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balivernes du vent
  • il y a 6 jours
La vie bouleverse.
C’est une constatation, plus qu’un jugement.
C’est comme ça, pas le choix.
Mais ce soir je serai celui qui est presque né, sans l’être tout à fait.
Fermer les yeux, s’abandonner et ne plus penser.
Transcription
00:00Des anges chantent, la vie me paraît soudainement merveilleuse,
00:05Des voix limpides effacent bien des fatigues, comme par magie.
00:09S'accorder du répit, les notes de plus en plus aigües s'élèvent et m'élèvent.
00:15À la nuit tombée, se concentrer sur cette chorale, enfantine, innocente,
00:21La mélopée m'enveloppe, me protège, rien ne peut m'arriver, un peu d'espoir, si peu.
00:27Ce n'est pas la quantité qui en fait un trésor, c'est la fragilité des voix chantées.
00:34La vie et Maria me va droit au ciel, Dieu n'existe pas.
00:39Quelle importance, le vide est empli par cette douce mélodie,
00:43Tout s'éclaire en ce crépuscule d'hiver, un sourire esquissé, tranquille.
00:48Où suis-je ? Pourquoi ? Non, cette nuit, aucune question, aucun tourment.
00:52La berceuse mystique me suffit.
00:56Il ne me faut pas grand-chose, je flotte.
00:59Suis-je retourné dans la matrice originelle ?
01:03Quand tout était qu'un seul univers, moi, ma mère, le liquide amniotique,
01:09La vie bouleverse, c'est une constatation, plus qu'un jugement.
01:13C'est comme ça, pas le choix.
01:14Mais ce soir, je serai celui qui est presque né, sans l'être vraiment.
01:21Fermez les yeux, s'abandonnez et ne plus penser.
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