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  • il y a 11 heures

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00:00Europe 1 soir week-end, 19h, 21h, Stéphanie Demureux.
00:04Toujours en compagnie de Georges Fenech et Vincent Roy,
00:07Vincent Roy qui nous expliquait que le pape François,
00:11qui voulait créer des ponts avec l'islam, c'est ce qu'il a dit manifestement.
00:14Non, pas le pape François, Léon XIV.
00:16Oh là là, oui, pardon, petit moment de fatigue.
00:21Léon XIV qui s'est rendu au Liban.
00:25Un voyage qui était prévu effectivement par le pape François,
00:29donc c'est dans la continuité,
00:33mais il dit aussi qu'il veut aller sur les traces de Saint-Augustin en Algérie,
00:36que ce sera probablement son prochain voyage,
00:39et là c'est lui qui a choisi ce voyage.
00:43Mais il appelle surtout les catholiques d'Occident à être moins,
00:46non mais la phrase est quand même, vous savez que c'est quand même très curieux,
00:49à être moins effrayés par l'islam.
00:51Ah oui.
00:54Pardonnez-moi mais...
00:54Ça veut dire qu'on pourrait être islamophobe ?
00:56Ça veut dire que les catholiques d'Occident
01:00pourraient par conséquent être islamophobes.
01:03On reprend la sémantique des frères musulmans.
01:06C'est vrai que c'est une sorte étonnante qui m'avait échappé.
01:10Personnellement ça m'a interrogé, donc j'en fais mention.
01:12Oui, vous l'interprétez comment cette sortie du chapitre Léon XIV ?
01:17Vous aviez hier matin, non vous aviez mercredi matin,
01:22un grand article dans le Figaro sur cette question.
01:25Personne n'est ici islamophobe.
01:28On est simplement vigilant par rapport à un islamisme conquérant radical,
01:33voire terroriste, contre lequel nous devons lutter.
01:36C'est ça, le sujet.
01:38Nous ne sommes pas effrayés par la religion musulmane.
01:40Et moi je ne suis pas absolument du tout choqué ou quoi que ce soit
01:46que le pape Léon XIV aille faire une mission pontificale en Algérie.
01:52Ça fait partie, je dirais, de ces missions normales.
01:57Mais non, de grâce, ne taxons pas l'Europe et la France peut-être
02:01comme un pays qui a peur de...
02:03Non, le pays, c'est la deuxième religion de France,
02:05il faut le rappeler, dont la grande majorité des musulmans
02:08vivent pacifiquement, mais nous sommes vigilants
02:10par rapport à ceux qui considèrent que le Coran
02:13est supérieur à la loi de la République.
02:15On voit de plus en plus de sondages, maintenant notamment chez les jeunes,
02:19n'est-ce pas, qui remettent en cause un certain nombre de principes
02:21et de valeurs républicaines.
02:22Et ceux-là, il faut le combattre, bien entendu.
02:24Alors, c'est, je veux dire, amusant,
02:27ce n'est pas l'adjectif qui est bien choisi,
02:29mais quasiment parallèlement à une ou deux semaines de différé,
02:33vous avez vu le rapport qu'a brandi Donald Trump,
02:37notamment sur...
02:38C'est un document élaboré périodiquement par la Maison Blanche
02:41qui recense les enjeux de sécurité, alors, aux Etats-Unis,
02:44mais il a quand même consacré trois pages à l'Europe.
02:47C'est une dernière partie qui a attiré mon attention,
02:49centrée donc particulièrement sur nos pays.
02:53Il dit, en gros, plusieurs défis se posent pour nous, Européens.
02:57Les politiques migratoires, dit-il,
02:59la censure de la liberté d'expression,
03:01la répression de l'opposition politique,
03:03l'effondrement des taux de natalité
03:05ou encore la perte d'identité nationale
03:06et de confiance en soi.
03:09Clairement, Donald Trump explique
03:10qu'il faut mettre aux migrations de masse
03:12et que lui a peur du risque d'effacement civilisationnel.
03:17Donc, c'est dans la lignée de ce que vous nous disiez, là.
03:19Écoutez, il pointe les problèmes,
03:23il pointe, je crois, de manière assez précise
03:25les problèmes qui sont les nôtres.
03:27C'est un curieux personnage
03:28parce qu'il est parfois très emporté
03:31et puis, parfois, ou tantôt,
03:33comme disent les Belges,
03:34il a une certaine acuité.
03:37On ne peut pas lui reprocher ça.
03:37Cette intervention s'inscrit, me semble-t-il,
03:40dans la continuité du discours de Gedevins.
03:43C'est un événement, je crois, en Autriche.
03:44Le problème des Européens.
03:45Il n'y avait pas du tout plus aux Européens.
03:46Les problèmes des Européens sont eux.
03:48Il avait mis le doigt là où ça fait mal.
03:50C'est-à-dire que nous sommes aujourd'hui
03:52une Europe menacée dans...
03:55Son existence, c'est peut-être...
03:57Mais enfin, on ne sait jamais.
03:58À partir du moment où vous ne maîtrisez plus
04:00les flux migratoires qui sont de plus en plus,
04:03comme dirait Nicolas Sarkozy,
04:04l'immigration n'a pas encore commencé.
04:07Parce qu'on aura évidemment de plus en plus
04:09de candidats à l'immigration,
04:12compte tenu de toutes les questions
04:13de crise climatique et les guerres, etc.
04:16et les famines.
04:18Mais nous devons être un par raison aussi
04:21de tirer la sonnette d'alarme.
04:22Nous devons protéger notre continent,
04:24protéger la France des flux migratoires
04:27qu'on ne pourrait pas maîtriser
04:28et qui pourraient remettre en cause
04:30des modes de vie, des cultures...
04:31En tout cas, ça n'a pas plu à tout le monde.
04:33Évidemment, sans doute.
04:34D'ailleurs, à l'instar du discours de Gedevins,
04:36écoutez la réponse...
04:37Moi, je partage.
04:38...la réponse du ministre allemand
04:39des Affaires étrangères,
04:41Johan Wattful.
04:42Écoutez ce qu'il a dit.
04:43C'était lors d'une conférence de presse
04:44à Berlin en réaction à ses conseils
04:47de Donald Trump.
04:51La République fédérale d'Allemagne
04:53a jusqu'à présent été capable
04:54de débattre de toutes ces questions
04:56en interne.
04:58Et nous nous estimons également
04:59en mesure, à l'avenir,
05:00de les aborder et de les discuter
05:02entièrement par nous-mêmes,
05:05sans avoir besoin de conseils extérieurs.
05:10Bon, en gros, mêlez-vous
05:11de ce qui vous regarde.
05:12C'est ce que dit en substance
05:14le ministre allemand
05:15à Donald Trump, Vincent Roux.
05:17En fait, il y a un problème.
05:18Et si vous voulez,
05:19il y a un problème capital.
05:21Je parle sous le contrôle de Georges.
05:23Mais enfin, après tout,
05:24on pourrait très bien admettre
05:25que, comme M. Mélenchon,
05:28on pourrait très bien harguer
05:29d'une créolisation absolument totale
05:32de notre pays,
05:34de l'Allemagne,
05:34de l'Italie,
05:35de l'Espagne,
05:36de...
05:36Voilà.
05:37On pourrait...
05:37Après tout, c'est un modèle
05:39c'est un modèle
05:40qui se défend, après tout.
05:42Non, je ne crois pas
05:43qu'il se défend.
05:44Non, mais si...
05:44Le modèle communautariste,
05:45pardon, c'est quoi ?
05:47Non, mais il peut...
05:48Quand on écoute M. Mélenchon,
05:50c'est une vision possible
05:51du monde de demain
05:52et de l'Europe de demain.
05:53On n'est pas obligé de partager.
05:54Alors, j'allais y venir.
05:57La difficulté,
05:59c'est que là-dessus,
06:00me semble-t-il,
06:01les peuples eux-mêmes,
06:03les Italiens,
06:03chez eux,
06:04les Espagnols,
06:06chez eux,
06:06les Français,
06:06chez eux,
06:07les Allemands,
06:07chez eux,
06:08doivent pouvoir se déterminer
06:09parce que la question
06:10est d'importance.
06:12Il y va
06:13de l'avenir
06:14des populations
06:15de chacun des pays concernés.
06:17Et ce que l'on sent
06:18aujourd'hui,
06:19c'est que
06:20c'est l'Europe
06:21qui va décider
06:23de ce que veulent
06:25individuellement
06:26chacun des peuples
06:28que je viens de citer.
06:30Voilà qui pose problème.
06:31Mais c'est vrai qu'on peut se demander
06:31pourquoi Donald Trump le relève ?
06:33Parce qu'en l'occurrence,
06:34c'était un document
06:35de sécurité intérieure.
06:36Mais Donald Trump le relève
06:36parce que c'est criant.
06:37parce que le phénomène
06:38est criant,
06:40parce que Donald Trump
06:41voit très bien
06:42qu'on n'arrive plus
06:43à assimiler,
06:44que le nombre
06:45fait qu'on n'arrive plus
06:46à recevoir dignement,
06:48et que ça nous pose
06:49un certain nombre
06:50de problèmes,
06:51et notamment
06:52un problème
06:53d'identité,
06:55et surtout
06:55un problème
06:56de souveraineté.
06:58Et le problème
06:58de souveraineté
06:59qui se pose
06:59à la France
07:00se pose
07:00à l'Italie,
07:01se pose
07:02à l'Espagne,
07:03et se pose
07:04dans tous
07:05les cas de figure
07:05parce que
07:06Mme van der Leyen
07:07d'une certaine manière
07:08est aux manettes.
07:09C'est vrai que ça peut
07:10surprendre
07:11quand même
07:11cette prise de parole.
07:12Oui, non, c'est bon ça.
07:13Ça peut surprendre
07:13la forme d'ingérence.
07:14Il n'est pas qu'il a tort, mais...
07:15Mais qui est,
07:17me semble-t-il,
07:18une ingérence
07:19qui nous veut du bien
07:19plus que du mal.
07:21Une ingérence intellectuelle.
07:22Après, on est plutôt
07:23sur la ligne
07:24des valeurs américaines,
07:25c'est sûr.
07:26Peut-être qu'il a peur
07:27pour les valeurs occidentales,
07:28tout simplement.
07:28Les Etats-Unis,
07:29je n'oublierai jamais
07:29un certain 6 juin.
07:30Voilà,
07:31le 145.
07:32Absolument.
07:32Vous avez raison de le rappeler.
07:33Nous devons notre liberté.
07:35Et ils s'inquiètent
07:36parce que les Etats-Unis
07:37sont créés
07:38sur des immigrations européennes.
07:40Ils s'inquiètent
07:41de ce que l'Europe
07:42peut éventuellement
07:43tourner le dos
07:45à un certain nombre
07:46de valeurs
07:46auxquelles les Etats-Unis
07:47sont très attachés.
07:48Voyez-vous ?
07:49Donc moi, je ne le prends pas mal,
07:50je ne le prends pas
07:50comme une ingérence.
07:52Non, non, mais...
07:52Voyez, ce n'est pas du tout
07:53comme ça que je le prends.
07:55Je crois que c'est une espèce
07:57de...
07:57Un conseil amical.
07:58Voilà.
07:59Une espèce d'alerte
08:01venant de nos...
08:02de l'Atlantique,
08:03nos amis et nos alliés.
08:05Nos alliés,
08:05nos amis américains,
08:06même s'ils sont un peu durs
08:07avec les douanes,
08:08même si ceux-ci...
08:09Et ceux-là,
08:09ça reste nos alliés
08:11qui tirent une sonnette d'alarme
08:12et qui me semblent
08:13assez justifiés.
08:14Et il en tire d'ailleurs plusieurs.
08:16Je vous disais,
08:16messieurs aussi,
08:17là-dedans,
08:18il y a la censure
08:19de la liberté d'expression.
08:20Tiens donc !
08:21Nous y vivons !
08:22Tiens donc !
08:22Nous vivons ça actuellement !
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