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00:00RFI et France 24 présente
00:03Radio Foot International
00:14Anne Gassnier
00:17Bonsoir à tous et merci d'être au rendez-vous de cette deuxième édition du Café des Sports.
00:27Un Café des Sports que vous attendez sans doute puisque nous le faisons dans la foulée de ce tirage au sort qui a eu lieu du côté de Washington.
00:37Et ça sera d'ailleurs le menu unique de cette émission d'aujourd'hui, à savoir le tirage au sort pour la prochaine Coupe du Monde de 2026.
00:46Et pour cela, nous avons réuni les meilleurs analystes, bien sûr.
00:50Et il y en a un qui revient et il revient à un double titre parce qu'il est à la fois champion du monde
00:55et parce qu'il est aussi vice-champion du monde pour être à la fois français et argentin.
01:01Bonjour Alejandro, bonsoir.
01:03Merci de revenir nous voir, on est tous contents.
01:07Voilà, vous allez remettre votre titre en jeu et ça, ça va nous intéresser aujourd'hui.
01:11Il y a aussi le duo d'artistes, ils sont là, ils sont restés et je pense que Rémi est très calme.
01:20Bonsoir Rémi.
01:21Ah oui, je suis calme parce qu'il faut savoir que l'eau calme est très profonde.
01:27Parce qu'il n'est pas qualifié.
01:29Comment je ne suis pas qualifié ?
01:32Je suis lion.
01:33Il n'y a pas de lion au mondial.
01:35Si, il y en a justement.
01:38Bonsoir Xavier.
01:39Bonsoir Annie.
01:40Un très bon tirage et des belles affiches en perspective.
01:42Oui, c'est ce dont on va parler.
01:43Et puis, celui qui nous avait porté chance plusieurs fois et notamment en 2018.
01:51Un peu moins en 2022 Antoine, il va falloir réparer ça.
01:54Antoine Grenier, bonsoir.
01:55Bonsoir Annie, bonsoir à tous.
01:56Je suis là pour prendre une petite revanche amicale sur mon réfé, mon argentin.
02:01Notre argentin préféré.
02:03Il y a aussi Frédéric Suteau du côté de Washington que nous allons rejoindre d'ici peu.
02:08Cette émission a été préparée avec Saliou Diouf et Guillaume Buffet,
02:13ainsi que Swell Kédir et Yann Bourdelà.
02:16Le Café des Sports, les débats sont ouverts.
02:21Un, deux, trois.
02:23USA !
02:24USA ! USA ! USA !
02:28OK.
02:29Un, deux, trois.
02:35Uno, dos, tres.
02:37Good, good, good.
02:37Excellent, excellent.
02:39And now, our Mexican friends.
02:42Muy bien, muy bien.
02:43Très bien.
02:43Et oui, le président de la FIFA est polyglotte.
02:48On s'en est rendu compte.
02:49Et c'est ainsi qu'il a accueilli le monde dans cette salle du Kennedy Center de Washington.
02:55C'était pour lancer évidemment le tirage au sort dans la grande salle et pour surtout lancer cette compétition sportive qui est, dit-on, la plus suivie au monde, à savoir donc cette Coupe du Monde de 1026.
03:09Alors, il paraît, selon M. Infantino, qu'il y avait un milliard de personnes qui suivaient le tirage au sort derrière leur écran.
03:17Je vous livre rapidement quelques affiches parce que quand même, on a déjà salivé et on espère vous faire attendre, patienter quelques instants.
03:26Mais on a quand même noté ces affiches dont on parlera évidemment dans l'émission.
03:31Ce, France-Sénégal, bien sûr, comme on se retrouve.
03:35Il y aura aussi Brésil-Maroc, Allemagne-Côte d'Ivoire, Argentine-Algérie, Espagne-Cap-Vert.
03:42Et puis, nous parlerons évidemment des groupes et de ce qui peut se passer dans cette compétition.
03:50Mais pour l'instant, on va rejoindre notre envoyé spécial.
03:53Il est là-bas.
03:54Avant qu'il ne devienne un pingouin gelé, j'appelle Frédéric Suto.
03:59Bonsoir, Frédéric.
04:02Bonsoir, Annie.
04:03Bonsoir, tout le monde.
04:04Quel casting.
04:05Bonsoir, Alain Rambaud, Antoine, Rémi, Xavier.
04:09Vous avez l'air bien au chaud.
04:11Alors, ce n'est pas votre cas.
04:12On vous aperçoit à l'image et c'est vrai que vous ne devez pas voir très chaud.
04:18Racontez-nous comment s'est passé pour vous ce tirage au sort, Frédéric Suto.
04:23Parce que la cérémonie a quand même duré pas mal.
04:27Et puis, vous avez fait un petit tour en zone mixte aussi.
04:32Oui, ça a été une longue journée.
04:34Qui a commencé très tôt levé du soleil.
04:39La première surprise, ça a été la neige.
04:41Vous la voyez derrière nous.
04:43Mais effectivement, Washington est recouvert de neige.
04:46Il a neigé toute la journée.
04:49Et avant peut-être d'entrer dans le vif du sujet, ce tirage au sort,
04:53tout le périple pour arriver au Kennedy Center, là où il y a eu lieu de tirage,
04:57ça a été assez long, sécurité absolue, vu que Donald Trump, le président américain,
05:03était là, allait venir depuis la Maison-Blanche qui est à 3 km d'ici.
05:08On nous a demandé, là, tous les suiveurs, tous les médias, on était 300, 400,
05:12de poser au milieu de la route toutes nos affaires, tous les sacs.
05:16Et là, on a fait venir les chiens renifleurs et on a examiné les sacs un par un.
05:23Ça a duré une heure et demie sous la neige, dans le froid.
05:27Et après, on a pu entrer à l'intérieur du centre pour assister à la grande cérémonie et au tirage au sort.
05:34Alors, Frédéric, est-ce qu'il y a eu des clameurs, quelques bruits, quelques exclamations
05:42quand certaines affiches sont apparues de la main heureuse de certaines des grandes stars des sports,
05:49d'ailleurs pas seulement du football, qui procédaient au tirage au sort ?
05:55Oui, ces affiches, vous allez les décrypter, les analyser.
06:00Mais l'une des premières, c'est le Brésil-Maroc.
06:02Parce que c'est vrai qu'il a été un peu long, ce tirage au sort, à démarrer.
06:08On a mis toutes les têtes de série dans un groupe.
06:12Et dans le chapeau 2, où il y avait le Maroc,
06:15on a eu ce Brésil-Maroc, la première grosse affiche qu'on a eue à se mettre sous la dent.
06:21Et puis le Sénégal est arrivé un peu plus tard, France-Sénégal,
06:25au bon souvenir de 2002, l'épopée des Lyons sénégalais
06:29qui avaient battu les champions du monde français en match d'ouverture
06:32pour aller jusqu'en quart de finale.
06:34Et puis le tirage ensuite, enfin, s'est mis en route.
06:38Côte d'Ivoire-Allemagne, pas mal aussi.
06:40Ah oui, non, mais il y a vraiment...
06:44Et l'Argentine, je crois, va croiser aussi l'Africaine.
06:48L'Algérie.
06:49Oui, exactement.
06:51Donc, elle aura de quoi se mettre sous la dent.
06:55Frédéric, encore une petite chose.
06:58Ce tirage au sort a eu lieu, mais en fait,
07:01il y a beaucoup de détails qui seront définis demain par la FIFA,
07:05c'est-à-dire les horaires et puis les stades,
07:07exactement dans quel sens vont se faire ces circuits ?
07:10Oui, on connaît les douze groupes.
07:14Ça, ça ne va pas changer.
07:16Les équipes ont leur groupe attitré.
07:20Elles ont leur zone,
07:21celles qui vont jouer plutôt dans l'est des États-Unis,
07:25les équipes qui vont se retrouver entre le Mexique et le sud des États-Unis
07:29et celles qui seront plus sur la côte ouest,
07:32du côté de Los Angeles et San Francisco.
07:34Mais pour les horaires des matchs, pour l'ordre des rencontres,
07:38pour l'instant, on ne sait pas.
07:40Les ordinateurs la vont tourner pendant 24 heures,
07:43avec aussi la pression des diffuseurs,
07:46des télévisions qui ont acheté des matchs très, très chers.
07:49Par exemple, l'équipe de France, oui, on a un France-Sénégal.
07:53Mais si on le met ici à 21 heures,
07:56ça nous fait du 3 heures du matin en France, au milieu de la nuit.
07:59Donc le diffuseur français va mettre la pression en disant non.
08:02Nous, il nous le faut dans la soirée en France,
08:04c'est-à-dire dans l'après-midi ici aux États-Unis.
08:08Les seins multipliés par 48 pays qualifiés,
08:12c'est un casse-tête sans nom.
08:14Oui, écoutez, c'est leur rôle.
08:16C'est l'argent qui va gagner l'arrivée, ne vous inquiétez pas.
08:19On ne s'inquiète pas.
08:21Est-ce que par hasard, vous avez entendu une réaction ou deux de sélectionneurs
08:26avant de pouvoir être avec nous, Frédéric ?
08:32Comment ?
08:33Oui, on en sort tout juste de la zone mixte.
08:37Le premier, l'un des premiers à se présenter,
08:39ça a été Patio, le sélectionneur du Sénégal.
08:44Très fier de se retrouver dans ce groupe
08:47où on a l'équipe de France et la Norvège,
08:50plus un varagiste que l'on ne connaît pas encore.
08:53Patio, il était de ce match de 2002,
08:57il en a parlé, les souvenirs sont là.
09:00Ensuite, on est allé voir Emers Fahé,
09:01on l'entendra sur l'antenne,
09:04sur les ondes d'RFI tout à l'heure,
09:06Allemagne-Côte d'Ivoire,
09:07mais lui, il est resté un peu plus général
09:08en disant c'est un groupe abordable,
09:10mais on est là pour sortir du groupe.
09:12Hervé Renard, l'Arabie Saoudite,
09:15Sébastien Minier,
09:17la fierté d'amener Haïti à la Coupe du Monde.
09:20Lui aussi se retrouve dans un groupe incroyable,
09:23Brésil, Maroc, Équateur pour Sébastien Minier.
09:26Ils ont défilé les uns après les autres.
09:28Walid Regragui également,
09:31qui a félicité chaleureusement Sébastien Minier
09:33qui était là juste à côté de lui.
09:35Oui, parce qu'ils vont se retrouver donc.
09:37Et l'idée d'échange, je vous laisserai vous en parler.
09:39D'accord.
09:41Merci beaucoup Frédéric Suto
09:43d'avoir été avec nous dans ce studio.
09:46Nous, au chaud, vous au froid.
09:48Mais on vous envoie tous nos encouragements.
09:53On vous envoie tous nos encouragements.
09:55On vous laisse aller vous réchauffer.
09:56Merci beaucoup Frédéric.
09:57Et à très vite dans le Café d'Espoir.
10:01On n'a pas vu le Cameroun.
10:02Rémi s'est presque endormi,
10:05mais on va le réveiller.
10:07On va le faire agir.
10:09Merci beaucoup Frédéric.
10:10À très bientôt.
10:12Alors les amis, allons-y.
10:14D'abord, un petit commentaire
10:15sur le match d'ouverture.
10:17Xavier, Mexique-Afrique du Sud ?
10:19C'est un remèque.
10:20C'est un remèque de match d'ouverture.
10:22C'était déjà l'affiche de l'ouverture
10:23de la Coupe du Monde 2010
10:24en Afrique du Sud.
10:25Ça a été Afrique du Sud-Mexique.
10:27C'était dans le groupe de la France d'ailleurs.
10:29Et ça s'était achevé sur un score nul,
10:31un partout.
10:32Et alors ce qui est amusant,
10:33c'est que ça sera la troisième fois
10:34que le stade Aztéca,
10:36ô combien mythique de la ville de Mexico City,
10:39recevra l'ouverture d'une Coupe du Monde.
10:44Donc c'était à signaler.
10:46Et l'Afrique donc participera
10:47dès le match d'ouverture.
10:50Alors les groupes, il y en a 12.
10:52Est-ce que, Rémi,
10:54vous avez repéré un groupe de la mort ?
10:57Oui, déjà il faut savoir
10:59que le groupe de la France
11:00c'est un véritable groupe de la mort.
11:04Vous trouvez ?
11:04Oui, moi je trouve ça
11:06parce qu'être quand même
11:07avec la Norvège, le Sénégal,
11:09ce n'est pas facile.
11:10Parce que lorsque vous essayez
11:11de regarder toutes ces équipes-là,
11:14vous vous rendez compte quand même
11:15que chacune représente aujourd'hui
11:18une efficacité terrible,
11:21surtout sur le plan offensif.
11:23On a d'un côté Mbappé Allende
11:25et de l'autre côté aussi,
11:26le Sénégal qui ne blague pas.
11:27Bien évidemment aussi,
11:29on peut se dire que le groupe du Maroc
11:30n'est pas aussi facile que ça.
11:32Oui, avec le Brésil.
11:35Alors allons-y sur ce groupe I quand même
11:37qui paraît être un des plus relevés,
11:39si ce n'est le plus relevé.
11:40Et puis avec ce France-Sénégal,
11:44qu'est-ce que vous pouvez nous dire déjà,
11:47Antoine ?
11:48Disons que la chance mythique de Didier Deschamps
11:51a porté cette fois-ci plutôt sur la localisation du groupe
11:54que sur les adversaires en tant que tels.
11:56C'est-à-dire qu'il nous a habitués
11:59à des tirages au sort beaucoup plus cléments.
12:02Didier Deschamps, dans son long parcours de sélectionneur,
12:04qui s'arrêtera d'ailleurs à la fin de cette Coupe du Monde,
12:08quel que soit le résultat,
12:09Retrouver le Sénégal pour l'équipe de France,
12:14ça n'est évidemment jamais anodin.
12:16Se retrouver face à la Norvège,
12:18ça nous promet mine de rien.
12:20Un duel entre deux joueurs
12:22qui visent le ballon d'or
12:24à un moment ou un autre dans leur carrière
12:26et ce duel entre Mbappé et Haaland,
12:28forcément les gens vont l'attendre.
12:30On attendra l'identité du quatrième homme,
12:35de la quatrième nation
12:36pour voir si ce groupe est finalement
12:38très homogène
12:40ou s'il va y avoir un petit poussé.
12:42A priori, il y aura un petit poussé,
12:44mais il peut être plus ou moins grand.
12:47France-Norvège, Alejandro ?
12:49C'est vrai que tout le monde avait un peu peur
12:51de cette équipe qui était dans le chapeau 3,
12:53si je ne me trompe pas.
12:55Et tout le monde se disait,
12:56bon, la Norvège,
12:56mais les Italiens et Matteo Tchoffi,
12:58notre correspondant,
12:59nous en parlent souvent de cette Norvège
13:00qui les a beaucoup embêtés dans leur groupe.
13:04Là, effectivement,
13:05ça risque à l'an dont on le connaît.
13:07À Londres, on les connaît d'ailleurs.
13:09Et on le redoute.
13:09À Londres, Mbappé vont se retrouver
13:10dans quelques jours,
13:11mais avec leur club.
13:12Et là, ils vont se retrouver
13:14donc avec leurs équipes nationales.
13:17Ce sera le quatrième match.
13:18Donc déjà, peut-être un match
13:21où l'enjeu sera moindre
13:23si les deux équipes démarrent
13:24bien la compétition.
13:26Mais c'est quand même
13:27un petit clin d'œil.
13:28Une chose à dire quand même
13:31sur le déroulé de la compétition,
13:34il y a douze groupes
13:34et il y a 48 équipes
13:37sur la ligne de départ.
13:38Il y en aura 16 éliminées.
13:40Ça veut dire 32 qui resteront.
13:42Ça veut dire les deux premiers
13:43de chaque groupe
13:45et plus huit meilleurs huitièmes.
13:47Huit des douze meilleurs troisièmes.
13:48Troisièmes, pardon.
13:49Huit des douze meilleurs troisièmes.
13:50Donc normalement,
13:51la France,
13:52même dans un groupe difficile,
13:53doit sortir.
13:54Parce que le quatrième,
13:56le petit poussé
13:56auquel vous faites allusion,
13:58ce sera soit la Bolivie,
13:59soit l'Irak,
14:00voire le Suriname.
14:00Donc a priori,
14:01la France,
14:02de toute façon,
14:03même s'il y a un accident
14:04comme il y a eu en 2002
14:05contre le Sénégal,
14:06elle doit pouvoir avoir
14:07au moins trois points
14:08pour assurer une place
14:09de meilleure troisième.
14:10Mais il ne faut pas oublier
14:10que l'objectif
14:11des têtes de série
14:12et notamment des quatre premiers
14:14au classement mondial FIFA,
14:15l'Espagne, l'Angleterre,
14:16l'Espagne, l'Argentine,
14:17la France et l'Angleterre,
14:19c'est d'être premier de leur groupe
14:20parce que c'est leur garantie
14:22de ne pas se rencontrer
14:23avant le dernier carré.
14:25Alors bien sûr,
14:25ça ne les empêchera pas
14:26d'avoir des adversaires
14:28forts en 16e,
14:30en 8e ou en quart de finale.
14:31Mais au moins,
14:32ils éviteront de se rencontrer.
14:33Et quand on connaît
14:34Didier Deschamps,
14:34on sait que l'objectif,
14:35ce sera clairement
14:36d'être premier.
14:37Donc déjà,
14:37vous avez un match
14:38contre le Sénégal
14:39pour commencer,
14:40c'est pas gagné.
14:41Et ensuite,
14:42la Norvège,
14:42pour assurer éventuellement
14:43la première place du groupe,
14:44c'est compliqué.
14:45Et l'objectif de Deschamps
14:47et lorsqu'il a réussi
14:48lors des grandes compétitions,
14:49c'est qu'il avait un premier tour
14:50qui était quand même
14:50plutôt facile.
14:52Ce qui fait qu'il pouvait
14:53faire tourner,
14:54que le troisième match,
14:55il pouvait mettre les remplaçants.
14:56Là, a priori,
14:57ce ne sera pas le cas.
14:57Et la dernière fois
14:58que c'est arrivé,
14:59Antoine me confirmera,
15:00c'était à l'Euro 2021
15:01où là,
15:02ils étaient dans un premier groupe
15:03avec le Portugal,
15:05l'Allemagne
15:05et la Hongrie
15:07avec match nul à Budapest.
15:08Et l'équipe de France
15:09s'est fait sortir
15:10dès les huitièmes de finir.
15:11Alors,
15:12France-Sénégal,
15:13ça sera le premier match
15:13de cette équipe de France.
15:15Et évidemment,
15:16ce n'est pas anodin.
15:17Je crois que dans toutes nos têtes,
15:19en tout cas,
15:19entre ici à Paris
15:21et là-bas à Dakar
15:22et dans nos deux pays,
15:23eh bien,
15:24on se souvient tous
15:25d'un certain match
15:26de juin 2002
15:28en Corée du Sud.
15:29Rémi,
15:53on s'en souvient tous
15:54de ce moment-là,
15:55n'est-ce pas ?
15:55D'abord,
15:56en 2002,
15:57un Africain
15:58qui marque le premier but,
15:59le Sénégal.
16:00Et en plus,
16:01cette phrase,
16:01c'est une phrase
16:02prononcée par le président
16:03Abdolewad.
16:04On le voit encore
16:05devant la grille
16:05de la présidence
16:07à Dakar
16:08en train de parler
16:08évidemment à des Sénégalais
16:10qui étaient heureux.
16:11Mais ça avait été
16:12un mauvais présage
16:15pour l'équipe de France
16:16ce premier match.
16:17Tout à fait,
16:17d'autant plus
16:18que la France
16:20avait quand même
16:20la meilleure attaque.
16:23C'est-à-dire que...
16:23On croyait.
16:24Ah oui,
16:24on croyait.
16:25Les meilleurs buteurs.
16:26Oui,
16:27c'est-à-dire que
16:28si vous aviez
16:29à l'époque
16:30quand même
16:30tout cela
16:31qui était
16:31meilleur buteur
16:32dans les grands championnats
16:33et vous arrivez devant
16:35une équipe
16:36qui,
16:36une sélection
16:37qui n'a pas encore
16:38pris part
16:38à la Coupe du Monde,
16:40eh bien,
16:40c'était quand même
16:41une grosse surprise.
16:43Sauf que,
16:44bien évidemment,
16:45j'ai l'impression
16:45que l'histoire
16:46est en train
16:47de se répéter.
16:48C'est un certain pas
16:49qui avait marqué.
16:52Cette fois-ci...
16:52Moubadiop,
16:53qui est...
16:54L'entraîneur,
16:55le sélectionneur,
16:56c'est un pape.
16:57Pape Tion.
16:58Et les attaquants,
17:01on a encore
17:02pape
17:03Mactar Sarr.
17:04Vous regardez
17:08dans cette association
17:10de parcs-là.
17:10Vous faites le marabout,
17:11là.
17:13Je ne constate
17:14que des faits.
17:15Je ne constate
17:15que des faits.
17:16Parce que là,
17:17vous avez également
17:18aussi,
17:19de l'autre côté,
17:20un hôtelier
17:21qui joue aussi
17:22presque la même chose
17:23en Angleterre
17:24actuellement.
17:25Il y a Mindiaye.
17:26Donc,
17:26moi,
17:27je me dis quand même
17:28que cette équipe
17:29du Sénégal
17:29peut véritablement
17:31surprendre.
17:31Elle l'a déjà fait.
17:34Elle l'a déjà fait
17:34il y a 24 ans.
17:35Donc,
17:35pourquoi pas rééditer ?
17:36Ce qui est clair,
17:37c'est que cette confrontation
17:38entre la France
17:39et le Sénégal,
17:40c'est un cadeau
17:41que nous a fait
17:43ce tirage au sort
17:44qui va permettre aussi
17:45de mesurer
17:46l'évolution,
17:47mine de rien,
17:48des deux nations
17:49depuis 24 ans désormais.
17:50Parce que le Sénégal
17:52a perdu ce statut
17:53de surprise
17:54qui était le sien
17:55en 2002.
17:57Une équipe
17:57qui arrive
17:58face aux champions
17:59du monde.
18:00Des champions du monde
18:01qui, au passage,
18:01étaient un peu arrivés
18:02comme des rock stars.
18:03Ils étaient champions
18:04du monde,
18:05champions d'Europe.
18:05Ils étaient intouchables,
18:06totalement intouchables
18:07et ils ne s'étaient pas
18:08bien préparés,
18:09ce qui ne sera certainement
18:10pas le cas avec Didier Deschamps
18:11qui ne fera vraisemblablement
18:12pas cette erreur-là.
18:14Ce qui est sûr,
18:14c'est que le Sénégal,
18:15désormais,
18:16arrive avec un statut
18:16de champion d'Afrique.
18:18Mine de rien,
18:18un titre gagné,
18:20une finale perdue
18:21en 2019.
18:22Une expérience.
18:23Une expérience.
18:24Des joueurs qui sont
18:25top niveau désormais
18:26dans des très grands championnats
18:27et qui offriront
18:29une autre adversité
18:30que celle
18:31à laquelle la France
18:32pourrait être habituée
18:34dans une compétition,
18:35attention,
18:36que les Bleus maîtrisent
18:37par cœur.
18:37Mais la France n'arrive
18:38pas à championne du monde,
18:40Antoine.
18:40Non, mais ils arrivent finalistes
18:41et ils restent
18:42sur deux finales consécutives,
18:44ce qui est une performance
18:45qui est extrêmement rare.
18:47Donc, a priori,
18:48et je l'ai dit,
18:49c'est la dernière
18:50de Didier Deschamps,
18:51donc il ne va certainement
18:52pas se relâcher maintenant,
18:55d'autant qu'il ne s'est pas
18:55relâché du tout
18:56depuis qu'il est
18:57à la tête des Bleus.
18:58Pat Matassar,
18:59milieu de terrain,
19:00c'est ça ?
19:01Ce qui s'était passé
19:02il y a 24 ans,
19:03moi j'en avais beaucoup parlé
19:04après coup
19:05avec Bruno Metsu
19:06qui était le sélectionneur
19:07français du Sénégal
19:08et il avait extrêmement bien
19:09préparé ce match
19:10pour piéger les Bleus.
19:12Et comme le disait
19:13d'ailleurs Antoine,
19:14les Bleus étaient arrivés
19:15un peu en rockstar.
19:16Je me souviens
19:16de leur dernier match
19:17de préparation
19:18contre la Roumanie
19:19au Stade de France.
19:20Ils avaient été
19:20d'une médiocrité crasse
19:22et ils n'avaient pas trop
19:24accepté les reproches
19:25qu'on leur faisait.
19:25et ils étaient arrivés
19:27effectivement en champion
19:28du monde
19:28et ils s'étaient
19:30lancés à l'abordage
19:31et s'étaient fait piéger
19:32en contre-attaque
19:33par un Sénégal
19:34extrêmement bien préparé.
19:35Ils profitaient de leur statut
19:35et ils étaient un peu
19:36moins concentrés.
19:37Avec Didier Deschamps,
19:38ça ne risque pas
19:39de se passer comme ça,
19:39on le connaît.
19:40Donc,
19:41ce sera sûrement
19:42un tout autre match
19:43mais ce sera un match
19:43très intéressant
19:44parce que le Sénégal
19:45est aujourd'hui
19:46à mon avis
19:46la meilleure équipe d'Afrique.
19:48Alejandro,
19:48justement,
19:49parce que le Sénégal
19:51on l'a vu il n'y a pas longtemps,
19:52alors on en parlera
19:53mais ils ont battu
19:54le Brésil
19:55en match amical,
19:57ils ont battu
19:57d'autres sélections.
19:59Ah non,
19:59ils ont perdu le Brésil
20:00mais ils avaient battu
20:020-2.
20:02Oui, récemment,
20:03mais ils les avaient déjà
20:04battus.
20:06Parce qu'il faut quand même
20:07dire que ce match-là,
20:08bien évidemment,
20:08ça va aussi permettre
20:09à Paptiol
20:10de pouvoir
20:11revoir au niveau
20:13de son milieu de terrain
20:14parce qu'il a beaucoup failli
20:15ce milieu de terrain-là
20:16et puis je crois aussi
20:17qu'il y a eu
20:18les erreurs
20:19d'un gardien quand même
20:20qui est assez expérimenté.
20:21Donc je crois que
20:22cette équipe du Sénégal
20:23c'est aussi
20:24à partir des petites erreurs
20:25comme ça
20:26qu'elle va essayer
20:27de grandir.
20:29Alejandro,
20:30sur l'ensemble du groupe
20:30finalement,
20:31alors on a une inconnue
20:33parce qu'il y a encore
20:34six inconnues
20:35dans cette compétition
20:37et dans ce tableau
20:37donc on ne sait pas
20:39quel est le quatrième
20:40partenaire
20:42dans le groupe I
20:43mais quand même
20:43comment voyez-vous
20:46l'équipe de France
20:47expérimentée
20:48même s'il y a
20:49des nouveaux,
20:50des jeunes,
20:51il y a quand même
20:51une équipe de bleus
20:53et qui assume
20:54son statut
20:55de vice-championne
20:56et qui a des ambitions
20:57toujours.
20:57Il y a toujours
20:58des incertitudes
20:59en matière de football
21:00mais a priori
21:01la France devrait
21:02finir première.
21:04Cela dit,
21:05pour le Sénégal
21:06le fait d'affronter
21:07la France
21:07dans le premier match
21:09est un avantage considérable
21:10parce que le Sénégal
21:11va sans doute
21:12bien préparer ces matchs
21:14alors qu'il est probable
21:15que les Français
21:16vont arriver
21:17avec beaucoup de joueurs
21:18qui vont sortir
21:19tout juste
21:20des compétitions européennes
21:23des championnats
21:23très disputés
21:24et du coup
21:26qui seront
21:26probablement
21:28un peu moins
21:28à futur.
21:29Les joueurs sénégalais
21:31jouent ici
21:32en France
21:32et jouent
21:33également
21:34en première ligue.
21:35Vous n'allez pas dire
21:36que c'est des joueurs
21:37à part Sadio Mane
21:38ou encore
21:39leur capitaine
21:41mais tous les autres
21:42ils sont quand même
21:43ici
21:44donc on ne peut pas dire
21:44que les joueurs sénégalais
21:46auront
21:46un avantage
21:48par rapport
21:49à l'absence
21:50de compétition
21:50par rapport
21:51au repos
21:52par rapport à ceci.
21:53Mais les joueurs français
21:53sont pour la plupart
21:54dans des très grands clubs
21:55qui risquent
21:56d'aller très loin
21:57en Ligue des champions
21:58et ça, ça peut
21:59éventuellement
22:00peser au moment
22:01de la préparation.
22:02C'est la sixième fois
22:03que l'équipe de France
22:04a un adversaire africain
22:06en face de groupe
22:07d'une Coupe du Monde
22:08et c'est un continent
22:08contre le...
22:10face auquel
22:11les Bleus
22:11ont un bilan sportif
22:12négatif
22:13c'est-à-dire qu'ils ont été
22:14battus trois fois
22:15par des nations africaines
22:17le Sénégal
22:17l'Afrique du Sud
22:18en 2010
22:19et le troisième échappe
22:22c'était la Tunisie
22:23au Qatar
22:24et ils n'ont gagné
22:25et ils n'ont gagné
22:27que deux matchs
22:27donc c'est une manière
22:29aussi pour les Bleus
22:30de remettre un petit peu
22:31s'ils s'imposent
22:32sur le Sénégal
22:33ça peut être
22:34une motivation supplémentaire
22:35de remettre
22:36les pendules à l'heure.
22:38Antoine, juste pour terminer
22:39sur les Bleus
22:40sur ce groupe
22:40comment voyez-vous
22:42cette équipe de France
22:43par rapport à celle
22:44de 2022 ?
22:47C'est une excellente question
22:48Annie
22:49c'est...
22:49c'est...
22:50elle va arriver
22:52dans des...
22:52elle va arriver
22:53évidemment
22:54dans des dispositions
22:55qui seront un petit peu
22:56différentes
22:57parce qu'elle est arrivée
22:58au Qatar en 2022
22:59en tant que championne du monde
23:01avec un titre à défendre
23:03ce qui met forcément
23:03un petit peu plus de pression
23:05elle est parvenue en finale
23:06on ne va pas revenir
23:07une énième fois
23:08sur le scénario
23:09de cette finale
23:10qui était complètement...
23:12qui était
23:12à la limite
23:13de l'aberration
23:14et c'est un match
23:15qui reste évidemment
23:16dans les mémoires
23:17elle a fini première
23:18de son groupe
23:19de qualification
23:20dans un groupe
23:21où on s'en va faire
23:23un jour aux adversaires
23:25elle devait terminer première
23:27elle a fait le job
23:28mais elle n'a pas forcément
23:30convaincu
23:30en termes de jeu
23:32et les essais
23:33qu'a pu faire Didier Deschamps
23:34en termes de tactique
23:36et d'essayer
23:38voilà
23:39il va falloir que des joueurs
23:40qui ont montré des choses
23:42en équipe de France
23:43dans les matchs de qualification
23:44ou dans
23:46d'autres rencontres
23:48vont devoir être au niveau
23:49je pense à Michael Olyssé
23:50notamment
23:51dans une coupe du monde
23:52et c'est une autre histoire
23:54c'est une autre affaire
23:54Souvenez-vous
23:55moi je comparerais un petit peu
23:56ce qui s'était passé
23:57justement
23:57début des années 2000
23:59la France est championne du monde
24:00en 98
24:01elle se vautre
24:03en 2002
24:04et ceux qui sont restés
24:06jusqu'en 2006
24:06ils avaient vraiment
24:08la rage
24:08et l'envie de gagner
24:09parce que parmi eux
24:10il y en a qui n'avaient jamais
24:11été champion du monde
24:12et il y en a
24:12qui l'avaient déjà été
24:13mais qui voulaient
24:14le redevenir
24:14et cette équipe de France
24:16malgré ses imperfections
24:18elle va jusqu'en finale
24:19en 2006
24:19donc moi je pense
24:20que la motivation des joueurs
24:21même s'ils sortent
24:22d'une saison extrêmement
24:23fatigante
24:24pour ceux qui jouent
24:24dans les grands clubs
24:25qui iront loin
24:26en Ligue des Champions
24:27elle sera intacte
24:28et le management de Didier
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