par malédiction.

00:46Et poète par nécessité.

00:48Vos yeux traversent mes mains moites de désir.

00:51C'était le Picasso de la description amoureuse.

00:53Ou alors, parce que même si j'accrochais sur la dernière syllabe, je pouvais y arriver, en faisant des gestes.

00:57Mais vos yeux traversent mes mains moites de désir.

01:01C'était mieux, c'était plus.

01:03Et alors, à l'école, les profs, les salauds, il y a qui disaient, ah tiens, vous là, l'auteur de Don Juan, des femmes savantes.

01:08Alors là, je vais dire 100 fois, Molière, Molière, Molière, Molière.

01:11Alors là, pas de problème, Molière, de son vrai nom, salaud.

01:15Ah oui, le salaud, d'accord.

01:17Ah oui, d'accord.

01:18Alors, Jean-Baptiste, voilà.

01:21Jean-Baptiste Poc-Poc, tiens, ça c'est nouveau ça.

01:24De toute façon, je m'en fous parce que je troussais sa fille dans les taillis du jardin public.

01:29Et je dis troussé parce que je peux pas dire que je ne peux pas le dire.

01:33C'est mon enfance, toute mon enfance à dire à ma mère, je ne veux pas de casquette qui me couvre les oreilles.

01:38C'était casquette qui ne passait pas.

01:40Je m'en fous, j'ai évité les autres titres.

01:43Ouais, tout apathie.

01:47Ah, je vais lui mettre...

01:49Ah oui.

01:50Tu lui mets ?

01:50Ah oui, mais t'es qui ?

Christian François - La Classe - Décembre 1988

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