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  • il y a 7 heures
Interview ou reportage d'une émission cinéma produite par CANAL+ autour d'un film disponible sur CANAL+ ou sortant en salles, un événement ou une actualité du 7ème Art
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Transcription
00:001966, on est en pleine nouvelle vague, un autre cinéma a pris forme beaucoup plus audacieux.
00:06Dans Road to Saint-Tropez, Hudokir un carlin gigolo, un rôle en apparence léger presque
00:12anecdotique mais suffisamment marquant pour lancer sa carrière. Avec ses traits fins
00:18et son regard perçant, certains à l'époque y ont vu un écho à Alain Delon. Mais la comparaison
00:24s'arrête là car très vite, Hudokir s'éloigne de l'image du héros séduisant pour basculer
00:28dans autre chose. Des rôles extrêmes, sombres, ambigus, Hudokir deviendra l'anti-idole.
00:44Hudokir n'a jamais cherché la lumière mais il a toujours su la capter. Comme dans My Own Private Idaho de Gus Van Zandt.
00:51L'acteur veut la vedette à River Phoenix et Keanu Reeves, à travers sa performance, mélange de provocation
00:56et de malaise qui deviendra sa signature.
00:59Quantonné au second rôle et aux apparitions marquantes, Hudokir finit par renverser le destin en 2021.
01:06A 77 ans, il prouve qu'il peut porter un film sur ses épaules. Dans Swansong, il devient enfin le rôle principal, un personnage flamboyant, fragile, inoubliable,
01:22qui lui vaudra une nomination comme meilleur acteur au Spirit Awards, les Oscars du cinéma indépendant.
01:27Ce qui est bon sur ce film, c'est que ce n'est pas prétentieux. C'est juste un homme vieux qui vit dans un maison de rétirement
01:37et lui offre du argent pour faire du haire pour une femme qui était son meilleur client. Il dit à la première fois, il dit,
01:45« Burry her with part here » mais ensuite, il change son idée et c'est la histoire.
01:54Palm Springs, oasis tranquille au milieu du désert californien. C'est ici que Hudokir a posé ses valises il y a 35 ans.
02:01Un refuge, loin de le sang de l'aise et d'Hollywood, à l'image de cet acteur très discret.
02:06Chaque année pourtant, il réapparaissait, toujours aussi élégant en smoking, à la soirée de gala du festival de Palm Springs.
02:14C'était notre rendez-vous, un moment simple, presque un rituel. Qu'est-ce que tu aimes bien dans cette ville ?
02:20Moi, j'aime bien ici parce que c'est, pour exemple, à un moment, pour moi, c'est trop agressif Los Angeles.
02:31Tu ne peux pas, à Los Angeles, tu es avec la voiture et tu regardes, tu vois quelque chose
02:38et tout de suite, une autre voiture, « What do you want ? Fuck it ! Drive ! »
02:43J'ai dit « Oh my God ! Yeah, yeah, yeah, yeah ! »
02:50Merci Udo, c'est toujours un plaisir !
02:52Toujours avec toi aussi !
02:54Merci ! Au revoir !
02:55Au revoir Udo !
02:56Bye bye !
02:57Bonne soirée !
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