00:00C'est l'occasion que vous m'offrez aujourd'hui de parler de la fédération tchadienne de la boxe arabe.
00:06Je vous remercie parce que c'est une opportunité que nous cherchions il y a longtemps pour exprimer et expliquer au public tchadien qu'est-ce que la boxe arabe.
00:15Donc la boxe arabe c'est comme la boxe anglaise mais il y a une différence parce que la boxe arabe on utilise les pieds et les mains.
00:22Donc c'est pas un pied en fait. Donc voilà qui fait la différence entre la boxe anglaise qui n'utilise pas les pieds et la boxe arabe.
00:31La boxe arabe s'apparente un peu au kickboxing en fait. Donc voilà ceux qui font l'autre, vous voyez que c'est exactement comme le kickboxing.
00:38Vous savez la boxe avait entre temps été, faisait une fierté pour le tchad.
00:44Parce que vous voyez, je citerai l'ex-premier ministre Delois Kassere Kumakui, il fut un grand boxeur.
00:52Vous voyez, la boxe entre temps faisait, et vous avez également un autre champion du nom en beaucoup, boxeur quand on était petit, on écoutait parler celui-là.
00:58La boxe entre temps rapportait beaucoup et ça fait la fierté du tchad.
01:03Mais ça fait longtemps que cette boxe-là est tombée en désétude parce qu'il y a manque de volonté, il y a manque de soutien, et ainsi de suite.
01:10Donc nous, actuellement, nous sommes en train de le faire pour que la boxe renaisse de ses cendres.
01:15On va dire toute la boxe quoi, d'une manière générale, pas seulement la boxe arabe, mais la boxe anglaise.
01:19Donc nous sommes là en train de chercher des jeunes, nous en nous organisons quotidiennement, c'est-à-dire chaque année nous organisons au moins un gala de boxe.
01:27Et à l'issue de ces gala de boxe, nous recrutons des jeunes qui viennent, et nous avons un club du nom Jam Power, qui comme une académie, qui forme des jeunes.
01:35Actuellement, nous avons une vingtaine de jeunes qui sont déjà dans le clôt.
01:41Et par élément à ça, nous organisons aussi avec les coachs ce qu'on appelle la boxe de vacances, à l'intention des plus jeunes.
01:48C'est pour le faire apprendre également, on a fait ça également cette année au Stade Paris Congo, donc ça a attiré beaucoup de gens.
01:54La boxe pendant la période de vacances, ça a attiré beaucoup de jeunes qui sont venus, et puis bon voilà.
01:59Donc on est en train de refaire petit à petit pour que la boxe, comme les autres disciplines, ait sa place sur lesquelles nationales qu'on fait.
02:08Les difficultés, elles sont comme toutes les difficultés que rencontrent les fédérations CERA.
02:12C'est-à-dire lorsque une association sportive manque de moyens, manque de structures,
02:18le principal donateur, professeur, provoyeur de moyens, c'est l'État.
02:22L'État, à travers le ministère de la Genèse Sport, qui doit faire la politique, le sport, d'une manière générale, ici au Tchad,
02:29devrait en principe venir en aide aux fédérations en fait, pour que ces fédérations, moi je pense que, pour aller loin,
02:37il y a certaines fédérations qui ont des locales, et on devrait faire, c'est pas moi, l'État peut donner des terrains aux différentes fédérations,
02:46et leur aider à construire leurs propres infrastructures.
02:48Parce que, par exemple, à la boxe, nous, nous utilisons actuellement les installations de l'INGS.
02:55Et là, par là, j'ai profité de l'occasion pour remercier vraiment les autorités de l'INGS,
02:59qui nous ont permis quand même de nous entraîner souvent là-bas, et également organiser des compétitions.
03:05Donc voilà, c'est ce que je tiens à dire.
03:08Donc les difficultés, là, c'est comme les autres fédérations en fait.
03:11Donc, le budget, vous savez, d'ailleurs, dans une association sportive ou n'importe quelle, c'est d'abord la cotisation des membres.
03:19Ça, c'est ce qui est là.
03:21Et la question des membres, vous avez les membres là, ils doivent cotiser combien pour soutenir.
03:25Donc le budget, on n'en a pas.
03:26Nous nous attendons, comme je l'ai dit tout à l'heure, nous attendons de l'État, des subventions pour nous permettre de mener à bien la politique de l'État en matière de sport.
03:35Parce qu'il va falloir stationner toutes les 23 provinces, organiser des compétitions nationales.
03:42À l'issue de ces compétitions nationales, on va détecter les meilleurs, et ces meilleurs-là doivent constituer l'équipe nationale de boxe en fait, la boxe arabe.
03:49Mais les moyens, on ne peut pas faire les 23 provinces, même dans la ville de Djaména, c'est un peu difficile.
03:54Malgré ça, nous avons des contacts en province pour essayer de mettre en place cette discipline, mais c'est difficile.
04:00Donc nous, on n'a pas de budget, c'est les cotisations des membres.
04:04Et lorsqu'on voulait organiser une compétition, un gala de boxe, c'est les amis qui viennent, et puis voilà.
04:12Et là, j'ai profité d'occasion pour également remercier M. Ali Diata, qui est un ami à moi, et un grand frère.
04:20En même temps, il nous a beaucoup aidé quand on organise des galas de boxe.
04:26Les ambitions, elles sont nombreuses. Là, je vous dis, en novembre du 27 au 1er décembre, nous avons une compétition en Libye.
04:37C'est-à-dire, nous allons présenter un boxeur. Si nous avons les moyens, on en a présenté plusieurs.
04:41Mais comme on n'a pas les moyens, on a un seul boxeur. Donc nous, notre objectif, c'est de remporter plusieurs médailles.
04:47Et dans les cinq années à venir, nous voulons que la boxe arabe, le SAO de la fédération tchadienne de la boxe arabe, remporte plus des trophées.
04:58On l'a. On l'a fait actuellement avec nos propres moyens.
05:01Le combattant qui va aller représenter le Tchad en Libye était le meilleur kitboxing qu'ils ont organisé de l'Afrique, qu'ils ont organisé à Douala.
05:11Donc nous, on avait participé avec nos propres moyens à plusieurs compétitions qui sont déroulées au Cameroun.
05:17Donc voilà, nous avons rapporté beaucoup de médailles.
05:20Mais cette fois-ci, nous voulons que l'État nous donne les moyens.
05:23Et les cinq prochaines années, la ligne nationale tchadienne doit rétentir.
05:28À chaque fois que nous présentons nos boxeurs, nos compétents, il faut que la ligne nationale rétentisse.
05:35Ça fera la fierté. Et à travers ça, ça permettra à ce qu'on reconnaisse également le Tchad.
05:41Et aux boxeurs, je leur demanderai de persévérer.
05:44Nous sommes là, nous sommes en train de courir dans tous les sens. Ce n'est pas évident.
05:48Le président n'a pas les moyens. C'est un fonctionnaire de l'État comme les autres. Ce n'est pas évident.
05:51Les autres membres également, c'est des fonctionnaires.
05:54Donc avec nos mecs, ça a l'air qu'on cotise ici pour payer de l'eau. Ce n'est pas évident.
05:58Mais ils nous comprennent.
06:00Et aux jeunes, je leur dis, de venir.
06:02C'est-à-dire, le début est toujours difficile.
06:05Mais on espère, on a bon espoir que nous aurons le moyen de les mettre tous à l'aise.
06:10Au public tchadien, nous leur demandons, et aux jeunes qui aiment le sport de combat,
06:14de venir nous trouver à l'INGES. Nous sommes là.
06:17L'équipe est là. Ils vont se frotter. Ils vont apprendre les B.A.B.
06:21et en même temps, devenir champion, des futurs champions pour le Tchad.
06:24Donc voilà, c'est le dernier message que j'ai à l'intention des boxeurs actuellement,
06:30des jeunes qui aiment la boxe, et également au public tchadien,
06:33de venir, lorsqu'il y a des compétitions, il faut qu'ils viennent nombreux
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